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 Quand les circonstances font suer, les rencontres sont fortuites ! [PV Oli D. Prince]

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Anonymous
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Quand les circonstances font suer, les rencontres sont fortuites ! [PV Oli D. Prince] Vide
MessageSujet: Quand les circonstances font suer, les rencontres sont fortuites ! [PV Oli D. Prince]   Quand les circonstances font suer, les rencontres sont fortuites ! [PV Oli D. Prince] Icon_minitime1Ven 17 Déc - 17:35

" Hey oh le tas d'fumier t'avance ou t'fais semblant ?! "

Après deux trois coups de Klaxon tonitruants et quelques gestes obscènes à la fenêtre de sa Ferrari dorée, un mafieux frustré appuya lourdement sur la pédale de vitesse, faisant ainsi vrombir le moteur de la bagnole... Voyante. Mais merde ce qu'il y avait des petits cons sur la route ces temps-ci ! Pourquoi ils pouvaient pas choisir un chemin autre que celui-là pour une fois ?! Préférablement pas un qu'il aurait à emprunter parce qu'il pourrait bien leur rentrer dedans ! Celui qui apparemment avait décidé d'avancer prudemment sur la route ne pouvait que tenter une manœuvre d'esquive rapide afin de ne pas finir en pièces détachées sur le côté après l'assaut de l'italien. Le danger terminé, l'homme laissa son coeur rentrer à nouveau dans son poitrail, là où il devrait l'être normalement et eut l'audace d'ouvrir sa fenêtre pour vociférer de durs gros mots au chauffeur qui venait de lui causer la frayeur de sa vie. Grossière erreur. La ferrari s'arrêta dans un bruit de frein infernal et un italien furax en sortit quelques secondes plus tard, le temps d'ouvrir sa portière d'un coup de pied colérique. L'homme dans sa toute simple voiture blanche mit soudain son cerveau en route pour calculer les probabilités de sa survie. Un jeune homme apparemment bien musclé et des plus impulsif se dirigeait vers lui à une vitesse fulgurante et si on considérait la colère qui émanait de son corps en masses, le coup tomberait dur. Considérant son âge avancé et ses chances minimes de sortir vainqueur face à un tel adversaire, ou même vivant, l'homme d'affaires blanchit et dans un battement de cil fit partir sa petite voiture dans l'autre sens. Le jeune homme surpris perdit l'équilibre et tomba dans une flaque d'eau peu sanitaire qui se trouvait proche du bord de la route. Fulminant de rage et d'humiliation, l'italien donna un coup de poing dans l'eau et se releva de suite, considérant son corps mouillé avec dédain. Quelle nuit de merde. Mais vraiment, si on pouvait calculer le taux de merde que valait une journée, celle-là vaudrait sans doute dans les centaines. Poussant un juron sonore tout en enlevant l'un de ses gants blancs souillés, le mafieux se dirigea à grands pas vers sa chère Ferrari qui dans son freinage acharné avait réussit à bloquer la route dans sa totalité. Ennuyé par les Klaxonnements de deux autres automobiles qui tentaient de passer, il sortit son fusil de sa ceinture et le pointa directement sur les nouveaux venus. Un moyen efficace de se faire respecter, notons le bien.

" LE PROCHAIN QUI OSE APPUYER SUR CE FICHU KLAXON RECEVRA UNE BALLE ENTRE LES DEUX YEUX !!! "

La réaction fut immédiate et fatale. Les deux voitures, maintenant cibles d’un mafieux de mauvaise humeur, attendirent gentiment que le chauffeur retire sa voiture du chemin et reculèrent même pour lui faire plus d’espace. C’est fou ce qu’un peu de violence peut facilement faire sortir la politesse des plus sauvages… Quels idiots. Ils étaient pires que ce connard dans la bagnole blanche. C’est donc d’un mouvement violent que le jeune homme claqua sa portière et s’enfut sur la route comme un forcené. Si son humeur d’avant l’incident était des plus exécrables, alors là elle frisait le sous zéro ! L’italien continua son chemin vers son bar préféré, rêvant à ce fichu verre de whisky qu’il boirait d’une traite une fois à destination tout en frôlant les voitures sur son passage. Son esprit tentait de se concentrer sur tout sauf sur les événements de la soirée, qui ne manquaient pas de le faire grimacer chaque fois qu’ils s’infiltraient entre deux images de verre d’alcool. Cette grimace déplaisante qui peignait alors le visage crispé du jeune homme n'était pas bien belle à voir et démontrait bien que sa patience n'était plus que poussière… Durant une lumière rouge, l’italien poussa un grognement et retira d’un coup sec son autre gant qu’il lança rejoindre son jumeau quelque part sur la banquette arrière. Ah chère banquette arrière, recelant tant de trésors ! Comme de jolis sachets de condoms ouvert, des bouteilles d'alcool vide et des tas d'étiquettes de vêtements de marque ! Un collectionneur de voiture pourrait s'insurger devant un tel bordel indigne d'une Ferrari, du moins il le pourrait s'il ne craignait pas de recevoir une balle dans la tête. Enfin, le bar était en vue. Se garant de façon presque présentable, le mafieux sortit de la Ferrari toujours aussi voyante et se rendit jusqu’au coffre arrière où il retira un costume protégé d’une pellicule de plastique. Retirant de gestes brusques son costume blanc souillé, il le jeta avec dégoût dans la valise ouverte et son esprit profita de ce moment pour ressasser la soirée. Fichu traître. Et Paolo Dante Valentino put enfin revivre l’humiliation d’une mission ratée. Parce que c’était bien lui, le violent et sauvage mafieux à la réputation si malaisée. Lui, cet italien garé en diagonale sur les lignes devant un bar de qualité, bien préparé oublier son échec cuisant dans un verre de whisky sans une once de glace. Probablement plus qu’un seul. Se fichant des regards outrés d’une dame marchant sur le trottoir avec son chien, Dante descendit d’un coup ses pantalons et les passa outre ses chaussures, grognant quand ils eurent du mal à passer outre les superbes souliers italiens noirs vernis au bout pointus. Tout en ouvrant la fermeture éclair de son costume tout neuf, Dante revit d’un œil noir le regard mécontent de son père. Les mots se répétaient en boucle dans sa tête : ‘Paolo, je suis déçu, si déçu…’ Grrr ce fichu prénom !!! Et comment pouvait-on être déçu quand on pensait à lui ?! Il méritait mieux que ça enfin !!!

Frustré, mécontent, colérique et de mauvais poil, l’italien enfila ses pantalons serrés noirs et lignés blancs et enfila sa ceinture vernie à boucle joliment décorée, roulant les manches de son chandail col en V noir délicieusement moulant lui aussi. Il aurait bien voulut conserver sa chemise, mais elle était joliment ornée de taches de sang et de traces brunes d'eau peu sanitaire. Joli non ? Une chaine dorée armée d’un ‘D’ menaçant et une montre hors de prix plus tard et le mafieux était fin prêt à se saouler jusqu’à ce que mort s’en suive. Préférablement la mort de quelqu’un d’autre. Qu’il pourrait causer de son propre flingue. Un tic nerveux fit remonter le coin de ses lèvres résolument rabaissées, montrant bien comme cela soulagerait l’italien. Après tout, c’était bien ce qu’il avait manqué à faire aujourd’hui, tuer quelqu’un. Raaah fallait qu'il repense à cette affaire maintenant, juste à deux pas du bar ? Quelle pitié... N'empêche, ces fichus vieux et leurs dettes couraient vachement vite quand on les menaçaient avec un fusil. Pfeu, comme s’il pouvait savoir lui que ce vieux était joueur de tennis à ses heures et qu’il pouvait fuir si rapidement ? C’était pas à 65 ans qu’on prenait des putains de cours de tennis !!!! S'il trouvait cet instructeur qui avait permit à sa cible de le fuir, il lui arracherait une jambe tien ! Dante poussa un juron joliment grogné et ferma la valise en donnant un coup de pied sur l’un des pneus, refusant d’accepter que cela était sans doute une idée stupide comme maintenant son gros orteil se tortillait de douleur. Putain d’orteil, pourquoi faut que tu la rammènes toi aussi ? Tu trouves pas que j’en ai assez eu pour une seule journée ? Et merde. Ne montrant aucunement son soudain malaise, le mafieux se passa une main rageuse dans les cheveux et se dirigea à grands pas vers le bar, notant que la dame avec son fichu cabot le fixait toujours d’un air médusé. Elle était pas facile à manquer remarquez, avec son manteau de fourrure pourpre et son quadruple menton. Faisant volte face et la fixant d’un air à terrifier plus qu’une paire de pantouffles en forme de lapin, il lança :


" SI T’AS UN PROBLÈME LA MÉGÈRE, J’VEUX BIEN TESTER LA FERMETÉ DU DERRIÈRE DE TON CABOT AVEC MON PIED !!! "

Comprenant rapidement le message, la dame trouva bientôt de l’intérêt sur le sol et son pas devint curieusement beaucoup plus aisé. Le dit cabot, un petit caniche des plus horrible armé de boucles de satin, lui lança quelques jappements qu'il fit taire d'un regard noir. Et disons le, un regard noir de Paolo Dante Valentino quand il est de mauvais poil, c'est pas quelque chose qui s'oublie. Le chien poussa un couinement avant de déguerpir aux talons de sa maîtresse qui soufflait un peu de marcher si vite en traînant son poids de mastodonte avec elle. Dante la fixa un moment d’un air mauvais, puis il poussa un grand soupir et pencha la tête vers l’avant, affichant une grimace de dédain envers lui-même. Lui, gâcher une mission ? Il eut un frisson avant de perdre sa colère qui se remplaça par une sorte de léthargie qui lui allait des plus mal. Une déprime humiliante l’envahit et soudain l’envie de boire lui sembla encore plus pressante. Ouais parce qu'un Dante déprimé, c'est plutôt effrayant... Passionné et colérique, ça va encore, même épeurant et dragueur, mais déprimé ? Oula y'a de quoi se demander si on est pas dans un monde parallèle ! C’est donc dans ce soudain état défétiste que Dante entra dans le bar. Et détrompez-vous, dans ce bar là il n'y avait pas de poules armées de dents ni d'éléphants roses à pois verts. Convaincus que vous rêvez pas ? Je vous comprend, de voir un Dante déprimé ça perturbe. Rassurez-vous, ses réactions prochaines vous semblerons plus normales. Car cet état soudainement presque calme ne l’empêcha pas de faire une entrée fracassante, notons le bien ! Après tout, ce serait vraiment la fin du monde si le mafieux ne faisait pas un point d'honneur à se faire remarquer à toute occusaion. Il ouvrit la porte d’un coup de pied, les mains dans les poches et au lieu d’attendre d’être proximité du comptoir pour faire sa commande, il lança sur un ton assez fort pour passer outre le bruit assourdissant de la salle :

" Hey Benji si t’veux garder ton boulot, un verre de whisky à sec ! S’il est pas prêt quand j’me fiche le cul sur c’tabouret, ch’te fiche mon poing au visage c’clair ?! "

Un léger silence envahit la salle que le mafieux traversait à grandes enjambées tout en ignorant les regards curieux qui le suivirent dans sa démarche. Mais quand le vacarme reprit comme si de rien n’était et que le barman s’exécuta à la commande sans paniquer, prenant son temps, il était aisé de réaliser que Dante devait sans doute souvent venir dans le coin. S’écrasant sur un tabouret de cuir sans élégance, Dante baissa les yeux pour noter la présence de son verre. Le saisissant d’un coup, il le vida à grandes gorgées, semblant oublier la brûlure cuisante que l’alcool aurait du lui causer dans la gorge. Benji, connaissant la chanson, reremplit le verre sans aucun commentaire et en glissa un autre plus prêt. L’italien s’arrêta dans son geste vers son verre quand son regard tomba sur le deuxième plus… Coloré. Son regard parcourut les étages colorés et les fruits bordant la bordure du verre. Mais le comble, ce fut… Le petit parasol coloré planté dans une cerise bien rouge. Le regard toujours fixé sur la concoction trop sucrée, Dante lança d’un ton presque neutre :

" ………. T’espère pas que j’vais boire cette cochonnerie. "
" C’est ce mec là bas dans le coin qui m’a demandé de vous refiler ça à votre arrivée. "

Dante jeta un regard peu discret dans la direction où l’homme pointait, notant la présence d’un homme sans doute dans la quarantaine aux cheveux longs frisés, un anneau à l’oreille et des yeux trop bleus. L’homme lui leva son verre avec un sourire goguenard, le dévorant de son regard presque catholique. Un soupçon de colère revint à la surface de l’esprit de Dante qui fronça les sourcils et prit un air mauvais. Le barman, remarquant de suite les signes, se prépara à un joli spectacle avec un haussement de sourcil. Vraiment, y’avait que monsieur Valentino pour rendre ses soirées intéressantes. Dès qu’il avait eu cette requête de l’étranger, Benji avait attendu avec impatience l’arrivée de l’homme, sachant d’avance que cela ne pouvait que donner une scène. Sans aucune gêne, Dante saisit le verre d’un geste dédaigneux et le lança dans la direction de l’homme, se fichant que celui-ci allait s’écraser sur une table de pauvres gens qui n’avaient rien à voir dans la situation.

" T’as 10 s’condes pour ficher le camps avant que c’que j’casse ce soit toi minus ! "

Voyant que l’autre ne bougeait toujours pas, Dante dégaina son flingue et se mit à faire un décompte sonore. L’homme finit par capter le message et prit la fuite, laissant ses couleurs derrière lui. Benji soupira en pensant qu’il aurait encore une facture à soutirer de sa poche. Vraiment, cette manie de faire fuir les clients avant qu’ils ne paient rendait presque les visites de monsieur Valentino plus pénibles que valables. Dante se mit à maugréer tout en ingurgitant rapidement un autre verre, le regard rivé sur le comptoir de marbre. Durant toute cette scène, aucun se tourna, habitué à ce genre de comportement de l’italien. Vraiment, c’était pas son jour… D’abord il foirait une mission, puis ce crétin se donnait des illusions de seme. Pfeu. Trop occupé par ses pensées noires, Dante ne remarqua pas qu’il venait de s’asseoir juste à côté d’un homme blond sans doute trop sexy pour son propre bien. Et qu’il connaissait d’ailleurs. Cela démontrait bien son état d’esprit s’il était trop déprimé pour remarquer la présence de l’homme à ses côtés, celui-là même qui avait su résister à ses charmes !

[PV Oli D. Prince <3]
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