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 P I X I E ; u asshole ! UC.

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AuteurMessage
Neon P. Januar

Neon P. Januar

[ TATOUEUSE ]
{ ~ Bref, nos gueules raclures ~ }


Messages : 44
Date d'inscription : 20/04/2010
Age : 29
Localisation : Avec Momo tiens.


Police record ~
♥ Inventaire de poche ♥:
♥ Petites choses en plus ♥:
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P I X I E ; u asshole ! UC. Vide
MessageSujet: P I X I E ; u asshole ! UC.   P I X I E ; u asshole ! UC. Icon_minitime1Jeu 27 Mai - 5:57

    __________ PIXIE THE COMEBACK ! (parce que je reviens ?)

    P I X I E ; u asshole ! UC. Pixb1
      P I X I E ; u asshole ! UC. Dogs03 P I X I E ; u asshole ! UC. Avakonan6

      P I X I E ; u asshole ! UC. Avakonan5 P I X I E ; u asshole ! UC. Dogs08
        Prénom(s) : Juvénile Rose.
        Nom : Pix.
        Surnom : Pixie, Pixel, etc.
        Date de Naissance et âge : 18 Janvier 2177, 23 ans.
        Groupe : lord Spaghetti m'avait proposé les Banderuole Cacciate – Girouettes chassées
        Nationalité : euh. ... Allemande ?
        Manie, habitude, tic : en plus de manger des quantités phénoménales, Juvé parle fort, rit fort, chuchote fort. Mais comme réelle manie, disons qu'elle n'aime pas avoir des cheveux dans le visage, alors elle les passe derrière ses oreilles, aime bien caresser ses cheveux (ahlala) ou alors secoue sa tête de façon fort sexy quand elle ne peut pas le faire avec ses mains.
        Profession : à part arpenter les rues et manger, Juvénile tient un cabinet de tatouage dans une petite ruelle mal éclairée et sombre. Eh, ça rapporte plutôt bien, avec ces mafieux qui veulent un tatouage cool par ci par là...

    __________d'abord, huuuush, il me revient de te commander. non ? ah non. LOLOL !

    P I X I E ; u asshole ! UC. Pixb2

    « De ma jeunesse, je veux dire, de mon adolescence, j'étais un impétueux chevalier ~ mais j'ai bien changé depuis.
    Il est difficile de se rendre compte à quel point nous ne sommes que des roseaux qui ne font qu'attendre le prochain vent afin de se plier. Eh, pourquoi portons nous des vêtements ? Nous aurions pu nous injecter du sérum réchauffant et se faire tatouer entièrement (oh ouii ça m'aurait apporté de l'argent !) et ainsi vivre sa vie tranquillement, sans besoin de rechange ou quoi que ce soit. MAIS voyez vous, nous les petits cons que nous sommes ne pensons qu'au bien-être de soi et ainsi changeons.
    Mais là n'était pas le sujet principal, je m'égare quelque peu.

    Je disais, j'étais un chevalier fougueux de mon adolescence. Il suffisait de voir mon regard assassin et ma voix rauque pour se plier. Eh. Il est difficile de se faire une place à St Adrian's, un lycée de bas quartiers qui craignait. J'ai dû être la seule fille qui ne se faisait pas marcher par les dealers et délinquants en herbe. J'en étais une, tu vois. Ainsi nous passions nos récréations, même plus, car nous n'allions guère souvent en cours à se passer des jeux, des magazines, des fiches d'élèves, des pétards et des boissons (mais je ne m'en substantivais que très rarement, je ne supporte ni l'un ni l'autre: ni la cigarette qui fait sourire, ni la boisson qui te fait vomir.) Bref, nous lisions et jouions à des jeux débiles en ricanant dans l'escalier abandonné, derrière le carré d'herbe aplati. Moi, j'aimais bien. A dix-sept ans, il ne faut pas savoir lire les chefs d'œuvre des millénaires passés ou savoir calculer la durée d'un vol jusqu'à blabla pour se sentir fier et heureux. Bah Que veux-tu. Même si je bossais bien, je n'aurais jamais pu quitter ma ville natale, même si elle n'était pas sûre.. Au mieux, au mieux, mes calculs auront impressionné l'armée. Je serais devenue un pion parmi d'autres, pêchée dans cette ville à la con, et basta.
    Je préfère bien ma vie d'aujourd'hui. Tranquille. Je fais ce que j'aime. J'aime dessiner. J'aime dessiner pour que cela reste gravé. Déjà enfant, je détestais dessiner au crayon, trop effaçable. Et maintenant, j'use d'encre et de peau. Des œuvres que l'on ne peut effacer. Bon, c'est sacrément chiant, parce que maintenant, on dispose de nouvelles technologiques, dont les lasers qui extraient tous les corps étrangers de la peau, grmbl. Faudrait inventer une encre faite de cellules, ouais. Pour ça, faudrait que je m'enferme dans un labo avec trois bouteilles de boissons sucrées et du riz; pour survivre, des mots croisés pour me détendre, et des litres de salive pour mener mon projet à terme muahahahahaha. HEM bref, je disais, ces nouvelles technologies, franchement, c'est pas du bol.

    Tu dis que j'ai l'air calme ? Tu veux voir un peu, haha ? Je viens de te raconter que je traînais avec les pires racailles de St Adrian's, et tu dis que j'ai un air asthénique ? Ouais, d'abord, j'aime pas dormir, c'est mauvais pour... les cheveux D< Ouais. Si tu me trouves un maquilleur capable de cacher ça sans mettre trois tonnes de noir comme je fais, tu me contacteras; une fois aussi que tu te seras décidé à faire tatouer le nom de ta mère sur ton menton gyahahaha !

    Calme ? CALME ? Tu trouves que je suis CALME ? NON MAIS FRANCHEMENT ! La bonne blague ! Je voudrais t'y voir ! Énerve-moi un peu, pour que tu saches à quel point je suis calme et fatiguée ! Ah ah, mais tu m'as déjà fait péter les plombs ! Allez, on se retrouve demain, 22h, derrière le grand arbre du combi ? Comment ça non ? Qu'est-ce qu'on t'a dit sur moi ?
    Quoi ?
    Que je suis une psycho qui tranche les gens ? Mais ça va pas ? Je suis peut-être irascible et violente ! Je ne tranche pas les gens moi ! Pour qui tu me prends, pour Henri-René le charcutier ?

    ...

    (Comment t'as su ça, d'abord ?)
    »

    __________j'étais une rebelz moi. DEJA SENILE /o


    Une de ces personnes qui passent dans le vide, sans un regard, sans un souffle. Personne ne la regarde, et c'est bien comme ça. Parfois, ses camarades d'il y a dix ans la reconnaissent et ont un sourire offusqué « oh mais c'est Piiix ! ». Sûrement, ils se sont imaginés que la sécheuse était exécutée pour un crime ou un viol ou je ne sais quoi ~
    Avec ses cheveux corbeau, ses yeux ébène et ses vêtements démodés et usés, elle se fond dans la foule. Elle n'a pas l'air particulièrement méchante ou généreuse, juste normale. Normale. Oui, normale. Mais c'est relatif. A côté d'un ivrogne violent, elle a l'air d'une moniale. A côté d'un collégien rieur, elle a l'air de Sadako. Mais c'est toujours comme ça. Toujours.
    Vous lui parlez, pour lui demander la rue X par exemple, elle vous répond de façon polie, en souriant légèrement, comme n'importe quelle femme de son âge, même un peu trop polie. Vous lui dites qu'elle a laissé tomber un chiffon, elle le ramasse, vous remercie poliment, gentiment, vous donne une sucette si elle vous juge apte à la manger. Vous lui demandez si elle veut un verre, elle vous regarde froidement et répond qu'elle hait l'alcool. Bon, on mélange physique et caractère depuis le début. Mais elle est comme ça ! Elle a l'air normale, avec sa voix un peu basse, son regard un peu fatigué, ses mains un peu nerveuses. Elle a l'air normale, en vous parlant, avec sa manière, son regard, ses intonations.

    On va arrêter d'utiliser le mot « normal ». De un parce que personne ne l'est. De deux parce qu'elle est loin de l'être, bien qu'elle le paraisse.

    Ancienne rebelle et chieuse, elle a adopté un look sage et minimaliste, peut-être avec la maturité ? En tout cas, elle a arrêté les colliers à pointes, les collants déchirés, les cheveux trop courts au vent, les baskets vert stabilo. Dans ses cheveux pourtant encore désordonnés sont parfois piquées des fleurs, de papier ou de la propre nature. Son visage maquillé -eh, comment voulez vous qu'une fille de son âge ne se maquille pas ?- pas de trace de rebelz apparente. Ses mains souvent gantées présentent peut-être un complexe. Normale, normale, oui, peut-être, mais est-ce normal, une femme en kimono avec des gants et un long objet dans le dos ? On va pas vous le cacher, parfois, pour se promener tard le soir, pour faire on ne sait quoi, elle prend des armes. A défaut d'avoir les moyens et les capacités d'avoir une arme à feu, elle a des armes blanches. Qui peuvent aller du couteau à pain à la tronçonneuse en plastique au sabre court ! Mais, allez-vous vous demander, est-ce faux ? Comment l'a-t-elle obtenu ? Les pistes les plus plausibles suggéreraient des faux, pour dissuader les agresseurs.

    Dans la nuit, à vrai dire, c'est tout à fait une autre personne. La nuit, c'est son domaine. La pleine lune davantage. Il est délicieux de voir des bribes du décor sous une faible lumière sans forces. Son regard las se change, son apparence docile prend une autre tournure.
    Comment ne pas parler de ses sourires inquiétants, de ses ricanements, de ses gants étranges, de ses pas lents ? Comment en pas mentionner ses iris montrant une délectations apparente, ses lèvres démontrant un apparent ravissement ? Vite on se rend compte que l'irascibilité de June n'est pas du faux, et que ses colères diurnes reflètent son mode de vie nocturne.
    Normal, normal, facile à dire, elle vous dit qu'elle hait ces choses nocturnes, elle dit qu'elle déteste les mystères, mais est-elle bien placée pour le dire ?

    A part ça, c'est une jeune femme pauvre qui parle doucement.

    __________pas BANG plutôt SWIIISH


      Spécialité
      : technique comment ? de combat ?! ahah ! Voyons ! Voir Pix sans son sabre, c'est comme voir un samurai sans sandalettes ! Impensable ! C'est assez tordu, en fait, n'est-ce pas ? Pourquoi cette fille s'obstine-elle à se battre avec des armes blanches, alors que les balles pourraient en faire une passoire ? On ne sait pas. Mais son sabre est solide. Un peu émoussé avec le temps, mais la force qu'elle met dans ses coups est assez puissante pour trancher d'un coup. En général, elle le prend à deux mains, parce qu'il en est ainsi, mais il se peut qu'elle frime avec une seule main, dans un combat pas trop sérieux. Mais son katana ne fait pas que katana, il fait canne, couteau de cuisine, bref, un katana multi-fonctions. (Je rigolais hein.) Il est à vrai dire étonnant de la voir se battre car un katana, ce n'est pas tellement courant de nos jours. Ne pouvant pas trancher les balles avec comme dans les mangas, elle se contente d'esquiver quand elle peut, mais sa stratégie mise plutôt sur l'offensive. En effet, elle parie tout sur la vitesse et fait en sorte qu'avant vous ayez levé votre flingue sur elle, le tranchant d'acier est sous votre gorge. (M'enfin, ça c'est pour frimer aussi, en général elle se cache, contourne en courant et bref.)
      Armes qu'elle possède : katana 8) Un modèle traditionnel et très esthétique, fluide et long. Etant assez lourd, elle le porte sur son dos, caché, parce qu'un manche aussi bien décoré, ça fait hésiter.


    __________je ne me ferai pas tuer avant d'avoir rencontré Jesus.


      Ce qu'il pense précisement de la Mafia :
      : "La mafia ? Je vais voir d'abord si le Parrain est sexy, okeyy ? Comment ça, il est anonyme ? Tu savais pas que c'était moi ? Mais siii c'est super drôle ! Non mais la mafia, c'est gentil, mais ça pourrit Venise. Et c'est mauvais pour moi. Mauvais parce que. Parce que je risque de me faire tuer, abrutis."
      A t-il déjà eu affaire à la Mafia : : eh bien. Il y a eu un incident. Et. Je ne sais pas pourquoi, mais si elle se fait attraper, c'est la fin. M'enfin. Qui a commencé, je ne sais pas. C'est comme l'oeuf ou la poule ? Elle vous dira qu'ils n'avaient qu'à pas essayer de la toucher. Et puis hein, c'est pas beau de laisser les gens mutilés, ils n'ont plus de vie. Elle n'a fait que suivre son idéologie. Qui n'est pas forcément toupoutou hein.


    __________i wanna go to the gaypride SHE WANNA !

    P I X I E ; u asshole ! UC. Pixb3

    Maman, tu crois que tous les gens, quand ils meurent, ils peuvent toucher les étoiles ?

    Ça s'est passé hier. Ici, c'est Singapour. J'ai sept ans et j'ai des prénoms compliqués. Mon papa, il me donne de jolis vêtements, mais je dois travailler pour lui. Il dit que je deviendrai championne. Je voulais être championne de danse, mais ça, papa peut pas. Ou veut pas, j'ai pas très bien compris. papa, il tient une jolie petite académie comme je l'appelle, et dedans, on a des enfants qui s'entraînent.
    J'ai un ami ici. Il m'appelle Yun. C'est drôle, Yun. Ce n'est pas joli, je préfère mes autres prénoms, qui viennent de l'autre bout de la planète, mais Yun c'est drôle. Zhuo m'a dit que ça voulait dire nuage. Les nuages, c'est beau. Quand je regarde le ciel, y a toujours des histoires à raconter. Il est gentil Zhuo. Quand on boit notre lait et qu'on regarde des ciels, on invente de jolies histoires, mais on finit toujours par se disputer. C'est pas de ma faute, je veux pas que la princesse meure. La princesse, elle est toujours jolie et gentille, alors je vois pas pourquoi elle mourrait. Zhuo, il pense que la princesse est comme moi, idiote et moche. Mais s'il pense que je suis comme une princesse, c'est déjà ça. Moi je crois pas que Zhuo est mon prince. Parce que Zhuo il est comme une fille. Il a de longs cheveux, il est grand, plus grand que moi, mais on dirait une fille. Il est un des meilleurs dans sa classe, dans son groupe, les trapézistes. J'aime pas regarder leur groupe. Ça me donne toujours envie de vomir. Je me demande comment ils font pour ne pas vomir. Ça doit être horrible de sauter dans les airs comme ça.
    Je lui ai toujours dit. Toujours toujours. Zhuo, fais attention, change de groupe, c'est dangereux, tu te feras mal ! J'étais plus petite mais j'essayais de le garder moi, je voulais pas qu'il ait mal.
    C'était juste avant les vacances. C'était son dernier entraînement, et Zhuo repartirait chez lui, en campagne, pour quelques jours de vacances. Ici, chez mon papa, on plaisante pas, pour faire des champions, on n'a que quelques jours de vacances, mais c'est énorme déjà, Tu te rends compte, si on avait deux semaines de vacances, c'est long, on risque de tout oublier !
    Moi je suis dans plusieurs groupes. Je voulais aller en gymnastique mais mon papa a dit que j'étais pas assez souple et que le professeur était méchant. Alors je voulais faire de l'équitation. Le professeur a dit non, parce qu'il n'y avait pas assez de place, mais mon papa allait m'en faire, il est le chef. Mais je me suis dit que ça allait déranger et que je ne verrais pas souvent Zhuo, alors j'ai choisi le groupe à côté de sa salle, les kendôkas. Ils sont bizarres, ils sont tout habillés en noir, comme des méchants, mais le bruit des bambous est joli. On m'a trouvé une combinaison de méchant et un bambou et j'ai commencé à m'entraîner dur, pour pouvoir montrer à Zhuo comment je réussissais bien.
    Son évaluation était avant la mienne. On a regardé les trapézistes. Ils étaient élégants, mais ils me donnaient envie de vomir. Et là, toute la foule a poussé un oh. Zhuo avait loupé les mains de son réceptionneur. Ou l'inverse. Mais Zhuo, il est partir loin, et il est retombé par terre. Ça n'a pas fait de bruit mais ça a du lui faire mal. Oh, un filet, il y en avait un, mais il était pas géant. Alors Zhuo est tombé. Il s'est fait mal. Je lui avais dit pourtant. Il ne pourra plus jamais continuer. Il ne pourra plus jamais revenir ici, il restera dans sa campagne. Il aura des années de vacances. Et moi, quand je lui ai dit au revoir avec la main, je n'ai pas pleuré. En fait, je n'étais même pas triste de le voir partir.


    C'était triste, en Allemagne. Là-bas, les kendôkas sont mauvais comme tout, et le capitaine est un satyre horrible.
    J'étais de loin la meilleure du groupe. On m'appelait pas Yun, non, nuage, ahaha, c'était trop doux pour moi. Non, les surnoms pour moi allaient de "l"autre robot" à "prénom bizarre". J'y peux rien, si mon prénom est imprononçable. En fait non. J'ai menti. Je n'étais pas la meilleure. Le meilleur, c'était Aeron. Foutu Aeron. Il était gai luron et tout le monde l'aimait bien. Tout le monde était content que ce soit lui le meilleur. Si c'était moi, le club serait parti. Aeron, il applaudit, il encourage, il plaisante. Moi, je regarde, je me tais, et je regarde. En tant que as du groupe, c'est pas top. Aeron, il m'énervait. Chaque jour, il me demandait si je voulais le défier. Moi je disais que non. Qu'on m'avait envoyée ici pour gonfler le groupe. C'est vrai ça. Je suis venue en Allemagne pour presque rien. Hop, mon père était occupé, hop, il avait un ami de libre, il était allemand, alors il y a eu transfert d'enfant. Pour m'occuper, monsieur m'a inscrit dans un club de kendô. C'était chiant. Mais chiaaant à en mourir. Ils étaient tous nuls. Pitoyables. Je les battais en dégainant seulement. On aurait dit du battôjutsu, alors qu'on est kendokas quand même.
    Aeron a été envoyé chez mon père. Parce qu'il était le meilleur, et qu'il se devait d'aller chez mon père combattre l'élite du Japon par une compétition de kendô en Asie. C'est ça. Aeron n'a pas une goutte de sang de samourai dans les sangs et il ose être le meilleur. J'ai redoublé d'efforts.
    On m'a très souvent reprochée d'être distante. Et alors. Quand je mettais quelqu'un à terre, on s'en fout. Qu'il arrête de se plaindre et qu'il s'améliore. J'étais d'une rigueur effrayante. On n'osait jamais me défier. Même Aeron, il attendait que ce soit moi qui le fasse. Il est con. Je ne m'améliore plus. J'ai demandé à revenir chez mon père. Parce que j'ai appris que l'autre idiot s'est fait avoir. Avant la compétition, il s'est fait liquider par ses adversaires dans la rue. Quel abruti. C'est moi qui sert de remplaçant. Mais c'est une compétition d'hommes. Ca tombe bien, je n'ai jamais eu de poitrine.

    La journée a été longue. Les premiers étaient nuls. En une seule attaque frontale, ils étaient cuits. Heureusement que le kendo a évolué. Dans ce club, pfft, quand je battais Aeron, on me sifflait. Ah oui.§ On n'a pas le droit d'attaquer un supérieur comme ça. C'était pire lourd. J'étais venue très tôt, avec mon maître. Pas eu le temps de me remettre du décalage horaire. Manger, enfiler les protections, partir. Et pendant des heures, la même chose. Mise en place, salut, préparation, salut, go, attaque frontale, à terre, fin du combat, salut, attente d'un nouvel adversaire, mise en place, salut... Toujours la même chose. Encore ceux qui perdaient, ça cassait leur continuité. Ils enlevaient leur masque, rangeaient leur armure, partaient. Et moi je restais là, les cheveux collant sur les temps, le souffle de plus en plus court. Mon maître me tendait parfois ma gourde de plus en plus légère. Je mangeais à la va-vite, je m'installais avec drame. Il fallait toujours paraître imposant, dès la première seconde, avant le combat, pour paraître imposant et faire pense rà son adversaire "il est coriace celui-là" ou "il est maigre mais je dois m'en méfier" mais surtout "j'abandonne, je ne pourrai jamais le battre". Il y en a eu, de combattants qui ont déclaré forfait. Ceux qui avaient fini assez tôt leur combat précédent, et qui étaient déjà autour du nôtre qui finissait. C'est drôle. Ceux qui sont allés vite précédemment (donc mieux, n'est-ce pas ?) me regardaient et perdaient leur courage. Alors que ceux qui ont eu du mal avec leur combat d'avant, qui arrivent même en retard ne savent rien. Déclarer forfait, gagner quelques minutes, rentrer un peu plus tôt chez soi, avoir un peu plus de temps pour déprimer sur sa défaite. C'est beau.
    Le maître me disait de me tenir droit(e) et fier(e).
    Des filles, oh, non, j'en ai vu. Les copines des participants, les soeurs. Qui étaient là à piailler leurs noms. J'aurai pu, moi aussi. J'aurai pu. J'aurai pu être là à applaudir quand Aeron gagnait. Mais laissez moi rire. Il n'aurait pas gagné une seule fois. Qu'est-ce qu'il aurait fait, le blondinet, face à ces Japonais surexcités, enflammées dans leur rage de vaincre ? rien.
    En finale, en soirée, vers vingt heures. Enfin. Mon dernier et je pourrai aller boire, manger, dormir.
    Mais en fait non. Je le vois mettre son casque, après avoir enfilé sa tenue. Non, non. Il ne m'a pas vue, c'est évident, moi j'étais déjà en costume. Il m'a balayé du regard, se disant peut-être "un peu maigrelet par rapport à ce que j'ai imaginé", et il s'est mis calmement en garde. Non non. Et moi, en finale, je commençais à sentir mon sang chaud dans ma tête, à écouter mes pulsations fortes, à avoir mal à la tête. Mais qu'est-ce qu'il fichait, là, Zhuo, en finale, contre moi, au championnat mondial des jeunes au kendô ?

    Mon père se dit déçu de moi. Je suis de retour, Singapour. J'étais allé si loin, et j'ai failli en finale. J'avais combattu des dizaines de garçons, plus forts et plus résistants que moi, et je tombais là, comme une madeleine, avant même d'entendre le signal de départ. J'ai repris conscience pas si tard. Mais assez pour me déclarer perdante. Je me sens un peu faible mais on m'a bichonnée. J'ai mangé des brioches à tête comme il y a sept ans. On croit que j'aime toujours ça. Ils me disent oh, Yun, tu as bien grandi. Tu es pâle ! Tu as l'air triste. Ducon, je vais pas faire la fête alors que je viens de louper un titre mondial.
    Mais le pire de tout ça, c'est que quand on m'a secourue, déshabillée, aérée, ils ont vu. Ils ont vu que je m'étais trompée de sexe en venant au championnat. Non, non. Ils ont surtout vu que mon maître a triché. Blabla, déshonneur, blabla. On m'a retiré le droit de participer à d'autres championnats. Dommage.
    Il faut savoir que je raconte plein de choses et que parfois je m'emporte mais dans toutes ces situations je gardais la tête froid et je me taisais. Je parlais très très rarement et on croyait que j'étais trop simple d'esprit pour comprendre quoi que ce soit. Vous avez pas compris les gens ? Si j'ai un grand front, c'est que j'ai beaucoup de choses dans la tête. Enculés.

    Une lettre qui m'est destinée. "Bonjour, Yun. Sache que je ne sais pourquoi je t'écris ça, et que je ne sais pas comment me comporter vis-à-vis de toi. Je t'ai vue, au championnat, et je te cèder..." J'ai pas eu le courage de lire la suite. je 'lai fait, mais sans comprendre ni réfléchir. Il me disait qu'il se portait beaucoup mieux avec une thérapie bizarre, et qu'il a vite quitte ses plâtres et ses attelles. Ca fait sept ans, aussi. Il aime le kendo et il est heureux de son grade. Il a été content aussi de me voir. Casse-toi, ta race. Tu m'as vue couchée, les yeux fermés, le visage pâle (ou tout rouge, j'en sais rien, j'étais pas là), avec des adultes qui m'entouraient "oh mon dieu ! mais c'est... c'est une fiiiiiiiiiille !" Je me demande quelle tête il a fait quand il a entendu mon nom, et quand il a reçu son trophée ou sa médaille. J'espère qu'il s'est tapé plein de meufs après et qu'il est content. Il a dix-huit ans là, Zhuo, il a du quitter ses paysans de parents. Mais. Comment il a trouvé les moyens d'être financé pour le kendo ? C'est un sport cher.

    Mon père m'a envoyé faire des études. Enfin c'est un grand mot. je vais dans un lycée américain, à Singapour, et je dessine pendant les cours. Hop j'ai eu mon diplôme de fin d'études, hop, je sais pas quoi faire. Mon père veut m'envoyer genre en Angleterre. Je m'en bats le vagin, de l'Angleterre. Je deviendrai championne de kendo, tu vas voir, ducon.
    En fait je croyais que Zhuo s'était trouvé des sponsors de ouf mais en fait il bosse dans mon lycée comme pion pour se payer des trucs. Je l'ignore sauvagement. Il est con. Casse-toi. Même que mes camarades sont folles de lui. "Ohhh hihiii vous faites du kendoo ? Vous m'apprendrez hein ?" Et lui, quand il me voit arriver, avant il essayait de me coincer pour parler. Maintenant je connais la technique, j'arrive en retard. Mais il a quand même compris. Alors il m'intercepte et me colle, ou me laisse filer, au choix. Je lui dis rien. Mérite rien, ce plouc.
    Hier, j'ai vu Zhuo dans la rue. Marcher avec. Avec Aeron. J'ai bien vu. Aeron. Le blond qui s'est fait tabasser avant le championnat. Des mois ont passé. Il a un peu changé. Il a gardé son côté sourire freedent mais ça me plait pas, ce qu'ils font tous les deux. Si ça se trouve, ils vont organiser une orgie géante avec des katanas partout. Brr.

    Mon père m'a demandé quelque chose hier. Désespéré par mon inaptitude aux études. Il veut que je travaille pour lui. Mon père il est riche, et j'ai compris, c'est pas une académie qu'il tient, c'est un espèce de foyer pour les enfants trop pauvres. Et pour qu'ils lui servent à quelque chose, il les fait bosser dans des sports, comme ça ils deviennent reconnus et lui apportent de l'argent. Mais mon père en plus de tenir cette usine à sportifs dégueulasse, il possède quelques restaurants, night clubs en ville. Et puis je suis au courant, pour le secteur dans lequel il innove dernièrement. Je sais très bien qu'il tient un bordel.
    Je les connais, celles qui travaillent pour lui. Beaucoup d'Italiennes, d'ailleurs.

    Je sais maintenant. Aeron et Zhuo sont deux mules. Ils vont en Italie. S'occupent des affaires. Reviennent avec des filles. Qui bossent pour mon père. C'est horrible.
    Ils m'ont parlé, hier. Je m'étais endormie sur un banc public. C'est con. Oh, mais rien de grave. Je bosse pas dans le bordel de mon père, pour l'instant serveuse, dans un autre établissement. Donc ils m'ont réveillée. Ont rigolé. On a parlé normalement, comme des amis. Enfin parlé est un grand mot. je les ai regardés faire les pitres sans dire un seul mot. Et à un moment ils m'ont regardé. "Eh mais. T'es sa fille, non ?" Oui, ducons. Ils ont rigolé, en disant qu'ils allient m'y emmener pour que j'y travaille, et qu'ils accomplissent leur quota. C'était pas drôle, parce que je n'avais pas compris. mais ils m'ont expliqué. Comment de nos jours, beaucoup de jeunes se retrouvent chômeurs, comment ils errent dans la rue. Surtout à Venise, depuis le coup d'Etat, où les adolescentes pullulent les rues. Les garçons se débrouillent, ils se font enrôler. Mais les filles traînent. Et ils leur proposent du travail, certes à dix milles kilomètres, mais bien payé.
    J'avais peur. ces deux adolescents qui avaient grandi comme moi dans l'univers franc et honorable du kendo travaillaient comme... comme des piégeurs à rats. Ca m'a dégoûtée.

    J'en ai parlé à mon père. "Oh, tu fais mère Thérésa." Alors il m'a envoyé bosser avec ces Venitiennes.
    Je tiens la comptabilité. Calculer les dépenses de chaque client. Boissons, vêtements, et faveurs féminines. C'est pas facile. je me maudis chaque jour. Et chaque jour je les vois, Zhuo et Aeron. Je leur ai demandé pour le kendo, s'ils continuaient. Ils m'ont répondu que c'était cher, et que le kendo n'avait plus aucun avenir. Ils m'ont montré leurs pistolets, leurs salauds de pistolets qui avaient tout effacé dans leurs mains qui tenaient si élégamment un bokken, dans leur tête qui calculaient mille stratégies offensives, à leurs pieds qui glissaient gracieusement. Alors j'ai bêtement commencé à pleurer. Le directeur de l'établissement est venu me voir. Un homme basané au sourire franc. Il a congédié les deux mules et il m'a expliqué que le monde change, et que je devrais être heureuse. Peut-être, oui. Peut-être.
    Mon père a su, pour ça. Il a voulu les licencier, j'en suis sûre. Mais ils seraient revenus et m'auraient pété la tronche.
    Je commence à tout assimiler. Zhuo, issu d'un milieu pauvre. Il a raté sa carrière de trapéziste, s'est soigné, s'est mis au kendo. Ayant eu le grade ultime et ayant perdu tout son argent, il a recontacté l'homme qui l'a nourri pendant qu'il voltigeait encore dans les airs.
    Aeron est allemand. Son père est italien, et il travaille aux côtés du Parrain actuellement. Il n'a eu le sport que pour se défouler. En venant en Asie, on l'a kidnappé, pour faire de lui une nouvelle recrue dans les rangs des yakuzas. Mais étant faible, on l'a laissé dans la rue. Des personnes l'ont cueillies, l'ont nourri, cet adolescent qui ne savait que l'allemand et le kendo. Il a vu l'affiche pour du travail à Singapour, et il savait qu'il y avait un grand institut de kendo là-bas.
    Ca me fait rire. Non non, je suis sûre que je suis encore loin de la réalité. J'idéalise.

    Mon père a ouvertement puni Aeron et Zhuo. Ceux-ci fournissaient un travail moins efficace. Ils chloroformaient des filles pour les ramener, et ce n'était pas bon, car quelquefois leurs familles lançait des avis de recherche. Il les a licenciés, les traitant de brutes, d'animaux. Ils ont répondu que payer des filles à faire ce qu'elles font, ce n'est pas mieux et sont partis.
    Ils doivent être allés se souler, dans leur gaie tristesse, et ivre morts, ils ont reconnu sous leurs pieds le chemin qui les amenait si souvent ici. Je les ai vus débouler. Ils ont pointé un pistolet sur moi. "Crois-moi, Juvénile. Crois-nous. T'es la pire des putes qu'on ait vues. Les filles qu'on péchaient était pire angéliques et pure. T'es une traînée, Yun, t'es une traînée." La seconde dans laquelle il a appuyé sur la gâchette m'a paru si longue que j'ai perdu toute orientation.
    Et là il est apparu. Descendant de l'escalier qui menait là-haut, c'est-à-dire dans les chambres, un jeune homme. Qu'est-ce qu'il semblait jeune ! Un gamin. Il a juste eu le temps de voir le duo, et moi, moi et mon regard pitoyable. Alors il a laissé tomber ce qu'il avait dans les mains et m'a poussée. Dans ce que j'ai entendu tomber, beaucoup de métal. J'ai senti son odeur, sa chaleur, sa pression. J'ai vu sa peau mate, ses cheveux décolorés. Mais pas le temps de romantiser, j'ai saisi quelque chose par terre, persuadée que c'était un flingue. Pas de gâchette. Un manche, une lame sortie du fourreau. Alors je n'ai pas réfléchi. J'ai sauté sur celui qui tenait le pistolet et j'ai vu sa tête tomber. Oh. Ses cheveux blonds baignaient dans son sang. Pauvre Aeron. Je n'ai pas eu le temps de voir Zhuo, déjà parti.
    Les gens ont commencé à arriver. Qu'est-ce qu'il se passe, tout ça. Rien. Rien. Je viens juste de décapiter un de mes rares amis. J'en avais deux au monde. Je viens d'en tuer un. Alors je me suis levée; J'ai regardé le mec, chemise ouverte, braguette pendante. J'ai vu la fille derrière lui. Une jolie brune au regard de biche effrayée. J'ai levé le sabre. Oh. Plus de gars à braguette ouverte. Des trucs au sol. Des trucs. Baignant dans le sang. D'autres et d'autres encore. Oh.

    Je me suis réveillée dans un avion. A côté de celui qui m'avait brutalement poussée pour me sauver. J'ai regardé mes mains. Elles sentaient fort le produit nettoyant. Elles étaient blanches. Toutes blanches.

    J'ai demandé au jeune homme. En fait il avait quand même l'air assez mature.

    "Comment tu t'appelles ?"
    "Helios."
    "Merci Helios."

    Ce que je ne savais pas, que je ne savais pas encore, c'est que je venais de massacrer le fils d'un gars important à Venise. Et d'autres mafieux qui venaient du même endroit, tellement le bordel de mon père était réputé. C'est beau, la vie. Grâce à ça je suis avec Helios.

    Maman, dis-moi que les gens qui meurent peuvent toucher les étoiles. Comme ça, en plus de m'avoir fait rencontrer Helios, ils vivraient quelque chose de space. Ces mafieux-là qui font que maintenant dès qu'on me voit, c'est le cataclysme.

    __________s'qui cette nouille ? TA CREATRICE !


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        Votre pseudo : Gun, June, Henri.
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        Avatar de votre personnage : Naoto de Dogs, mais Audy l'a déjà réservée. Hihi ♥ Quelques images de Konan, Naruto.
        Comment avez-vous connu le forum ? lala.
        Qu'aimez-vous/Détestez-vous dedans ? lalala.
        Autres ? je m'en rappelerai plus tard Validé par le truc blond truc du genre.


Dernière édition par Juvénile R. Pix le Jeu 29 Juil - 3:17, édité 1 fois
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Neon P. Januar

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MessageSujet: Re: P I X I E ; u asshole ! UC.   P I X I E ; u asshole ! UC. Icon_minitime1Jeu 29 Juil - 3:16

    Je l'ai dit, je finirai aujourd'hui.

    C'est très bâclé, et on ne comprend pas trop pourquoi ni comment. Je ferai peut-être demain un truc qui explique VRAIMENT pourquoi Juvénile est poursuivie par toute la mafia venitienne ?

    Mais j'ai fini aujourd'hui, et je m'auto bénis. Amen.


    Il y a plein plein de fautes, je sais. Mais bon. èAé
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Esther E. Aldisio

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MessageSujet: Re: P I X I E ; u asshole ! UC.   P I X I E ; u asshole ! UC. Icon_minitime1Sam 31 Juil - 13:26

Je suis en vacances actuellement (Wollie, c'est moi ! Arthur ! /SBAF/).

Je m'occupe de ta fiche mercredi T^T ! (*Audyyyyyyyyyy... ToT*)
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Dorian C. Dierich

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MessageSujet: Re: P I X I E ; u asshole ! UC.   P I X I E ; u asshole ! UC. Icon_minitime1Dim 1 Aoû - 23:01

Bienvenue sur Infam Industry !

D'abord, désolée du retard.

Je me suis juste permise de rajouter l'année de naissance vu que tu l'avais pas mise.

Et puis voilà quoi.

Validée ~> Banderuole Cacciate

Et t'as vu hein je te valide avec Heine, c'est beau hein hein c'est beau.
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MessageSujet: Re: P I X I E ; u asshole ! UC.   P I X I E ; u asshole ! UC. Icon_minitime1

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