Luca est un homme de 28 ans d'allure élancé et maigre (en effet, il mesure 1m90 et ne pèse pas bien lourd...) cachant cependant une souplesse certaine. Son corps est fin, musclé et couvert d'une multitude de cicatrices, premières marques de son séjour chez les Angelo Sacro. Ses traits sont très fins, minces et lisses : nez retroussé, bouche fine et délicate, tout son visage laisse transparaître une douceur et une profonde mélancolie. Par ailleurs, ses yeux sont tantôt cernés et tristes, tantôt froids et durs. Physiquement (et moralement), on peut dire que Luca est bipolaire : il est d'un côté efféminé, mélancolique et rêveur, et de l'autre froid et implacable et sauvage. Ses cheveux sont d'un blond qui tire plus sur le blanc et qui trahissent de ses origines slaves (au moins un de ses parents l'était très certainement...). Ses cheveux sont perpétuellement en bataille et ils lui donnent toujours du fil à retordre de bon matin. Vestimentairement parlant, Luca affectionne le noir pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que c'est une couleur qui va avec tout, qui soit sobre et qui corresponde le mieux à sa personnalité : Calme, effacé et interne. Rien de bien extravagant dans ses tenues, parfois ce sont des T-shirt, parfois des chemises, parfois torse-nu, les combinaisons sont multiples mais il évite très généralement de montrer ses avants-bras. En effet c'est là que se trouve son tatouage prouvant son appartenance aux Hitmen... du moins... C'est là qu'il devrait se trouver... À la place de celui-ci trône une marque de brulure qui semble avoir effacé toutes traces. malgré tout Lucas entoure son poignet d'un bandage fin qui ne gêne pas ses mouvements et lui permet de cacher cette brulure aux regards intéressés, pour plus de prudence... Lorsqu'il se déplace, Luca est svelte, souple et silencieux. En d'autres mots, Luca est physiquement une machine à tuer, discrète et efficace.

Luca a deux facettes. Il peut être discret et mélancolique, parlant peu, fumant beaucoup, semblant détaché et en dehors du monde. Préférant écouter de la musique en regardant la pluie tomber et s'évader plutôt que d'affronter la réalité. Mais il peut aussi être sauvage et rebelle, implacable et d'une violence inouïe. Il n'est pas schizophrène, mais disons plutôt qu'il est quelqu'un d'entier, d'intègre, qui vit ses sentiments à deux cent pour cent et parfois même à l'extrême. Luca est quelqu'un de très solitaire. Il a toujours effectué ses besognes sans se plaindre, sans rechercher la compagnie de qui que ce soit et ne semble pas encore près à le faire. Mais cette attitude cache un profond mal-être et une maladresse dans ses relations avec autrui: Il ne sait clairement pas comment s'y prendre avec ses congénères. Peut-être qu'un jour il rencontrera quelqu'un qui arrivera à le mettre à l'aise et à en faire quelqu'un de sociable, mais pour le moment nous en sommes loin. Lorsqu'il s'agit d'exécuter une besogne quelconque (ici, entendez « exécuter quelqu'un » si vous le souhaitez, c'est pareil), Luca est implacable et digne de confiance. Cette attitude lui viens de son séjour fort peu recommandable au sein de l'orphelinat Angelo Sacro, qui lui a formaté le crâne et lui as appris à obéir et à détruire. Cependant bouillonne en lui quelque chose qu'aucuns de ses petits frères et soeurs n'ont. Le Germe de la déviance. Luca a un fort potentiel de libre arbitre, certes encore majoritairement endormis mais bien présent (reste à savoir si cela est un atout majeur face à ses petits frères ou sa plus grande faiblesse). Sa fuite de l'orphelinat lors de l'année marquée par le coup d'état du parrain illustre parfaitement sa capacité à agir et à prendre en main son destin, mais il n'est pas encore complètement près à l'accepter. C'est pourquoi il se rabaisse encore aujourd'hui à assassiner dans l'ombre sans grande implication personnelle et sentimentale. Mais il faut le comprendre. Quand on a vécu l'enfer de ses 5 ans jusqu'à ses 18 ans et que l'on as été conditionné à obéir et à exécuter des ordres, il est difficile de tracer sa propre route et de vivre comme on l'entend, surtout lorsque l'on est enfermé dans une cage nommée Venise.

Aussi loin qu'il s'en souvienne, Luca a toujours été un gosse de la rue. Orphelin, il a grandi sur l'asphalte et y a passé 5 années de sa vie. Il vivait au jour le jour dans des coins insalubres de Venise, en compagnie d'autres enfants de son âge, à l'abri du monde et pourtant dans la misère la plus totale. C'était un gosse hyper sensible ,doux et affectueux. Rien ne le laissait de marbre et il était entier, juste et souriant avec quiconque. Il s'était même pris d'affection pour un tas d'autres gosses de la rue dont il n'as maintenant que de vagues souvenirs. Il n'as pas connu ses parents, ou alors il a oublié. Le peu de souvenirs qu'il aurait pu avoir remontent à sa petite enfance alors comment diable pourrait-il s'en souvenir avec précision ? Ils devaient probablement être slaves, à en juger par les cheveux blancs-blonds du môme. Pourquoi ses procréateurs étaient-ils à Venise ? Ça reste un mystère des plus épais, mais ils ont probablement dû l'abandonner à cause du coût de la vie qui n'as de cesse de croître à Venise. Avoir un enfant lorsque l'on est un couple d'étranger sans le sous est une bien drôle d'idée. Son nom de famille ? Il lui as été donné par l'orphelinat qui l'as recueilli et qui l'as brisé durant 13 années pour en faire une machine à refroidir, à dézinguer, à massacrer, à supprimer. En voilà une belle ironie que de s'appeler Pacetti, « celui qui apportera la paix », alors que le destin l'a placé sur la voie de la souffrance et du sang sans vraiment lui demander son avis. Drôle de façon d'apporter la paix... Cet orphelinat était, parait-il, un orphelinat parmi tant d'autres avant qu'un parrain ne mette la main dessus pour en faire une usine à bambins destructeurs. Charmante idée en soit.
Luca qui a connu une misère sans nom durant les 5 premières années de sa vie pensait avoir tout vu et avoir enduré le pire, mais les 13 années qui suivirent lui firent connaître l'enfer. Jamais il n'eut imaginé qu'une telle souffrance pouvait être possible. Et ainsi mourut son innocence. On le ramassa de force dans la rue lui et ses amis pour l'emmener dans l'orphelinat Angelo Sacro. On lui a appris à tirer. On lui enseigna comment tuer, comment assassiner, quelle partie il valait mieux trancher, blesser, piquer, inciser pour faire souffrir lentement sa victime ou au contraire pour l'achever immédiatement et efficacement. On lui appris à adorer l'ordre et la soumission, à exécuter toutes les tâches demandées sans se plaindre, de sang froid, tel une machine vide, soigneusement calibrée et programmée. Mais Luca avait quelque chose de différent, quelque chose que ses petits camarades n'avaient pas et qui n'allais pas lui faciliter son séjour à l'orphelinat: Il était foncièrement déviant et rebelle. Il était impossible pour les gérants de l'orphelinat de le maîtriser complètement. Même en le soumettant à la torture, à la peur et à la souffrance la plus atroce, Luca continuait d'avoir cette lueur dans les yeux et ce regards flamboyant et provocateur. C'est pourquoi on le mis rapidement à l'écart, lui réservant les traitements les plus infâmes. Personne ne savait comment un gosse aussi chétif et faible pouvait avoir autant d'énergie et une rage de vivre intense après tout ce qu'on lui faisait subir. Sa formation se poursuivais cependant, malgré ses attitudes sauvages et indociles. On se gardais bien de lui confier des missions, contrairement à ses frères et soeurs qui enchainait les sorties à l'extérieur et on le tînt bien à l'écart des autres, comme une bête malade qui pourrait transmettre son mal aux autres membres du troupeau docile. Il passait ses nuits enfermé à double tours sans aucuns contacts humains. Chaque nuit, le môme attendait son heure. L'heure où il pourrait enfin jouer son rôle. L'heure où il pourrait fuir. Il avait repéré les lieu pendant 13 années et on l'avait formé pour qu'il soit efficace et méthodique, il attendait seulement le bon moment pour agir.
Ce fut la veille du coup d'état, l'année de ses 18 ans, en 2190. Tout le monde le savais mais personne n'osait l'avouer : Il allais se passer quelque chose. Même les gosses de l'orphelinat qui étaient coupés du monde l'avaient senti. Tout le monde était sur les nerfs, à cran. Dans l'orphelinat Angelo Sacro, une ronde avait sans doutes été mal effectuée, une porte mal fermée, une sécurité mal enclenchée, Quoi qu'il en soit, c'était le moment. Luca avait sa chance et il n'allait la laisser passer pour rien au monde. Une fois dehors, une joie immense l'envahis. Il redécouvrit enfin le pavé, le bitume, les rues, les immeubles et l'air frais du soir. Une foule de souvenir s'amoncela dans son esprit et le ramena 13 ans en arrière mais il ne pu s'attarder plus longtemps sur ces douces pensées. Il devait fuir et si possible quitter Venise le plus rapidement possible. Malheureusement pour lui le champ de force du parrain était déjà en place et il lui était maintenant impossible de s'échapper. Ce fut un choc d'une violence inouïe lorsqu'il compris qu'il venait de briser sa cage pour en percevoir une autre à peine plus grande. Une haine immense germa dans son cœur et il jura de se venger. Il espérait plus que tout que le jour viendrais où il pourrait presser la détente et abattre ce parrain et sa famille, ceux qui lui avait une seconde fois tout pris et qui allaient le traquer dans cette cage pendant des années.
Il allait maintenant devoir se cacher et vivre dans l'ombre. Il devait si possible récolter des fonds pour ne pas sombrer de nouveau dans la misère mais il devait surtout rester anonyme. Son tatouage au poignet représentant des barbelés et par là même son appartenance à cette famille de tueur né allais devenir une source de problème sans fin et il lui fallait trouver une solution. Il décida de se bruler le poignet et donc d'anéantir cette marque à jamais...Ce qui nait dans le sang périra dans le sang. Il devait donc faire fondre sa chair et marquer son corps d'un nouveau départ. Pour survivre, il choisi d'exploiter ses capacité de tueur en attendant une nouvelle fois son heure. Il a sans doute choisi la facilité mais il devait vivre et oublier son passé douloureux par tout les moyens.
Pendant les 10 années qui suivirent, Luca assassina et exécuta de basses tâches grassement payées pour des mafias diverses, commençant à se faire un nom dans les bas fonds de Venise et nourrissant continuellement sa haine pour le parrain. Mais l'heure de la délivrance est proche.