Evangelos sortant de chez lui,ayant pris une journée de repos, n'avait ni faim,ni froid,ni chaud,ni soif.Bref la journée idéale comme on ne peut en voir souvent à Venise.
Et,il est intéressant de noter que dans cette ville,il n'y a rien d'intéressant quand tout va bien et Evangelos s’ennuyait impitoyablement,il se mit dans la tête de suivre quelqu'un au hasard.Sa première et pauvre victime fut Osamu.
"Pauvre victime" car personne ne voudrait être suivit par un homme au cheveux rose et avançant comme si il était accroché à la place de J-C .Cette manière de marcher est chiante,indiscrète et en plus elle prend une place pas croyable sur les quais.Les regards se portaient sur Evan voyant en lui un abrutis prêt à être flingué par un sniper.Il n'en fut rien.
Osamu avait très biens vu qu'on le suivait alors qu'Evangelos ne le savait pas (qu'il suivait quelqu'un).En croisant la population il changea de victime tel un parasite changeant de refuge à infecter.Au bout de 5 heures,il avait changé 38 fois de victimes à suivre et plus de trois cent regards se sont portés sur lui; frustrant hein? Enfin,avec sa faux dans son dos les civils n'osaient pas lui demander qu'est ce qu'il faisait.Puis un obstacle de taille s'opposa à sa marche funèbre:
LE PONT DU RIALTO! Ce pont était la seul chose que Evangelos respecte autant qu'un arbre.Ce pont,il s'arrêta un moment, gênait tout le monde mais obsevait le vieux pont de bois pensant à...
sa ruche lointaine,chantant miel pops,dans son enfance récoltant le doux miel,tendre,naturel,un liquide si bon.
aaaaahhhhhune heure après (ça nous fait 12:30 environ) baissa la tête et commença à traverser le pont majestueux regardant la structure grandiose.Croisa un fast food mais bon.Donc la structure impassible du pont de plusieurs siècles.Il avait déjà parlé à l’épicéa le plus vieux du monde (8200 ans environ en 2200).Mais jamais n'avait il parlé à cadavre aussi bien conservé.Arrivé à la fin du pont il se retourna et le retraversa,puis encore et encore ne se lassant pas de ce spectacle éblouissant.Continuant sur les quais face au large,le champ de force était là mais le vent et l'odeur marin ignoraient celui là et apporta une sensation de liberté aux personnes en ayant soif.Evangelos se promenait là et n'avait jamais remarqué que la liberté avait une odeur,
une odeur...une odeur....une odeur.............Le vent,il le sentait,quelque chose troublait le vent une déformation dû a une matière liée au vent : le son il entendait une perturbation mais celle ci s'arrêta nette .Non ! Il l'a déjà entendue était ce son imagination qui le troublait.Il cherchait une voix différente mais pareille à la fois.Se hâtant pour la trouver il frôla une peluche.Non c'était une personne,une gamine à ses yeux , elle ne le remarqua même pas.Et continuait sa route inverse à celle de Evangelos.Mais une rafale de vent vint tout changer.