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 Loin du froid de Décembre ~ ANDY

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Loin du froid de Décembre ~ ANDY Vide
MessageSujet: Loin du froid de Décembre ~ ANDY   Loin du froid de Décembre ~ ANDY Icon_minitime1Mar 15 Juin - 9:42

Loin du froid de Décembre ~ ANDY Image Loin du froid de Décembre ~ ANDY Prince13

Des images me reviennent, Comme un souvenir tendre
Une ancienne ritournelle, Autrefois en décembre...


Assise sur le rebord de la fontaine qui dominait le Campanile, Remna attendait patiemment que son rendez-vous arrive, regardant pour s'occuper les gens passer devant elle. Ils ne tournaient jamais les yeux, ne croisaient jamais son regard curieux. Ils marchaient droit, ne voulant pas se faire héler ou repérer peut être, c'était l'ambiance de Venise maintenant, la ville dites des amoureux n'était plus que la ville grise, celle ou la terreur règne dans chaque coin, celle ou les populations sont tristes, sinistres et presque morte. Cette ville ou la couleur rouge n'est plus attribuée à la passion dévorante d'un coeur amoureux, mais plutôt à celle du sang, qui coule à flot dans tous les canaux. Depuis que Le parrain était au pouvoir, c'était comme cela que les choses fonctionnaient. Marche ou crève.

Elle avait choisi un mode de vie. Se battre contre cela, c'était une de ses motivations, pas la principale, certes, mais elle occupait une partie importante dans son plan de vengeance. Vengeance, dure et froide, une rancune douloureuse encrée dans son âme la poussait à combattre cette tyrannie nouvelle qui terrorisait les pauvres Vénitiens obligés de la subir. Vieux, Adultes et enfants faisaient à présent parti de cet immonde complot trop compliqué à comprendre, la vie ou la mort, la résistance ou la colaboration, comme au bon vieux temps. Elle se rappelait vaguement le mal qu'elle avait eu pour trouver une société secrète comme celle dans laquelle elle se trouvait, ne pouvant parler à personne de ses craintes, personne de sûr s'entend, car dans les temps qui courent, la confiance n'existait plus, la délation avait prit la place et tronaît fièrement dans les esprits les plus faibles qui voulaient se faire une place dans les petits papiers del Padrino. Quel enflure, ce type, par ailleurs.

Aspirant une goulée d'air, la jeune blonde s'autorisa un rapide coup d'oeil à sa montre, il était quatorze heures trente, l'homme ne devrait plus tarder. Le point de rencontre avait été fixé ici pour une simple raison, c'était un endroit plutôt tranquille et peu fréquenté, de plus le temps était idyllique, un soleil chaud, un ciel dégagé, une légère brise qui soufflait agitant ses boucles dorées. Un beau jour de Juin en Italie, parfait pour une première rencontre... Le ventre un peu noué, Ren réflechissait beaucoup au caractère de son futur acolyte, elle qui travaillait d'habitude toujours seule se voyait confier une mission en équipe. Ne vous méprenez pas, elle n'a pas accepté si facilement, voyant dans ce rendez-vous un sexisme sans nom destiné à supprimer sa liberté, et puis de toute façon, c'était invraisemblable car elle était totalement capable de se débruoiller avec ses propres moyens. Oui, Remna était comme cela, fière, orgeuilleuse, toujours en quête d'admiration, elle voulait prouver au monde sa valeur, prouver qu'elle était forte et qu'elle pouvait supporter les coups durs de la vie. Elle voyait, en cette rencontre, une preuve de sa faiblesse. C'était stupide, mais hélas, c'était son opinion.

Agitant ses mèches ondulées, la jeune fille se tassa sur ses genoux pour scruter plus précisément l'horizon. Son équipier devait avoir les cheveux bleu-noir et un manteau de pédophile, c'est ce que le chef de La Taupe de feu lui avait expliqué le sourire aux lèvres. Qu'il était classieux et facile à reconnaître. Cependant, le problème, c'est que des types aux cheveux noirs et avec un trench foncé, on pouvait effectivement dire que ça couraient les rues de Venises. Des connards à la recherche d'un peu de chair enfantine, c'était plus que fréquents ici. Pour plus de sureté, elle s'était mise d'accord pour un mot de passe, une chose qui pouvait passer pour naturelle, histoire de ne pas se faire grujer par n'importe qui. " Je prend 500 billets " devait elle dire, et s'il s'agissait bel et bien du bon homme, ce dernier devait répondre : " en cash ou en liquide ? "
Car oui, tout comme les pédophiles, les prostituées couraient également les rues.

La grande horloge du Camanile sonna, une fois, deux fois. C'était l'heure exacte passé de dix minutes et toujours pas de pédo au cheveux noirs. Il ne manquait plus que cela, un assossié qui ne soit pas ponctuel. Tout ce qu'elle détestait. Ramenant ses genoux contre son torse et contre sa poitrine innexistante, Remna soupira tout en grommelant. Combien de temps allait-elle devoir attendre... ? Telle la gamine exitée, elle n'en pouvait plus, voulait absolument renconter cet homme avec qui elle allait faire équipe, mais si, de l'extérieur, le sentiment qui se portait sur son visage était tout autre. De l'animosité peut être ?
Ren cherchait à présent une activité qui lui aurait permit de se distraire, elle fouilla dans sa petite besace et n'y trouva rien de vraiment interressant. Son stylo sarbacane, quelques produits intimes, et son habituel flacon de vernis. Bien évidement, elle porta son choix sur le liquide pourpre et commença soigneusement à s'enduir les ongles avec. Elle avait des gestes précis et rapides, comme si elle avait fait cela toute sa vie. Le truc c'est que c'était effectivement le cas. La manie de Remna, c'était de se barrioler les doigts de couleurs diverses et variées, assorties à ses humeurs. C'était du pourpre aujourd'hui.

Elle ne s'aperçu pas tout de suite de la présence de l'homme qui venait de se poser à son côté, il faut dire qu'elle lui tournait le dos, trop occupée à prendre soin de ses mains de pianiste. Ce n'est qu'après avoir perçut le son d'un raclement de gorge sonore qu'elle percuta et se retourna en vitesse, marquant sa peau d'une épaisse ligne rouge à cause de son innatention.
La beauté du personnage qui se trouvait à présent en face d'elle la laissa muette. C'est.. indescriptible.. cette.. couleur de cheveux. Un peu bleu, sombre, une allure folle et une présence indégnable. C'était tout simplement exitant, car tellemnt mystérieux et nouveau. Refermant la bouche comme si de rien n'était, elle s'empressa de remettre le flacon à sa place afin de pouvoir interrogé l'inconnu plus rapidement. Inspirant un bon coup, elle s'approcha de son oreille avec une jolie moue féline et aguicheuse et d'une voix sensuelle, elle chantona :

Cela fera 500 billets, si tu le désires ♥

Attendant avec encore plus d'impatience, elle priait le ciel pour que cet homme soit le bon, après tout il était largement temps et puis il dégageait une espèce d'aura qui la fascinait. Elle qui parvenait la plupart du temps facilement à déchiffrer les gens, se retrouvait impuissante face au visage impassible de ce bel homme au teint pâle, aux yeux profonds, aux prunelles fauves, à la beauté somptueuse. Et bien sur, au long manteau noir de pédophile...


[c'est un peu court, je sais, mais je bloquais un petit peu sur le début. Tu peux me fouetter si ça ne te plait pas ]


Dernière édition par Remna Solis le Mar 20 Juil - 6:09, édité 1 fois
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Loin du froid de Décembre ~ ANDY Vide
MessageSujet: Re: Loin du froid de Décembre ~ ANDY   Loin du froid de Décembre ~ ANDY Icon_minitime1Ven 9 Juil - 3:39




    Loin du froid de Décembre ~ ANDY AiIcon Loin du froid de Décembre ~ ANDY Icon_gil6
    Oh my God, this hurts like hell
    I had that dream again where
    I was lost for good in outer space
    Tell me, doctor, how to shake
    A waking nightmare that is only
    Worse when I am sleeping
    « Un autre café s’il vous plait »
    qu’il avait ajouté, un sourire charmant au passage de la soubrette. Un rougissement de cette dernière puis elle s’en alla, sa jupe virevoltant, son plateau plaqué sur ses seins. Une autre clope d’allumée, la 5ème depuis le début de la journée, et il regardait les gens passer.
    S’il avait bien quelque chose qu’il haïssait en ce moment même, c’était bien le mouvement uniforme la foule, se balançant d’avant en arrière. Comme une vague. Beaucoup trop parfaite.

    Le chef avait été clair ; pour plus de discrétion, elle était habillée pour se fondre dans la masse. « Parce qu’on veut pas qu’elle soit remarqué, tu comprends Andy ? » Ouais Ouais , biensûr qu’il comprenait ; il était pas non plus con quoi . Ils étaient tous les deux dans la même merde quoi. Sauf que là, sur le moment…il se demandait un peu comment il allait la reconnaître, la « partenaire ». Fondre dans la masse…Pratique comme technique quand on est un tireur d’élite, pas quand on recherche quelqu’un avec qui on allait collaborer. Pour peu de temps, certes, mais collaborer tout de même. Aspirant une autre bouffé de ce délicieux poison qui devait certainement lui pourrir le foie et tous les organes dans les environs, il se demandait combien de temps cette mascarade allait pouvoir bien tenir. Andy, il était connu pour justement, changer de partenaire assez souvent. Pas qu’il ne s’entendait pas avec, jusque que ces derniers ne duraient pas longtemps.

    Le plus prodigieux avait tenu 2 mois. Un brave petit gars aux yeux gris.

    De toute façon, il n’avait jamais aimé travaillé en doublette. Il y avait plus de chair, donc plus chiant à cacher et donc plus de risque que l’un des deux se fasse descendre. La dure loi de la vie à Venise au 23ème siècle après J-C. Et puis , de toute façon, il voulait se venger en solo. Du Parrain, de ce connard de Parrain qu’il lui avait niqué sa vie. Enculé de 1 rang qui avait osé toucher la tête de Connie. Tiens, sa main venait de ruiner son paquet de clope…Bah on s’en fout, il en a plein.
    Un sujet qu’il ne fallait absolument pas parler avec lui : son passé, Connie , le Boss. C’était aussi simple que ça. Pourtant, Andy n’était pas quelqu’un de très colérique. Non lui, c’était plutôt des regards froids aux premiers temps puis, si la relation avançait dans le bon sens, c’était de légers sourires, très discrets. Parce qu’il ne pouvait se permette de sourire – ou alors dans certaines circonstances, voir la soubrette à la mini jupe plus haut- ; c’était devenu comme une habitude de laisser son visage froid. De toute façon, il était détruit de l’intérieur, alors le bonheur, il savait pas le mimer. Non, lui était plutôt du genre « J’ai mal, mais crève pour que je te le fasse voir. » On était au 23ème après Jesus-Christ, hein !

    Regardant l’énorme horloge installée sur la place San Marco, l’aiguille pointait le 11 heures, et toujours pas le de beauté gracieuse à l’horizon. « Beauté gracieuse d’une félinité sans égale, dommage que tu sois Gay Andy, cette fille est un pur canon. » Se levant, il jeta l’argent du 2 ème café engloutis depuis 8 heures du matin et prit le chapeau noir qui ne le quittait jamais de dessus la chaise de gauche. Il sourit face au tic machinale de le mettre sur sa tête même avec un soleil digne de la plus grosse canicule de tous les temps. Bon, si elle ne venait pas à lui, ce serait donc l’inverse. Luttant tant bien que mal avec la vague de monde , il arriva sur l’espèce de rond point au centre de la place.

    Bon , là, si c’était pas elle, il allait sérieusement envoyer chier le boss . Des boucles ondulés, un corps menu et une robe rouge sang, la créature se faisait les ongles. Comme ça ? Andy arqua un sourcil. Etrange personnage que cette femme, m’enfin. Face à l’agacement que son activité du moment suscitait chez Andy, ce dernier confirma sa présence d’un raclement de gorge, bien viril tiens. La fille bougeait, se tourna .

    Ma première chose qu’il vit d’elle fut la profondeur immense et illimitée de ses yeux bleux . Vint ensuite la derscription de tous ses traits d’un délicatesse sans pareile. Telle une poupée , elle était tout simplement parfaite. Le chef avait eu parfaitement raison, cette femme était vraiment plus qu’attirante…elle était fantasme. Et toujours le blond de ses cheveux qui lui revenait en plein cœur. Comme Connie .

    Elle s’approcha , son parfum flottant dans l’air comme une saveur exquise, lui susurant ces mots doux tant attendus.

    • « Cela fera 500 billets, si tu le désires ♥»


    Bingo. Andy sourit, et posa une main dans son dos , la rapprochant considérablement de leur corps. Espace presque clos entre eux.

    • « En cash ou en liquide Darling?»

    Qu’il lui susurra à son oreille d’un ton d’autant plus sensuel qu’aguicheur.
    La fille était bien celle qui allait être sa coéquipière pendant un bout de temps et quelque part, il en était heureux. Etait-ce dû à la situation plus que délicate de leur corps serrés ou l'air remplis de son parfum, il n’aurait su le dire sur le moment. Tout ce qu’il savait c’est qu’elle s’était écartée, un sourire aux lèvres.

    • « Andy O’ Summer ; enchanté Beauté »


    Le soleil était plus qu’haut dans le ciel quand il lui avait révélé son nom. Quittant précipitamment son chapeau, il s’en servit comme éventail, lutant contre la chaleur d’une journée aussi chaude. Ses cheveux ruisselaient de gouttelettes.

    • « Si ça ne te gène pas , on pourrait aller boire un coup ? Il fait une chaleur à crever ici. »


    Ainsi avait commencé la rencontre entre un loup solitaire et une exquise princesse. Etrange relation .

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Loin du froid de Décembre ~ ANDY Vide
MessageSujet: Re: Loin du froid de Décembre ~ ANDY   Loin du froid de Décembre ~ ANDY Icon_minitime1Mar 20 Juil - 6:08

Une main se posa doucement dans son dos, et le contact de cette paume encore inconnue l'électrisa. Cet homme, si mystérieux. Son expression faciale en disait long et Remna l'identifia rapidement comme le genre salaud manipulateur, fourbe et malin comme un singe. Elle ne fut cependant pas surprise den arriver à ces conclusions, c'était les revendications de base pour réussir à pénétrer dans l'association des rebelles. Les lèvres masculines et fines du beau mâle se dessinaient en un sourire narcois, d'une voix tendre et féline, il murmura à l'oreille de la demoiselle conquise la réponse au mot de passe de vérification.

Bingo, c'était le bon.
Remna, agitant ses boucles blondes, esquissa un sourire ravi. Elle n'avait eu qu'un espoir en apercevant ce brun ténébreux assis à côté d'elle, c'est qu'il s'aggisse bien de son nouveau...binôme. Bizarrement, ce terme ne l'effrayait plus tant que cela. L'exitation d'une nouvelle et charmante rencontre était bien décidé à dominer le reste de ses émotions, et l'angoisse qui l'habitait par rapport à un travail en équipe s'évapora lorsque le jeune homme ouvrit la bouche.

« Andy O’ Summer ; enchanté Beauté »

Andy, andy. Elle repensa à ce viel album qu'elle avait trouvé dans les plus vieilles malles de la maison de sa grand-mère. Il avait appartenu à la soeur du grand-père de son père, ou quelque chose du genre, et la mélodie de la chanson lui revenait petit à petit dans l'esprit. Chou, Andy, dis moi oui, cette fois ci.... Taquine, elle s'amusa des paroles qui s'affichait avec une extrème clareté dans son cerveau. Dis moi oui, chéri... Se rapprochant un peu plus de l'objet qui ravivait ses souvenirs, la délicieuse blonde regardait perler de fines gouttelettes de transpirations sur ce visage angélique. Qu'il était beau, c'était hallucinant. Il avait cette lueur dans le regard, cette expression terrifiante et pourtant si attractive qui tourmentait à chaque fois les pauvres jeunes filles pures et chastes, pure et chaste, qu'elle n'était, elle, absolument pas. Ricanant dans sa barbe de ce nouveau jeu dans lequel elle venait d'entrer, Remna décida que binôme ou pas, cette rencontre allait devenir pour le moins, plutôt amusante...

« Si ça ne te gène pas , on pourrait aller boire un coup ? Il fait une chaleur à crever ici. »

Ren fit oui de la tête, simplement. Si elle avait ouvert la bouche, si elle avait décollé ses pulpeuses lèvres à cet instant là, un trop gros flot de parole aurait jailli sans qu'elle puisse l'arreter. C'était son côté groupie écervellée qui revenait à la charge et pour ne pas passer pour une idiote dès le premier jour, elle devait réussir à se maitriser. Rangeant son necessaire à manuncure dans sa petite besace, la jeune demoiselle se releva avec une grâce de ballerine. Faisant tournoyer sa robe rouge d'une jolie manière, elle n'accorda pas le moindre regard à l'irresistible créature qui se trocuvait derrière elle, non pas parce qu'elle voulait d'une quelquonque manière se faire désirer, mais tout simplement car elle voulait prendre les devant. Femme fière et féministe jusqu'aux bouts de ses ongles peints. Elle lança d'une voix chantante par dessus son épaule :

« Alors, tu viens ? »

Reprenant sa marche avec une allure féline, souple et délicate, la jeune blonde se mit à penser à l'histoire de cet Andy. Qu'est qui l'avait amené à travailler dans cette association, avait il une vengence secrete à assouvir ou quelque chose du même style ? Ou tout simplement, regrettait-il l'assention du parrain, et si oui, pourquoi ? Tant de détails qui intriguaient Remna, elle curieuse à 'extreme, ne pas tout savoir tout de suite l'irritait au plus haut point. Mai bon après tout, elle était bien résolue à mener sa petite enquête.. Décrochant son regard du vide pour revenir à la réalité, elle entraina son partenaire vers une petite ruelle qui menait à un café sympa, souvent méconnu des mafieux de base, l'endroit était assez selectif et offrait une agréable ambiance, un peu libertine, tout comme elle aimait. La ruelle était étroite et joueuse, Ren fit volt-face histoire de tomber nez à nez avec Andy. Elle sussura, minaudeuse, d'une voix sensuelle mais pas trop aguicheuse :

« Excuse moi si on est un peu... serré ici. Mais on arrive bientôt, je te le promets. »

Plongeant ses pupilles turquoises dans celles du jeune homme, elle ajouta sur son visage poupin un sourire radieux et, d'un geste rapide, se retourna et continua son chemin. Après quelques minutes de marche en plus, elle arriva enfin à destination et prit son temps pour frapper. Manipulation hautement réfléchie pour que les corps des deux jeunes gens se frôlent, avant d'entrer. La porte en bois s'ouvrit sur un bar chaleureux, quelques personnes y étaient encore attablées mais toutes avaient relativement terminées leurs repas. Très bien, comme ça, ils seraient seuls. Elle héla aimablement un serveur et, faisant papilloner ses paupières, lui demanda :

« Bonjour, serait il possible d'avoir une table pour deux s'il vous plait. »

Le jeune homme, visiblement ravi de la présence de Remna dans son bar lui sourit, mais fut contraint de refuser la proposition de la demoiselle.

« Bella, je suis désolé, mais on va fermer... »

« Nous avons de quoi payer, et plus. Oh monsieur, s'il vous plait, c'est notre premier rendez-vous... »

Elle leva les yeux vers l'homme et lui lança le fameux regard de chien battu, jusqu'a ce q'il cède, l'air résolu.

« Ma, je ne peux rien contre l'amore. Allez vous installer là bas, dans le coin. »

Remna le gratifia d'un sourire chaleureux et s'empressa de s'exécuter. La table en question était placée juste devant un fenêtre qui donnait accès à un petit jardin verdoyant. Elle s'assit sr la banquette confortable qui entourait le plateau et observa Andy faire de même. Elle souriait toujours, mais pas de la même façon, son expression s'était muée de telle sorte que son visage n'exprimait plus qu'une seule chose, le défi. Après tout, elle avait dit, devant son inôme, qu'il s'agissait d'un rendez-vous, que c'était, de l'amore, non ? Effrontée et exitée au possible, elle attendait de voir la réaction de son partenaire. Elle voulait à tout prix savoir si ce charmant jeune homme qui lavait appelé beauté était interessant, ou non. Allait-il se prendre au jeu, ou pas ? Et que pensait-il, là, tout de suite ? Tant de questions ou elle n'avait pas encore de réponse, et elle mourait d'envie de le savoir. AGitant ses boucles blondes, elle observa longuement le visage impassible de la personne qui se trouvait en face d'elle. Andy...

« Ma que, les amoureux, qu'est ce que je vous sert ? »
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Loin du froid de Décembre ~ ANDY Vide
MessageSujet: Re: Loin du froid de Décembre ~ ANDY   Loin du froid de Décembre ~ ANDY Icon_minitime1Sam 2 Oct - 8:45

Loin du froid de Décembre ~ ANDY V7va8


    Et elle descendit son regard vers son sac, rangeant les quelque affaires trainant sur le rebord du lieu de rendez-vous pour se relever avec une grâce digne des plus grandes danseuses. C’était étrange, cette sensation qui tiraillait le ventre de Andy ; comme un jeu dangereux auquel il se serait adonné sans en être vraiment sûr. Et elle tournoyait, faisant virevolter sa robe comme si la beauté qu’incarnée son partenaire n’avait pas atteint son maximum.Biensûr, lui ne laissait rien paraître. Ce n’était pas demain la veille qu’il allait lui avouer qu’elle avait un charme incroyable…De toute façon, cette dernière devait largement être au courent des sensations qu’elle procurait à l’autre sexe vu la manière avec laquelle elle lui parlait, la voix incroyablement aguicheuse.

    • « Alors, tu viens ? »


    La première chose que pensa Audy en cet instant fut : On se tutoie ? Il fallait dire que lui et les relations humaines…faisait 343246546,43. 343246546 parce qu’il ne trouvait en d’autre que peut de chose nécessaire à mener à bien son ascension vers son but, à savoir la chute du parrain, et 0, 43 parce que malgré le froid et l’insensibilité qu’il présentait, il n’en restait pas moins humain. De tous les humains qu’il avait côtoyés, Connie avait été le seul et cela lui avait suffit…Sauf que cette femme si fièrement perchée sur ses talons avançant droitement dans la rue avait ce quelque chose qui terrifiait Andy. L’assurance la plus solide qui soit. Andy ne comprenait pas ce sentiment, trop vite enrobé dans la furie de tuer l’odieux personnage responsable du traitement de son maître. L’assurance, c’était être certain, avoir tout sous contrôle, et Andy haïssait cette chose. Personne ne pouvait se prétendre dieu, personne n’avait le droit de contrôler les choses à sa guise et alors qu’ils entraient dans les ruelles devenant de plus en plus serrés il la tuait presque du regard. Elle se retourna incroyablement proche de lui si bien qu’il pouvait sentir son parfum lui remplir les narines.

    Elle jouait et semblait adorer cela ; lui aussi pour tout dire. Jouer, jouer pour tromper les apparences ou pour se cacher. Jouer pour trouver la faille, pour utiliser. Les gens sont tellement imbéciles. Alors il allait jouer, ça avait beau être rapide, mais qui s’en fichait.
    Leur corps se frôlait alors.

    • « Excuse moi si on est un peu... serré ici. Mais on arrive bientôt, je te le promets. »


    Et toujours ce ton mielleux. Il en était sûr, s’ils continuaient ainsi, ça allait être vraiment intéressant. Leur visage se touchaient presque, et elle scrutait quelque chose dans ses yeux. Que comptes-tu voir ? Il n’y a rien tu sais ; c’est le vide total mais toi tu ne peux comprendre. Après tout, tu ne l’es pas. Se tournant, ses cheveux volèrent aux vents alors qu’elle continuait son ascension .Et encore une danse des corps alors qu’on ouvre la porte. Un bar tout ce qu’il y a de plus banal .Il scrute l’endroit, alors qu’elle lance une autre de ses répliques d’un ton doux.
    Ils entrent.

    • « Bonjour, serait il possible d'avoir une table pour deux s'il vous plait. »

    • « Bella, je suis désolé, mais on va fermer... »


    Complétement deconnecté de la conversation, il fronça les sourcils. C’est quoi cette impression de dejà vu ? Le sol avec ses planches vernis, ces immoncités sur les murs…Il n’aima pas vraiment ça. Son regard vagabondant dans les allées, cherchant quelque chose…Mais quoi ?

    • « Nous avons de quoi payer, et plus. Oh monsieur, s'il vous plait, c'est notre premier rendez-vous... »

    Et ça fait un soudain « tic » dans la tête du brin. Avec de grands yeux, il la regarda…non la dévisagea.
    Depuis quand …HEIN ?

    L’homme sembla soudainement comprendre, pauvre con. Il n’avait pas l’air d'avoir vue l’air totalement ahuri d’Andy qui partait à sa suite de Renma…Dans le genre, « WTF… » Il y avait pas mieux. Et elle s’étendit sur le grand canapé en cuir, ses formes bien mise en valeur. C’est un defi , son regard le transcrit.

    Et il la regarde et sourit. Sauf qu’en plus d’être rare, les sourires d’Andy…c’est de l’or. Bref, ce mec est un dieu absolu quand il sourit. Il s’assoit de même, enlève sa veste et se poste avec classe sur le canapé, tout près d’elle. Elle ne sait pas où est-ce qu’elle a mit les pieds, pauvre enfant. Leur corps sont si proches qu’un silence règne en maitre absolu dans la pièce. Les autres couples se retournent pour les voir, les femmes rougissant. Certaine gloussent même, Andy fier du résultat de sa personne sur la gente féminine Des fourchettes tombent, des serveurs se prennent les pieds dans le tapis tant leur influence est divine. Sa main se pose alors sur ses lèvres, à elle, alors que l’autre se perdant dans ses cheveux. Il veut voir sa réaction, la pusion de ses yeux face à lui.

    Leur relation est si spéciale.

    Il se penche alors, avance rapidement ses lèvres des siennes…Puis reste ainsi, les yeux ancrés dans les siens.

    • « Ça fait mal, de ne pas avoir ce que tu veux, hein ? »


    Et il sourit, regardant le visage de soie lui répondre. Les gens n’ont toujours pas bougés, la tension est montée d’un cran, maintenant les souffles sont saccadés. Ca fait mal…hein, Andy ? Et la bile qui t’enserre la gorge, ton visage devenant subitement sinistre. Tu hais ce comportement, hais les personnes ainsi faite, et pourtant… Tu joues, c’est misérable. Tu retombes sur ta chaise, le visage tourné vers la fenêtre. Pitoyable.
    Et la dernière conversation qui te revient en tête.

    « JE REFUSE ! ARRETE DE DIRE N‘IMPORTE QUOI ANDY ! TU ES MA CHOSE…Tu n’es qu’à moi ! …Alors je refuse le fait de te voir partir ! C’EST UN ORDRE !»

    Ca fait mal, l’absence.
    Tu la regardes, un mélange de dégout et d’une chose que tu ne connais pas encore.

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MessageSujet: Re: Loin du froid de Décembre ~ ANDY   Loin du froid de Décembre ~ ANDY Icon_minitime1

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