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 À Venise, l'eau est froide et sale. {PV Giovana}

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Halloween V. Zucca

Halloween V. Zucca


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MessageSujet: À Venise, l'eau est froide et sale. {PV Giovana}   À Venise, l'eau est froide et sale. {PV Giovana} Icon_minitime1Sam 9 Oct - 8:55

Chapitre I : Les maffieux sont d’adorables bisounours et le destin aime balancer ceux qui ne savent pas nager dans un canal.
À Venise, l'eau est froide et sale. {PV Giovana} 3-3 À Venise, l'eau est froide et sale. {PV Giovana} 39162

Vous ne le saviez pas ? C’est étrange. Ils sont pourtant adorables les toutous du parrain, regardez : Le truc, c’est de racketter les magasins, un achat de services comme un autre, les chanceux volontaires gracieusement désignés comme élus voient leurs concurrents non bénéficiaires de l’offre se retirer du marché assez rapidement. Et il arrive parfois que les dogues du dictateur vénitien fassent plus qu’une simple casse dans les commerces non protégés, parfois, ils évitent à leurs clients quelques désagréments liés aux mouvements de quelques petits rebelles voulant mettre le bazar dans les magasins.

Non. En fait, si une bande d’armoires à glace s’est lancée à la poursuite d’un innocent petit gars aux longs cheveux de blondasse, ce n’est dû qu’à une chose : Quand on est recherché par environ quinze pourcent de la population de Venise, on n’entre pas dans une boulangerie en hurlant, le visage couvert d’un charmant masque en plastique représentant une citrouille. Et l’on ne réclame pas un croissant, des chupachup à la pomme verte, un pain de campagne pas trop cuit (non, pas celui-là madame, celui à gauche, là ! C’est une baguette ? Mais je m’en lustre l’asperge madame !) ainsi que le contenu de la caisse. Ou bien on fait preuve d’un minimum de réflexion et l’on dissocie les demandes. Mais quand Halloween à faim, il ne pense pas à ce genre de détails. Après tout pourquoi commencer par payer –et avec quel argent ?– un croissant, des chupachup à la pomme verte et un pain de… Une baguette, excusez-moi, si c’est pour sortir et revenir demander la recette du jour ? Non ? Vraiment, s’il avait agi de cette manière, son argent n’aurait fait que changer de main le temps qu’il sorte de la boulangerie pour manger son croissant et mette son masque. En plus, il n’aurait sûrement pas eu le temps de finir son croissant et de se laver les mains avant de mettre son masque (technique ultime pour ne pas être identifié, By Halloween : Ne pas laisser d’empreintes grasses sur le masque… Comme s’il ne risquait pas de se faire capter, rien qu’avec le choix du masque.) étant donné qu’il était presque l’heure de la fermeture.

Le plan avait bien marché, la boulangère avait hurlé pour appeler son mari, une espère de gorille à la pilosité étonnement développée (était-ce donc ça, ce truc dans le croissant ?) et au bulbe crânien inversement proportionnel à la bedaine. Après trois lancer d’objets plus ou moins identifiés comme des bocaux en verre contenant des dragibus et des rouleaux de réglisse, le vil malfrat s’était saisi d’un paquet de farine et lançait BROUILLARD (C’est super efficace !). Sauf que quand on est un groupe d’armoires à glace à la solde de Môsieur le-plus-haut-dans-la-hiérarchie-vénitienne, on apprécie pas forcément de voir un nain balancer de la farine dans la meilleure boulangerie du quartier, surtout quand il rend imbouffable les sandwiches jambon-gruyère qu’on avait l’intention de s’avaler. Donc on attrape le gosse qui s’amuse follement et l’on essaye de le traumatiser un peu en lui agitant un cran d’arrêt devant le nez. Halloween, il devrait être habitué à ce genre de trucs, mais pas moyen… Essayez, vous, d’être immobilisé par un type qui fait le double de votre taille et le triple de votre largeur, d’avoir un truc en inox dangereusement coupant pointé entre les yeux et un boulanger qui demande des dommages et intérêts. Cette blondasse là, c’est peut-être une weshwesh caïllera, mais c’est pas pour autant qu’il ne veux pas rester en vie, et en un seul morceau, alors il applique une méthode pas forcément infaillible, mais qui marche tant que le maffieux sauvage rencontré dans les hautes herbes ne capte pas que le gosse à sa tête mise à prix et qu’il pourrait acheter l’équivalent d’un mois de sandwiches Jambon-gruyère avec la récompense ; la méthode en question consiste à laisser couler quelques larmes de crocodile en se débattant un peu et en répétant des « Désoléjeleferraisplusjamaisj’aieutorj’aicinqsoeurstroisfrèresetuncochond’indeànourrirsyvouplémeléssépacreverjerépareraisjenetoyeraisjsuistrojeunepourmouriiiir ! » en partant sur les aigus à la fin. HAHA ! Bingo ! Et voilà que l’on relâche l’étreinte, et qu’il ne faut qu’un instant à cette teigne de Zucca pour se dégager, donner un coup là où ça fait mal et s’enfuir comme un lapin en tirant la langue.

Venise et une ville idéale pour se perdre, heureusement que depuis qu’il y vivait, Halloween n’avait eu cesse d’en parcourir les ruelles. Il devait être assez dur de trouver une personne aussi douée que lui pour fuir. Hop, hop, on passe ce pont, on tourne dans cette rue.. ; Tiens donc, si nous utilisions ce fil à linge pour monter sur les toits ? Hop, comme c’est amusant de courir sur les tuiles ! Ça l’est tout de suite nettement moins quand notre crétin national marche, évidement sur LA tuile qui glisse, et se casse la gueule. Deuxième étage, heureusement qu’il y a des canaux à Venise, sans ce petit plongeon dans les eaux pas si claires que ça, la blondasse aurait prit le risque de casser son bras… Ho, attendez, c’est quoi ces bulles là ? Haha, c’est génial, il glougloute le nain, ha, c’est vrai qu’il nage avec la grâce de la cocote minute en rut… Mais le plus extraordinaire, c’est qu’il arrive à rester à la surface alors que son bras droit doit peser facilement un quart de son poids et que ses mouvements ressemblent plus à la macarena d’un type bourré à des mouvements de brasse… Pour arriver au bord, il fallut à la citrouille à pattes le temps qu’un gamin de six ans sans brassards met pour faire cinq longueurs dans le bassin de 25 mètres.
Arg, et l’épaule qui fais des siennes… Certaines pubs dans des journaux vantent les mérites de certaines prothèses, capables, selon le publicitaire, d’arrêter des obus d’une seule main, à peu de chose près. Halloween, son bras c’est le genre de camelote qu’on pourrait trouver dans une pochette-surprise, pas étonnant donc de voir que parfois, il y a des petits problèmes, au niveau du raccord entre le métal et la chair de l’épaule par exemple… Suite à un choc ou à une mauvaise utilisation, il se peut que la chair en question veuille se désolidariser du métal, occasionnant douleurs et saignements. Telle était l’explication de l’espèce de tache rouge qui ornait maintenant la chemise dégoulinante du maniaque des cucurbitacées. Oui, même à Venise au XXIIIe siècle, l’eau, ça mouille. C’est donc un gosse trempé qui s’éloigna canal, malgré un état des plus pitoyable, il fallait bien finir de semer ses adorables bisounours de mafieux. Non, mais qu’est-ce que vous regardez ? Vous avez jamais vu un type tomber dans un canal ?

[HRP : Enfiiiin ! Je l'ai faaaaait \o/ Hum, parcontre, j'ai écrit ça sans avoir de lieu précis en tête, j'espère que celui-là convient...]
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MessageSujet: Re: À Venise, l'eau est froide et sale. {PV Giovana}   À Venise, l'eau est froide et sale. {PV Giovana} Icon_minitime1Jeu 21 Oct - 6:13

    Une belle journée... oui une super belle journée : c'était ce que notre Giovanna vivait d'après ses propres mots. Mais sérieusement, pouvait-on sincèrement parler de beauté ici à Venise? Autrefois peut-être, lorsque la ville était connue pour ses monts et merveilles, lorsque l'on y faisait de grandes fêtes, que ses carnavals étaient réputés, que les gens du monde entier désiraient venir, que les amoureux pullulaient dans tous les recoins de rues... Une belle époque, là au moins, le mot était juste. Mais aujourd'hui... Où étaient les amoureux qui roucoulaient dans les coins de la ville sur les gondoles, où était le beau ciel bleu, et les étrangers avec leurs appareils photos et leurs sourires? Tout cela n'existait plus, tout cela avait disparu depuis que le grand manitou avait fait main basse sur la ville, depuis qu'il avait coupé les ponts avec l'extérieur, depuis que tous les habitants vivaient en autarcie par rapport au monde. Mais alors, comment elle, ce petit bout de femme faisait pour trouver la force de sourire, la force de trouver chaque jour plus beau? Le ciel était toujours gris, presque pluvieux. Le chant des oiseaux avait été troqué pour le bruit des balles de révolvers qui volaient à tout va... c'était tristement quotidien. Le pire était dans nul doute dans la profession de notre jeune femme. Infirmière, elle voyait le mal que causait cette situation : elle soignait aux mieux les blessures qui étaient présentés aux hôpitaux, soutenant les médecins qui devaient faire face aux amputations à cause d'explosions, et ainsi de suite... Elle, était en première ligne. Elle était aux côtés des malades et des blessés qu'importaient les situations. Les piqûres, les soins après des opérations, éponger le sang, changer les draps de ceux qui venaient de succomber à leur mal... C'était un travail psychologiquement difficile qui aurait pu en démoraliser plus d'un. Mais Giovanna? Non.

    Pourtant quand on la regardait, elle ne payait pas de mine : mince, fragile, ne se démarquait pas plus que cela des autres jeunes femmes - ni trop belle, ni trop moche. Elle souriait presque tout le temps ou bêtement, à croire elle venait d'un autre monde ou qu'elle ne réalisait pas ce qui l'entourait. Dans tous les cas, il était évident qu'elle ne regardait pas l'univers avec le même regard que tout le monde. Giovanna se donnait à fond dans tout ce qu'elle entreprenait, elle le faisait avec passion et sans arrière pensée. Raison pour laquelle elle se retroussait les manches et fonçait... enfin... à sa façon.

    Ce jour là, notre petite demoiselle ne travaillait pas, enfin un jour de repos car la vie au boulot était impossible, surtout ces derniers temps. Elle pouvait s'occuper d'elle ou plutôt de son frère en réalité. Alessio se donnait beaucoup de mal dans son travail, être un flic dans une ville aussi pourrie que Venise, n'était sans doute pas de tout repos. Pour cette raison et pour tous les efforts de ce dernier, elle souhaitait lui faire un bon repas, une bonne surprise pour son retour à la maison, comme toute bonne ménagère. Héééééééééé oui... Gio était une véritable parfaite épouse qui se donnait à fond même dans une cuisine. Assez pathétique pour la révolte des conditions féminines, non? Les femmes des années 60 se mettraient les mains sur la tête. Toutefois, elle n'était forcée de rien, ce n'était que son amour de vouloir aider les autres et de bien faire qui parlait, quit à trop en faire justement.

    Toute pimpante et souriante, elle revenait alors les mains pleines, les sacs remplis de quelques légumes, du pain, des fruits, et visiblement un morceau de viande avec diverses épices. Tout cela provenait d'une petite épicerie - et boucherie - modeste du coin, ce qui lui permettait de faire des économies. De plus, elle connaissait un peu le milieu et cela rassurait un peu son frère quand elle sortait - en réalité il n'était jamais rassuré, si il pouvait il lui mettrait un puce pour la retrouver avec un GPS. Prenant alors des petites rues discrètes, elle finit par se retrouver près d'un des nombreux canaux qui parcourraient la ville. Hooo!! Elle aimerait particulièrement faire un tour de gondole sur ses eaux usées... cela devait être amusant non?

    Mais alors qu'elle perdait ses pensées sur les eaux dégoûtantes du canal qui curieusement la faisaient alors rêver, elle se rendit compte que juste en face d'elle il y avait une drôle de tête blonde, trempée jusqu'aux os. Un petit garçon tout mouillé?? Mais où était ces parents? Il allait attraper froid ainsi!!! C'était affreux! Courant alors sous une impulsion philanthrope en direction de cette petite bouille de chien mouillé, elle laissa tomber ses sacs devant lui, s'agenouillant -parce qu'il était petit après tout XD - et posa ses mains sur ses épaules le visage atterré par la situation.


    " Haaaaaaa! Mais que s'est-il passé? Tu es tout trempe jeune homme! Tu vas tomber malade si tu restes ainsi? Où sont tes parents? Où sont les personnes qui veillent sur toi? Tu ne peux pas rester tout mouillé!!! "

    Giovanna qui était d'une nature généralement timide voyait ce défaut balayé lorsqu'elle était emportée par son inquiétude, et cela était sans compter son emportement. Ho diable ce que pouvait dire les passants, une infirmière digne de ce nom ne pouvait laisser un jeune garçon ainsi ouvert à la mort!! Oui, la mort!!! Qui disait froid, disait rhume.. qui disait rhume, disait possibilité d'infection si mal soigné et si mal soigné.... c'était foutu. Ne laissant nullement ce dernier ouvrir la bouche pour faire une quelconque objection. Dans son élan, elle retira son petit gilet pour le mettre sur les épaules du petit quand elle s'aperçut qu'il saignait.

    " Mon dieu! Mais tu saignes!!! Il faut vite te soigner ça!! Tu ne peux pas rester comme ça! Est-ce que tu as mal? Beaucoup mal? "

    Mère poule? Elle avait un côté comme ça la petite Gio... mais que voulez-vous, c'était aussi une dévotion professionnelle. Il était hors de question d'abandonner un pauvre petit gars ainsi à la merci de n'importe quelle maladie!!!
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Halloween V. Zucca

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MessageSujet: Re: À Venise, l'eau est froide et sale. {PV Giovana}   À Venise, l'eau est froide et sale. {PV Giovana} Icon_minitime1Mer 17 Nov - 10:26

Chapitre II : Parfois, on a de la chance, ou presque. Alors il vaut mieux avoir des écouteurs roses à pois bleus.
La chance ? Un truc bien aléatoire pour le jeune Halloween. Après tout, ce n'était qu'une histoire de probabilité, vous savez, le truc qu'il aurait étudié en cours de maths s'il été allé à l'école jusque là. Quoi que... Non, en fait, dans tous les cas, on pouvait parier ( avec à peu près 98,999% de chance de victoire ) que s'il était allé entre les murs sales des lycées vénitiens, Vivian Bataggia n'aurait pas beaucoup travaillé. Peut-être que son aura étincelante, son charisme hors norme, son magnétisme hors du commun (Pardon ? De qui parlez-vous ?) l'auraient poussé en haut de la hiérarchie et il aurait alors pu s'adonner à cœur joie au racket et à l'intimidation de ses chers camarades. Tout bénéfices. Sauf qu'un type endetté (même s'il n'a pas fini sa scolarité...) n'a pas forcément la chance de pouvoir rester dans son établissement. Et puis merde, pour des maths...
Donc, la chance n'était qu'un principe plutôt abstrait et lié au hasard. Point. Certains disent que les trèfles à quatre feuilles, les pattes de lapin, les fers de chevaux ou les écouteurs intra-auriculaires roses à pois bleus (que voulez-vous ? Les superstition évoluent en quelques siècles...) amenaient la bonne fortune à leur propriétaire (après si vous attachiez des pattes de lapin à vos écouteurs roses à pois bleus décoré d'un trèfle à quatre feuille (soixante-trois feuilles marche aussi, mais c'est plus dur à trouver) c'était le must.). Sauf que les seuls végétaux survivant à l'air vicié de Venise étaient quelques géraniums agonisants, quelques arbrisseaux dans la même joie de vivre, et les ficus sur-arrosés et chouchoutés devant le bureau du Parrain (peut-être était-ce des bambous en pot, ou que Il Padrino n'aimait pas les plantes vertes) allez donc trouver un trèfle à trois, quatre ou soixante-trois feuilles dans cet océan de grisaille. Ne parlons pas des chevaux, interdits dans la lagune, ou des lapins, qui s'arrachaient dans les supermarchés au rayon boucherie. Quand aux écouteurs intra-auriculaires roses à pois bleus... Mais, sérieusement, vous voyez Halloween, (symbole de virilité et sex-symbol de son état, je vous le rappelle) avec des écouteurs roses ? Nan, Il devait déjà s'acharner sur son vieux baladeur pour qu'il s'allume afin de pouvoir se faire des séances de « weeeesh, je hurle Immigrant Song à fond à trois heures du matin » et encore quand il avait assez de batterie. Vraiment, limite c'est un mp3 son truc, trois siècles de retard technologique. Et de retard sur son loyer -en infos plus ou moins bidonnées- chez l'autre tarte de journaliste.

Nous disions donc, Halloween pouvait avoir de la chance parfois, même sans écouteurs roses (les siens étaient oranges.). C'était ce qui lui avait traversé la tête en voyant une jeune femme chargée de victuailles s'approcher de lui, l'air affolé. Après bien sûr, on se rend tout de suite compte qu'on a pas de tant de chance que ça quand on percute que le garde-manger potentiel doit se baisser pour être à sa hauteur. Mais tout cela n'est qu'une illusion d'optique, n'est-ce pas ? Car après tout, le jeune Vivian n'a absolument AUCUN problème de croissance, N'EST-IL PAS ? Bon, la madame semble gentille, elle s'inquiète, lui demande où sont ses papa-mamans et en plus elle a du steak dans ses sacs. Halloween, ou plutôt son estomac se laissa entendre. Très discret, comme toujours. « Est-ce que tu as mal ? Beaucoup mal ? » Ho bordeeeeeel. La tête du blond devait valoir le détour, un mélange de désappointement, de déception et de... Le genre de truc qui transforme une expression de beau solitaire mélancolique en un truc vaguement repoussant et pas mal ridicule. Un peu la tête que font Black Star et Death The Kid après avoir rencontré Excalibur. Parce que c'est très blessant de voir que malgré votre capacité à échapper à des gorilles du Parrain, on vous prend quand même pour un gosse. Ô rage, ô désespoir, ô hormones ennemies, ne cesserez-vous jamais de vous laisser attendre ?
Bon, quand on vous pose des questions, la logique et la bonne éducation veulent que l'on y réponde, au lieu de faire une tête bizarre que n'importe qui prendrait pour un rictus de douleur ou pour une prédisposition à l'évanouissement. Sauf qu'il y a encore un bug dans l'équation (diantre, encore des maths.) : Halloween, Citrouillophile, petit, crétin, blo... Châtain clair avec des reflets châtain clair de Venise quand il fait soleil, était aussi logique que bien éduqué. C'est à dire pas tant que ça. Mais c'est toujours bien de faire style « je suis un gentil garçon » quand on rencontre une madame à l'air niais... Pardon, gentil. Surtout si elle a de la bouffe, car ça se saurait si les chupa-chup à la pomme verte c'était nourrissant. Donc, Halloween prit la décision de répondre aux questions qu'on lui posait. Oui, mais quoi ? Réflexion intense, car il ne faut pas sortir un truc qui fasse fuir la madame, ni un truc qui soit totalement que dalle classe en rien. C'est là qu'on voit que le cerveau d'un crétin manchot ça passe pas à la machine, même en programme court, même à dix degrés... Alors imaginez dans un canal plein de... Substances non identifiées, non identifiables et surtout qu'il vaudrait mieux ne pas identifier... Question de santé publique, élémentaire mon cher Zucca, quand on découvre qu'il y a des molécules de trucs chimiques capables de vous faire pousser un œil sur le genou dans les canaux, on ne le dit pas à la population, c'est mauvais pour l'image du gouvernement. Diantre, avec un peu de chance, Halloween verra progressivement ses cheveux se colorer en vert méché de fuchsia, trop dark. Bon, la madame le prend pour un gosse ? Ok, bien. On ne frappe pas les filles, sauf celles qui n'ont pas de kiki. En fait on les castagne autant que les autre parce qu'elles sont fourbes, les filles, elle vous tirent les tifs et vous plantent leurs ongles manucurés dans la chair. Essayez de vivre avec deux sœurs teigneuses et vous verrez comment c'est les filles en vrai. Mais la madame n'avait pas d'ongles peinturlurés de rouge vif et longs de quatre centimètres, donc ça allait, et surtout, il ne se sentait pas en état de foutre son poing dans la gueule de qui que ce soit. C'est formidable ces prothèses bon marché, parfois, on arrive plus à bouger les doigts. Mais ça c'est surtout l'humidité, et le manque d'huile. Bon, il avait du mal avec son bras en toc, et son crochet du gauche était aussi ferme que la poigne d'une limace. Donc, on joue le jeu, la bouffe est sur la balance.

    « - Mon papa il me dit parfois que maman elle essaye de repeindre les nuages au ciel. C'est pour ça que parfois on voit le ciel bleu, mais elle a que des pastilles de gouache bleue et un petit pinceau, alors il reste des nuages et il fait gris. Mon papa, il me dit que ce qu'il faut c'est travailler dur pour lui acheter le plus gros pinceau du monde pour que Maman repeigne les nuage au ciel. Alors je travaille, mais il y a des méchants qui veulent pas que j'achète un pinceau trop énorme alors ils.. Ils sont méchants avec moi... »


Ce gamin est une perle, c'est ce que serait tenté de dire un réalisateur de génie passant dans la rue, sauf que les réalisateurs de génie sont riche, alors ils ont pu négocier leur départ de Venise. Ou bien ils ne traînent pas dans les rues. Mais il faut bien dire, que Vivian imite très bien le gentil gosse un peu abruti.

    « - Ils... Ils veulent pas. Et Papa il travaille aussi, il a un super objectif, il va boire toutes les bouteilles du monde pour fabriquer une échelle transparente qui brille pour apporter le pinceau à Maman. Moi je paye le pinceau et Papa il fait l'échelle... »


Bon sang, cette histoire semble tirée du delirium tremens d'un drogué sous antidépresseurs. Le jeu est bon, mais le texte laisse à désirer. En fait, ce qu'il lui faudrait, outre de la ripaille et une villa sur la Côte d'Azur, c'est un chiffon pour sécher ses articulations, une clé de huit et sa burette d'huile. À la limite, des fringues sèches seraient les bienvenues, surtout vu la puanteur qui se dégageait des eau du canal, mais au pire, on dit parfois que les imbéciles n'attrapent jamais de rhume.

{HRP: Désolée, j'ai mis du temps à m'y mettre, mais prise d'une soudaine inspiration, j'ai fini par sacrifier mes révisions de physique pour écrire... J'ai été pas mal en retard, alors t'as totalement le droit de me laisser poireauter aussi D: }
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MessageSujet: Re: À Venise, l'eau est froide et sale. {PV Giovana}   À Venise, l'eau est froide et sale. {PV Giovana} Icon_minitime1

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