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 Gabriele .|| Le diable au corps, la mort aux trousse, le feu au cul.

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Gabriele A. Cantucci

Gabriele A. Cantucci


Messages : 64
Date d'inscription : 31/08/2010
Age : 29


Police record ~
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Gabriele .|| Le diable au corps, la mort aux trousse, le feu au cul. Vide
MessageSujet: Gabriele .|| Le diable au corps, la mort aux trousse, le feu au cul.   Gabriele .|| Le diable au corps, la mort aux trousse, le feu au cul. Icon_minitime1Mer 1 Sep - 11:57

    Identity

      Gabriele .|| Le diable au corps, la mort aux trousse, le feu au cul. Icongabriele2
        Prénom(s) : Gabriele Alessandro
        Nom : Cantucci
        Surnom : Il Rifiuto [Et on dit merci aux leçons d'italien pour avoir appris ce joliii mot %D]
        Date de Naissance et âge : Né le 1 Novembre 2178. Faites le calcul, il a 22 ans.
        Groupe :  Dans une parfaite logique, sachant qu'il est actuellement recherché et qu'il a quitté la famille, il serait exact de dire qu'on le compte parmi les Banderuole cacciate.
        Nationalité : Italien pure souche ♥
        Manie, habitude, tic : Ses manies ? Ouhlà, y'en a bien trop ! Ce petit salopiaud fume comme un pompier, il adore batifoler par-ci par-là, et se colle contre les gens quand il dort avec eux. Il ne boit pas souvent de l'alcool, mais quand ça lui arrive, il ne peut plus s'arrêter. Se mordille le pouce quand il est nerveux.


    « Si votre ramage se rapporte à votre plumage... »

    Tu es beau. Je dois l'avouer, Gabriele, et même si cela m'agace de le dire, tu es beau. Tu n'es pas non extraordinairement bien foutu, tu n'es ni un mannequin sans défauts, ni un Dieu grec, mais tu es beau. Certes, quelque peu banal, mais tu arrive presque à te démarquer des autres. Presque, j'ai dit. Ne prends pas trop la grosse tête après ce compliment, non plus. Tu as un visage harmonieux, fin, un nez bien au milieu de la figure, des lèvres fines – oui, je sais, dont beaucoup aimeraient profiter – et une barbe naissante sur le menton. Des yeux améthyste, tel l'éclat d'un diamant au fond de tes prunelles. De quoi ? Mais oui, ça te donne un air mystérieux... Attirant ? Oui, tu l'es. Tu as la peau pâle, claire et... Oui, incroyablement douce, si tu veux. Ton si beau visage – mais non, ce n'est pas de l'ironie – est cerné de mèches de cheveux blondes. La clarté du soleil et la douceur de la soie. Tu aime prendre soin de toi et ça se voit. Tu sais parfaitement que la blondeur évoque tout de suite une certaine rareté, et tu en es plutôt fier. Surtout qu'à cette couleur, on associe toujours une certaine beauté. Sais-tu aussi que l'on raconte que le beauté et l'intelligence ne peuvent être associées ? Roh, mais oui, mais oui, tu es intelligent... Arrête de crier et de t'agiter comme ça, tu ne donnes mal à la tête. Laisse-moi donc continuer ton portrait physique.
    Voyons, voyons... Tu es plutôt grand, sans vraiment être gigantesque. Tu te situe dans le haut de la moyenne, et cela te convient parfaitement. Oui, le juste milieu, comme tu dis... Par contre, quand tu dis que c'est cela qui te rend parfait, j'ai des doutes. Tu n'es pas très musclé. Non, tu n'es pas non plus maigrelet, mais tu vois, tu n'atteins pas le niveau de Musclor. Tu n'es pas très large d'épaules, et... Mais oui, tu n'as pas le temps de te muscler parce que tu dois fuir, mais arrête donc de me couper la parole ! Je disais donc, tu es musclé, mais avec modération. De toute façon, le combat rapproché, ce n'est pas ton truc. Alors ce n'est pas si grave si tu n'es pas trop musclé.
    Tu as les doigts fins et longs, et les mains souvent froides. Brr, ce n'est pas très attirant, ça. T'imagines ? Être caressé par des mains glacées, rah, rien que d'y penser, j'en ai la chair de poule ! Comment ? Mais non, ce n'est pas de ta faute, c'est un problème de circulation sanguine, comme tu l'affirme si haut... Bref. Passons, veux-tu ? Je ne vais pas y passer la journée.
    Tu porte souvent des costumes, très classe, comme toujours. Personnellement, je trouve que ça fait très mafieux, mais bon, c'est toi qui voit... Oui, ça met en avant ton charme italien, et ces demoiselles ne peuvent y résister. Ces messieurs non plus. Le col souvent déboutonné, pour te donner de mauvais garçon. Écoute-moi, Gabriele, tu ES un mauvais garçon. N'est-ce pas pour ça que tu es recherché par la mafia ?
    Heureusement que tu es doté d'un charisme sans égal, car si tu devais compter sur ton physique, crois-moi, tu a urais moins de facilités. Mais non, tu n'es pas laid, mais juste... Presque banal. Des blonds, crois-moi, y'en a beaucoup, à part toi. Et je suis certaine que la plupart de ces autres blondinets sont plus agréables à côtoyer que toi. Tiens, maintenant qu'on y est... Si on parlait de ton caractère, hum ?

    « Maybe I'm crazy... Probably. »

    Qui es-tu vraiment, Gabriele ?
    « Qui je suis ? La perfection à l'état pur. »
    Quel prétentieux.
    Tu es doté d'une telle vanité, d'un tel orgueil, que rien que te présence peut suffire à agacer les autres. Tu te vantes devant tout le monde, et cela fait presque de toi un mythomane. Oui, car exagérant le moindre de tes exploits, tu finis par tomber dans le mensonge, simplement pour te mettre en valeur. Comme c'est pitoyable. Comme c'est bas. Mais aucune importance. Du moment que les autres t'admirent. Du moment que l'on ne regarde que toi. Car tu aimes cela, à un point incommensurable. Quel dommage, mon chou, car la mafia te recherche ♥ Te montrer au beau milieu de la foule en criant ta beauté, ton intelligence, et toutes tes qualités serait du suicide. Oh, comme tu dois souffrir, à rester seul dans ton coin, sans personne pour flatter ton ego... Mon pauvre, j'en serait presque attendrie. Tu es également incroyablement et horriblement égocentrique. Égoïste. Arrogant. Narcissique. Présomptueux.

    « Le son de ta voix m'agace. »
    Quel dommage, je n'ai pas fini. Mais si tu veux, je vais dire à tout le monde que tu es intelligent.
    Certes, tu es prétentieux, mais la plupart des qualités dont tu te vante existent vraiment. Parmi celles-là, ton intelligence. Oui, tu es malin, nous ne pouvons le nier. Tu as étudié tout au long de ton enfance, et cela t'as bien servi. Tu connais tes leçons sur le bout des doigts. Grâce à cela, tu sais qu'un mort plus un autre mort égalent deux morts. Cette intelligence te permet également de prendre un certain recul par rapport à la situation. Ainsi, tu évites d'agir sans réfléchir. Sage décision. Tu es doté d'un esprit aiguisé et d'un flair sans pareil, et chaque énigme a une solution pour toi. Bien sûr, tu es parfaitement conscient d'avoir une intelligence supérieure et tu te permets bien de le faire savoir à tes relations. Prétentieux jusqu'au bout. Seulement, je dois l'avouer, tu ne te débrouille pas trop mal, question intellect.

    « Le son de ta voix me devient soudainement plus agréable. »
    Merci. Et arrête de prendre ce ton mielleux. Toujours obligé de jouer le séducteur.
    Hum, oui, de ce côté-là, tu es une vraie bête sanguinaire. Tu alignes les conquêtes, pour ton simple plaisir personnel. Nous sommes entre nous, alors disons-le franchement, tu aimes coucher. La parole enjôleuse et le verbiage haut, tu arrives à séduire n'importe qui – ou presque. Tout ça, simplement pour mettre cette amante – ou amant – d'un soir dans ton lit et en profiter toute la nuit. Puis tu te contenteras de t'enfuir à l'anglaise le lendemain, sans donner aucun retour. Et c'est qu'en plus, monsieur a des goûts particuliers ! Étant très superficiel, tu juges les gens sur leur physique. Si une personne te plaît physiquement, alors c'est gagné, cette personne sera digne de coucher avec toi. Oui. Car comme tu le dis si bien, les gens beaux sont faits pour aller avec les gens beaux. Certes. Et seuls les gens beaux sont 'dignes de coucher avec toi'. Vraiment. Quel enfoiré de prétentieux tu fais. Prétentieux et cruel. Car tu ne fais que dans les coups d'un soir, même si tu promets le contraire à ton amant(e). Tu ne te lances jamais dans de longues relations. Certes, le fait que tu sois recherché peut expliquer ce comportement, mais... Mais je suis sûre qu'en vrai, tu es effrayé. Tu as peur, hein ? Peur de souffrir, n'est-ce pas ?

    « Je n'ai peur de rien. »
    Menteur. Tu as peur de certaines choses, quand même. Même si cela ne t'empêche pas d'être courageux.
    Oui, tu es brave. Tu tentes parfois des choses complètement folles, juste pour le bien de ta mission. Est-ce du courage ou de la stupidité ? Là, j'ai du mal à discerner les deux... Tu vas toujours jusqu'au bout de toi-même, même si la peur te pétrifie. C'est courageux, en effet. Du temps où tu travaillais pour le parrain, tu étais même prêt à donner ta vie pour lui. Eh oui, brave comme tu es, tu es même prêt à te sacrifier. Comme c'est...

    « Parlons d'autre chose. »
    Évite de me couper la parole, je te prie. Mais je l'avais oublié. Tu es sensible.
    Oui. Sous cette cruauté, sous cette vanité, sous ce courage, il y a un cœur. Certes, tu n'es pas non plus fleur-bleue, mais sensible à ta manière. Tu as beau ne pas le montrer, on peut te blesser. Te faire mal. Psychologiquement parlant, bien entendu. Mais cela, tu ne l'avoueras jamais. Tu le gardes pour toi, et rien que pour toi. Égoïste que tu es. Tes peines, tes colères, tes douleurs... Tu gardes tout cela ancré au fond de toi, sans jamais les confier à personne. Viendra un moment où tu craqueras, mon adorable. Tu ne peux pas garder tout ça pour toi, tu finiras par plier sous le poids de tous ces sentiments. Mais orgueilleux que tu es, tu refuses de t'abaisser à en parler à quiconque. Quel dommage. Le jour où tu auras besoin d'une oreille attentive, tu le regretteras.

    « Je ne regretterai rien. Je suis très bien tout seul ! »
    Ah, solitude, quelle douce amie... Mon pauvre, comme tu es seul.
    Seul, sans personne à qui se raccrocher. C'est la conséquence de la faute grave que tu as commise. A présent, recherché par la mafia, traqué sans relâche, tu es obligé de rester seul. Tu ne peux faire confiance à personne. Oui, parfois, tu as l'occasion de discuter un peu avec quelques inconnus, passer des rares moments intimes avec certains, mais jamais plus. Seul. Tu es seul. Et peut-être le seras-tu pour toujours. Comme on dit, qui sème le vent, récolte la tempête... Ceci est seulement la conséquence des tes actes stupides. Peut-être regrettes-tu. Mais il est trop tard, pour regretter. Dommage. Te voilà à présent condamné à errer dans une solitude étouffante.

    « ... »
    Oh, s'il te plaît, dis quelque chose. Ton silence m'inquiète. Ça ne te ressemble pas. Tu veux que je te console ? Hum, et bien, je dirais que malgré tout ça, tu es gentil, au fond.
    Tu n'es pas un monstre sans cœur. Tu es peut-être méprisant et prétentieux, mais tu peux te montrer généreux. Des fois, tu t'efforces d'aider les autres. Pourquoi ? Est-ce pour soulager ta confiance ? Ou bien en as-tu vraiment envie ? Quoi qu'il en soit, tu es gentil. Mais pas avec n'importe qui, non plus. D'un naturel distant, il te faut du temps pour t'ouvrir aux autres et agir comme la personne que tu es vraiment. Oui, tu es gentil,Gabriele... Malgré tout. Tu joue l'insensible, le brave, mais au fond, tu es bien guimauve. Laisser quelqu'un mourir ? Tu en serais capable. Mais cela te pèseras. Parce que tu es quelqu'un de gentil, même si tu ne le montres pas.

    « Mouais... Peut-être. »
    Ah, ça te gêne de l'avouer ? Quoi ? Tu veux faire croire à tout le monde que tu es inatteignable ? Je crois que ce qui est inatteignable chez toi, c'est ton niveau d'humour. Car tu es plaisantin.
    Tu as beau être orgueilleux, lâche et détestable, tu aimes également plaisanter. Tes sarcasmes peuvent parfois s'avérer blessants, mais la légèreté de tes répliques peux aussi déclencher les rires et la bonne humeur. Tu aimes rire. Tu préfère rire que pleurer, en tout cas. Tu te cache souvent derrière l'ironie, mais c'est efficace. Mais bon, parfois, ta malice peut se révéler franchement désagréable, car tourner les autres au ridicule semble être une de tes occupations favorites. Tu utilises souvent ton humour pour ton bien-être personnel, mais nous te le pardonnons, car nous t'apprécions, après tout. Oui, oui, on t'aime.

    « Moi aussi. Je m'aime. »

    « Mafia: Entreprise dont les fonds propres sont constitués d'argent sale. »

      Spécialité
      : La spécialité de Gabriele ? Le tir, probablement. Ce n'est pas un as du combat à mains nues, mais il se débrouille parfaitement en tant que tireur.
      Armes qu'il possède : Ses flingues chéris, bien entendu ♥ Du simple revolver que l'on glisse dans la poche à l'arme de tir la plus élaborée, il les adore tous. C'est un peu ses bébés. Oh, pardonnez-le, mais il vit seul, la plupart du temps, alors...
      Ses conditions d'entrée dans la Mafia. : Sa famille était en quelque sorte liée à la mafia. Il a donc été formé tout au long de sa vie pour servir le Parrain.

    « I'm in love, with a fairytale ♥ »

    XX Mai 2188.
    Cher journal,
    Ma mère vient de m'offrir ce carnet pour que j'écrive dedans – pour faire quoi d'autre, en même temps ? C'est un joli carnet avec un papier d'une rare qualité et surmonté d'un cadenas en or. Je ferais mieux de faire attention à ne pas trop raturer. Ce serait dommage de gâcher de si belles feuilles. Je ne sais pas vraiment quoi écrire dedans, alors autant raconter ma vie.
    Ma famille est riche. Je vis dans un grand manoir. Je ne sais pas vraiment quel travail fait mon père. Je crois qu'il est associé avec le Parrain, mais je n'en suis pas trop sûr. Je préfère ne pas trop m'en mêler. Mon père est très sévère et ça ne lui plairait pas, que je mette mon nez dans ses affaires. Mais je m'en fiche, après tout. Je peux faire tout ce que je veux, j'ai un étage de la maison rien qu'à moi, et je peux donner n'importe quel ordre aux servantes.
    J'aime ma vie.


    « Monsieur, vos leçons de violon vont commencer ! » Fit une voix derrière la porte, alors que des petits coups se faisaient entendre. Je soupirai silencieusement en considérant d'un œil agacé le ditviolon, sur lequel j'allais bientôt devoir m'exercer deux heures. Je répondis que j'arrivais, et des bruits de pas m'indiquèrent que la gouvernante s'éloignait.

    J'aime ma vie.
    J'aime un peu moins ma vie. Je dois toujours suivre des leçons, me tenir bien, et écouter ce que dit ma gouvernante. Mes parents ne sont presque jamais là. Je ne suis pas comme les autres enfants. Eux vont au parc, s'amusent et sont chéris par leurs parents. Moi, je reste là, à suivre comme une machine les cours que l'on me donne, et à tenter de refléter au mieux la perfection de ma personne. Mon père compte beaucoup sur moi. Et je ne dois pas le décevoir. « Pour l'honneur de la famille », dit-il. La moindre erreur le met dans une colère noire. Je l'ai bien compris, alors j'obéis sagement. Et je sais parfaitement que c'est ce que je vais devoir faire toute ma vie. Obéir sagement. Obéir à mon père, obéir à mes supérieurs, obéir au Parrain. Je suis né pour ça.


    Je reposai mon stylo soigneusement sur le bureau de bois verni, refermai mon carnet et le rangeai dans un tiroir, que je fermai à clé. Tout en défroissant ma chemise, je me saisis de mon violon et quittai ma chambre, rejoignant à contrecœur la salle où ma leçon de musique se déroulerait. Comme d'habitude. Dans une calme presque religieux. Dans l'ennui de la routine. Je crois que décidément, ma vie ma plaît de moins en moins. Rythmées par les notes des « Quatre saisons » de Vivaldi, les minutes s'écoulèrent avec une lenteur qui me paraissait exagérée.
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    X Juin 2188.
    Cher journal,
    Aujourd'hui, j'ai décidé de sécher mes cours. J'ai envie de goûter à la vie. La vraie vie. Vivre comme un enfant. Car j'en suis un. Mes parents ne semblent pas le comprendre. Les autres mères prennent leur enfant dans leurs bras. Elles les câlinent, les bercent. Moi pas. Ma mère semble me traiter comme... un inconnu. Il lui est même parfois arrivé d'oublier ma date de naissance ! Je me demande si elle m'aime, parfois. Je me le demande vraiment. Pourquoi ne me le dit-elle jamais ? Pourquoi ?


    Je caressai l'herbe d'une main, en me laissant tomber en arrière. C'était la première de ma vie que je désobéissait à mon père. J'avais peur des représailles, et en même, j'étais incroyablement excité. L'adrénaline traversait mon corps, telle des frissons terriblement plaisants. Allongé dans l'herbe verte, je contemplais le ciel avec un plaisir non dissimulé. Pour la première fois de ma vie, je me sentis véritablement heureux. Le bleu du ciel. Le blanc des nuages. Le vert de l'herbe. Tout cela, je le gravais dans mon esprit, créant un souvenir inoubliable. J'allais sûrement passer un très mauvais moment avec mon père, ce soir, mais peu importe. Ce souvenir impérissable resterait à jamais gravé dans ma mémoire, effaçant le moindre remord. Ça en valait le coup. J'en étais sûr. Certain. Je fermai les yeux, laissant les rayons de l'astre flamboyant chatouiller doucement mes paupière et caresser ma peau. C'était bon. Agréable. J'aurais voulu rester ici pour toujours. Mais cela, c'était impossible. Mon père. J'y pensais. En vérité... Il m'effrayait. Très vite, sans que je ne puisse rien contrôler, la peur vint prendre le dessus sur la joie.

    X Juin 2188.
    Cher journal,
    Mon père m'a frappé. J'ai vraiment passé un sale quart d'heure. Je n'aurais pas dû désobéir. Non. Je n'aurais pas dû. Ma joue me fait mal. Et encore, j'aurais pu subir pire que ça. Alors je ne dis rien. J'ai voulu pleurer, mais il m'a menacé de me frapper une nouvelle fois, si je le faisais. Mon père dit que les hommes ne doivent pas pleurer. Que si je le faisais, je serais un faible, et je ne serais pas digne de la famille. Alors j'ai serré très fort les dents et j'ai ravalé mes larmes. Ma mère n'a rien dit. Elle n'a pas essayé de me protéger. Ni de me consoler. Elle a simplement acquiescé au sermon de mon père, les bras croisés sur sa poitrine, en me jetant un regard impassible. Je crois qu'elle ne m'aime pas. Et je crois que cela me rend triste.


    Je frottai ma joue rougie en refermant mon carnet. J'avais mal. Et puis, la violence de la gifle m'avait fait mordre ma lèvre. J'avais à présent une coupure à cet endroit, où le sang avait séché. Je me levai pour aller rincer la plaie, puis me regardai une dernière fois dans le miroir pour vérifier l'étendue des dégâts. Cette escapade avait abîmé mon beau visage, fait perdre toute confiance en moi à mon père, et m'avait permis de découvrir que l'amour de ma mère pour moi n'existait pas.
    Je déteste ma vie.
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    XX Novembre 2189
    Cher journal,
    J'ai eu 11 ans, il y a peu. 11 ans. Depuis quelques mois, mes leçons ont commencées à devenir différentes. Fini le violon, l'écriture et les les bonnes manières. J'apprends à présent à tenir un pistolet bien main, à tirer dans une cible, et ce genre de choses. J'ai même eu quelques leçons de combat au corps à corps. Je crois que je vais intégrer la mafia. Pas encore, mais bientôt. On me forme pour ça, après tout. Mon père me parle de plus en plus de la grandeur du Parrain, affirmant que l'on doit tout à cet homme, et que je devrais le protéger. Quand je serai grand. Je n'en ai pas envie. Mais je n'ai pas le choix, puisque je dois obéir. Obéir, obéir, toujours obéir. J'en ai assez.
    Je hais ma vie.

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    2190.
    Coup d'état du Parrain. J'avais parfois espéré que ce moment n'arrive jamais. Je savais à présent que ma vie était fichue. Plus rien ne pouvait me protéger de cet homme. Mon père m'avait tellement vanté sa puissance et ses mérites, que j'avais presque fini par le craindre. Je savais également que c'était cet homme-là, que j'allais devoir servir jusqu'à la fin de ma vie. Mon père était fou de joie. Ce soir-là, je compris pourquoi. Je n'étais qu'un pion qu'il avait vendu. Un simple pantin, que l'on entraînait au combat.
    Décidément... Ma vie est vraiment exécrable.


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    « Huhu. »

    Son rire résonnait tout près de mes oreilles. Je le détestais. Son rire, bien sûr. Pas lui. Lui, c'était mon partenaire, mon ami. Je l'appréciais, et heureusement, puisque nous étions toujours ensemble. Les chiens-chiens du grand Parrain. Nous avions intégré la mafia à peu près en même, et pistonné par notre famille, nous sommes très vite montés en grade pour devenir les petits chiens de garde du Parrain. J'avais été sans cesse harcelé par mon père, qui répétait sans cesse que le grand Parrain était l'homme le plus puissant de toute l'Italie, et que le servir était un honneur. J'étais un gosse, à cette époque. Je l'avais cru. Et je le croyais toujours. J'étais fier d'être là où j'en étais. Je m'en vantais presque. Toutes ces année de bourrage de crâne avaient changées mes idées, me faisant croire que c'était ce que j'avais toujours désiré. Il était bien loin, ce souvenir d'enfance, du jour où je m'étais échappé pour contempler la campagne. A présent, je n'avais plus en tête que l'idée de servir et de protéger ma famille. Ma nouvelle famille, celle de la mafia.

    « Change de rire, sérieusement. Ou tais-toi.
    _Oh, Gabriele ! » Il avait du mal à rouler les 'r', alors il compensait en accentuant particulièrement sur le 'é' de la fin. En même temps, il était français, alors... Je lui pardonnait pour cela. « Depuis quand tu me reproches de rire bizarrement ? T'es franchement nerveux !
    _Nh. »

    Il avait raison. J'étais nerveux, et pour cause; j'allais devenir tueur à gage. Le Parrain avait remarqué mes talents de tireur et voulait me donner du boulot. Sûrement ne voulait-il pas se salir les mains lui-même. Quoi qu'il en soit, je savais parfaitement que je n'allais pas ressortir de ce travail les mains propres. Mais je ne pouvais absolument pas refuser cette occasion d'avoir un véritable boulot : c'était un honneur que me faisait le chef, et je me devais de répondre à ses attentes. J'avais instamment demandé à mon partenaire de m'accompagner pour aller au bureau du Parrain. Même si je savais que je n'allais pas le rencontrer en personne. Ça aurait été trop beau. Seules quelques personnes, les plus proches du Parrain, avaient l'honneur de le voir en chair et en os. Et ce n'était pas moi, petit nouveau dans la mafia, qui allait en faire partie. Pas pour le moment, en tout cas. Adossés au mur, nous attendions, dans ce grand couloir tapissé d'un rouge flamboyant. Nathanaël, mon partenaire, souriant et tentant de détendre l'atmosphère en faisant des blagues ridicules. Moi, pourtant doté d'un grand sens de l'humour, mais trop nerveux pour plaisanter avec lui. Je me mordillais nerveusement le pouce, l'estomac noué.

    « Allez, arrête de stresser comme ça. Ça va aller. »

    Je lui donnai pour toute réponse un sourire mal assuré, en hochant la tête. Sa compassion me réchauffait le cœur, et me permit de me détendre un peu. Allons. Après tout, j'étais doué et je le savais. Il fallait que je garde la confiance en moi que j'affichais constamment. Celle qui agaçait presque tout le monde, et amusait Nathanaël. La porte s'ouvrit, en grinçant doucement. Ce bruit déclencha un frisson, en moi. Frisson que j'ignorai, alors que j'entrai dans le bureau en saluant Nathanaël une dernière fois. Mon cœur battait fort. Était-ce la peur... Ou l'excitation ? Je n'en savais rien. Toujours est-il que je faisait un effort considérable à chaque pas, tant mes jambes étaient devenues lourdes. La porte se referma derrière moi. Je ne le sus que longtemps après, mais en entrant dans ce bureau, j'avais laissé derrière moi toute mon humanité.
    ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

    Clic. Pan.
    Ce bruit était tellement familier, à mes oreilles. Je fis tourner le barillet de mon arme dans un réflexe presque machinal, tout en m'approchant du corps qui gisait à terre, se vidant peu à peu de son sang. Cette vision m'aurait horrifié, quelques temps auparavant. Plus maintenant. C'était devenu... La routine. Si ça pouvait paraître horrible eux yeux de certaines personnes, je ne trouvais plus du tout étrange que mon boulot consistait à tuer de gens. C'était même naturel. Oui, je tuais des gens, et alors ? Ces personnes-là mettaient le Parrain en danger. Alors il fallait les tuer. Les éliminer. Les faire disparaître. Je me baissai pour me saisir du petit bidon d'essence, en retirai le bouchon, puis fit quelques pas dans la pièce pour y verser le liquide. Je vidai les dernières gouttes sur le visage de l'homme que je venais d'abattre, dans un calme parfait. Puis, sortant une cigarette que je pris au coin de la bouche, je fis craquer une allumette et m'en servit pour l'allumer. Je jetai ensuite le petit morceau de bois encore enflammé dans une flaque d'essence, et repartis sans me retourner. J'entendais derrière moi le bruit du feu crépiter. Je sentis presque l'odeur de cadavre grillé me chatouiller les narines. Rejetant quelques volutes de fumée blanche, je pris la liste qui se trouvait dans ma poche pour passer à ma prochaine victime.
    C'était ça, à présent, ma vie.

    « Tueur à gages ? Quelle engeance. »

    Je me stoppai aussitôt pour me retourner. C'était un homme. Il se tenait devant moi, nonchalamment appuyé contre un poteau électrique. Mes lèvres s'étirèrent en un sourire amusé alors que je repliai soigneusement la liste pour la remettre dans la poche intérieure de ma veste. Mes doigts frôlèrent eu même instant le Remmington que je portais dans mon holster. On ne savait jamais. Au cas où. Je pouvais toujours m'en saisir et tirer. Au pire, partir en courant. Mais pour l'instant, le danger était moindre. Cet homme semblait seul, et il était à peine plus grand que moi. Pas beaucoup plus musclé. Je relevai fièrement le menton, aussi arrogant que possible. Un gars aussi confiant ne pouvait qu'intimider les autres.

    « La mauvaise graine est partout. Le vice est en chacun de nous.
    _C'est ce que tu crois.
    _Mph ?
    _Moi, par exemple, je suis un gentil garçon. »

    J'haussai un sourcil en le fixant silencieusement. De quoi ? C'était qui, ce type sorti de nulle part, qui m'adressait soudainement la parole juste pour me dire qu'il était un saint ?! Un détraqué ? Bon, j'allais passer à la suite et planter ce mec ici. Je n'avais pas de temps à perdre. Le Parrain était très à cheval, en ce qui concernait la ponctualité. Il ne me restait plus qu'une personne à éliminer, et je pourrais enfin rentrer faire mon rapport. Le type bizarre était toujours en face de moi, avec son sourire stupide collé sur les lèvres. Il me fixait. Les flammes de l'incendie que j'avais déclenché éclairaient son visage et lui donnaient une magnificence incroyable. La lumière rouge dansait sur ses traits fins, et mettait en valeur ses pupilles rougeoyantes, tout en contrastant avec la clarté de ses cheveux et de sa peau. Oui, j'étais littéralement fasciné. Tellement fasciné que j'en oubliais de me demander pourquoi ce type se trouvait là, alors que le quartier était censé être désert et comment il savait que j'étais un tueur à gages – certes, je devais être un peu louche, mais j'aurais tout aussi pu être un simple pyromane qui voulait s'amuser.

    « Je suis un informateur », Fit-il pour répondre à ma question muette « Je sais tout et n'importe quoi. Je sais par exemple que tu t'appelle Gabriele, tu es né un 1er Novembre et si tu es ici, c'est en partie grâce à ton père.
    _...
    _Ouais, c'est incroyable, hein ? A chaque fois que je fais mon entrée en matière de cette façon, les gens en restent bouche bée !
    _Tu sais que je pourrais te tuer, pour ça ? T'as sûrement des informations qui ne devraient pas être divulguées.
    _Mais tu ne le feras pas. Parce que je ne suis pas sur cette liste. »

    Il avait ce sourire si séduisant. Et moi j'en restais stoïque. Fasciné. Et merde.
    ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

    XX Décembre 1198
    Cher journal,
    Aujourd'hui, il neige. Ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit dans ce carnet. Plusieurs années, peut-être. Mais j'ai été pas mal occupé. J'ai intégré la mafia, et... Je suis devenu tueur à gages. Ces mots sonnent étrangement, quand même. Tueur à gages. Quand on y pense, c'est un travail tellement vulgaire. Il consiste à tuer. Tout simplement. Se salir les mains à la place des autres. Mais je n'ai pas à me plaindre. Je suis juste un pion parmi tant d'autres, tout juste bon à obéir aux ordres. C'est ce qu'on m'a enseigné toute mon enfance.
    Aujourd'hui, il neige. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu de neige. C'est beau. Aujourd'hui, j'ai découvert quelque chose de plus beau que la neige. Le sang sur la neige. C'est... Magnifique. Ça ressemble à du sirop sur de la glace pilée. On en mangerait presque. J'ai envie de tirer dans les gens juste pour voir ça. C'est grave ?


    Après un petit instant de réflexion, je barrai le point d'interrogation. Oui, j'étais devenu complètement cinglé. Tuer des gens à longueur de journée me pourrissait l'esprit, si bien que je n'arrivais presque plus à distinguer le bien et le mal.

    Il y a cet homme... Que j'ai rencontré, il y a quelques semaines. Il s'appelle Vittorio. Je l'ai revu plusieurs fois. Il m'a parfois aidé à trouver mes victimes. Pas gratuitement, quand même. C'est son boulot, de donner des informations. En échange d'une rémunération, je peux savoir tout ce que je veux. Ou presque. C'est donnant-donnant, alors selon le montant que je lui donne, il me donne un information plus ou moins importante. Bon, ça, c'est pour le côté technique... Parce qu'il y a autre chose. Je crois que je...

    Je gribouillai furieusement cette dernière phrase. Mais qu'est-ce qu'il me prenait, d'écrire ça ? J'étais un homme, merde. Et je me comportais comme une gamine. J'avais honte. Honte de moi et de mes actes. Honte de me dire que je demandais des informations à cet homme juste pour le voir. Vraiment honte. Mais à qui pouvais-je en parler ? A personne ! Je me serais ridiculisé. Il n'y avait que ce journal. Mais je n'y arrivais même pas. Je n'arrivais même pas à mettre sur papier mes pensées, tant elles étaient confuses. Et puis... L'écrire clairement, ce serait l'avouer. Dans un certain sens, je refusais de faire face à mes sentiments. Ce n'était pas digne de ma famille. Pas digne de l'homme que j'étais. Pas digne de la mafia. Un mafieux était insensible, sans pitié et sans cœur. Sur le champ de bataille, les sentiments ne servaient à rien. Alors il fallait que j'oublie cet homme et que je continue de faire mon travail de tueur à gages. Obéir sagement aux ordres. Et effacer ce Vittorio de ma mémoire. Certes, il m'était utile, mais il était plus prudent que je ne le voie plus jamais.

    Putain. De. Merde. Je l'aime.
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    Printemps – il faisait beau.
    J'avais l'impression d'être dans un rêve. Peut-être parce qu'au fond de moi, j'espérais que c'en soit un. Allongé dans le lit, simplement recouvert d'un drap, je le regardais. Lui. Vittorio. Dire que je m'étais juré de ne plus jamais le revoir. Là, j'avais merdé, et pas qu'un peu. J'en oubliais mes priorités. La famille. Le Parrain. Ces choses-là. Et là, je me retrouvais dans un lit avec un informateur dont je ne savais presque rien, après une nuit très chaude. Silencieusement, je soupirai. Il dormait. Il était si beau, comme ça. Le visage innocent. Et dire que j'étais tombé sous le charme d'un putain d'informateur albinos. Je ne le lui avait pas dit – j'aurais eu trop honte. Mais il avait dû le deviner. C'était même presque sûr. Je fis glisser mes doigts sur son bras nu. Il fallait que je me casse. Tout de suite. Et très vite. Il dormait, c'était le moment où jamais ! Mais je n'y arrivais pas. Mon corps ne semblait pas vouloir bouger. Je sentais le souffle de mon amant – oserais-je le qualifier de tel ? - sur mon visage. Puis Vittorio rouvrit les yeux.

    « Tu regrettes ?
    _Non, Répondis-je, totalement sincère.
    _Tu as hésité à partir, n'est-ce pas ?, Fit-il en se relevant et en enfilant ses vêtements.
    _Peut-être.
    _Ne dis pas le contraire. Je sais comment tu marches. Je commence à te connaître. »

    Je ne répondis pas, me contentant de contempler son dos – magnifique dos, soit dit en passant. Ah, pourquoi se rhabillait-il si vite ? Et moi qui voulait passer du bon temps, avant de repartir bosser... Hé, attends deux minutes. Pourquoi il prenait mon arme ? Oui, je sais, mon flingue est trop beau, mais c'est pas un jouet, mon mignon, alors repose-le. Oups. Pause. Je repensai à son boulot à lui. Puis à ses paroles. « Je commence à te connaître ». Alors là. Je le sentais mal. Je me raidis. Cet informateur, c'était... Le canon froid de l'arme se posa sur ma tempe.

    « Tu réagis trop lentement, mon pauvre. »
    ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

    Merde. Merde. Et encore merde.
    Je m'étais fait avoir. Comme un bleu. Comme un putain de bleu. La douleur me sciait la tempe droite, et le sang chaud qui coulait le long de ma joue me chatouillait désagréablement. J'étais assis sur une chaise, les poings liés derrière mon dos, la chair écorchée par la corde. Lui, il se tenait devant moi, les bras croisés, le sourire aux lèvres. Un sourire différent. Un putain de sourire agaçant. Ses doigts vinrent attraper mon menton pour le relever.

    « Gabriele. Par quoi devrais-je commencer ? Dire au Parrain que tu es homo ? Ou te torturer pour te soutirer des informations que je distribuerai à la Talpa di Fuoco ? Je m'arrangerait pour que le Parrain te croie coupable. Dans les deux cas, tu es perdant.
    _Enfoiré d'albinos.
    _Oh, comme je suis blessé. » Sa main glissa sur ma joue. « Dire que tu m'aimais. C'est triste, hein ? J'aurais presque pitié de toi. Moi, vois-tu, je ne t'aime pas. Tout comme ton père. Et ta mère. Pauvre Gabriele, personne ne t'aime. Même pas le Parrain. »

    Je le savais. Je le savais déjà. Pas besoin de me le dire. J'étais fichu. Coincé. J'allais crever. Voilà. C'était la fin de ma pitoyable vie. Je le sentais. J'aurais voulu, avant de mourir... Être moi-même. Cesser d'obéir aux ordre. Suivre ma propre voie. Je l'aurais voulu.
    Tandis que Vottorio déambulait dans la pièce en se vantant de ses exploits, je me contorsionnai le plus discrètement possible pour attraper le revolver de ma po... Ah, quel con. J'avais oublié, j'étais à poil. Enfin, presque. Oh, et puis puisque c'était censé être la fin de ma vie, autant jouer le tout pour le tout. Mes pieds n'étaient pas liés. Je pris appui dessus, et me jetai contre l'enfoiré qu'était l'homme que j'aimais. La chaise se brisa en même temps – c'était de sa faute, pourquoi avait-il choisi une aussi vieille chaise ? Puis tout alla très vite. La corde qui griffa ma chair alors que je la retirai. Le flingue sur la table. Celui dont je me saisis en un éclair. Le cliquettement de l'arme qui résonna dans mes oreilles. La détonation. La flaque de sang sur le béton qui s'étendait peu à peu.

    XX Mars 2199.
    J'ai tué celui que j'aimais. Je l'aimais, mais je l'ai quand même tué. Pour me préserver. C'est pas grave, alors. Parce que je suis en vie, moi. C'est le plus important.
    Je l'ai tué. Et je l'aimais.


    Tout cela n'avait servi à rien. La mort de Vittorio finit par se faire découvrir. Et il était aux ordres du Parrain. Chose que ce dernier n'apprécia pas. Il ordonna de remonter la piste et de trouver le coupable. J'ai fui. J'ai couru, aussi vite que j'ai pu. Le plus loin possible. Je me suis caché dans les ruelles et emprunté les rues les moins fréquentées. Pendant un bonne heure, j'ai couru. Lorsque je fus trop essoufflé pour continuer, je m'effondrai sur le sol.

    XX Mars 2199.
    Je m'appelle Gabriele A. Cantucci. Et je n'existe plus. A partir de maintenant, je dois fuir. Je suis sûr qu'on me recherche. On me recherche. Je dois me cacher. Ne plus faire confiance à personne. Rester seul. Changer de nom. De visage, s'il le faut. Ne plus être moi-même.
    Je n'existe plus.

    NOTE de l'auteur déjantée : Oui, vous aurez compris, fans d'APH, mon petit clin d'oeil au pairing Francis X Gilbert %D *va s'enterrer très loin sous terre*

    « Bill est un poulet de l'espace. »

      Gabriele .|| Le diable au corps, la mort aux trousse, le feu au cul. Icongabriele
        Votre pseudo : Vous pouvez m'appeler Marie Simone Du Château hanté de Montmuran. Mais Chocow me conviendra.
        Age, sexe : J'ai 4 ans et je suis un champignon transgénique fantôme. Bleh.
        Avatar de votre personnage : FRAAAANCE ♥ De Axis Power Hetalia <3
        Comment avez-vous connu le forum ? C maa beestaaa ki ma montré el è tp cool!!!! lol
        Plus sérieusement, c'est Stéphanie qui m'a donné l'adresse, merci, je t'aime, tu sais ? ♥
        Qu'aimez-vous/Détestez-vous dedans ? Ce qui m'a poussé à m'inscrire ? La bannière avec Squalo et Xanxus dessus. Si, si, j'vous jure. Je suis trop fan de la Varia, et particulièrement de ce couple. Tellement fan qu'il me suffit d'une bannière comme ça pour me convaincre de m'inscrire.
        Par contre, ce qui me déplait, c'est les autres membre. Voyez-vous, j'aurais tellement aimé discuter toute seule sur ce forum et faire des Rps solos...
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Amy Allesandreli

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Gabriele .|| Le diable au corps, la mort aux trousse, le feu au cul. Vide
MessageSujet: Re: Gabriele .|| Le diable au corps, la mort aux trousse, le feu au cul.   Gabriele .|| Le diable au corps, la mort aux trousse, le feu au cul. Icon_minitime1Mer 1 Sep - 21:54

Bienvenue sur Infam Industry !

Oh. Je. France. *w* Et j'ai beaucoup aimé l'histoire. Alors rien à redire. ♥

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Gabriele .|| Le diable au corps, la mort aux trousse, le feu au cul.

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