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 "Aimez, vous qui vivez ! On a froid sous les if "[Lilith]

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Ezio Arrivederci

Ezio Arrivederci

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MessageSujet: "Aimez, vous qui vivez ! On a froid sous les if "[Lilith]   "Aimez, vous qui vivez ! On a froid sous les if "[Lilith] Icon_minitime1Jeu 26 Aoû - 6:27

J'avais pris ce pli, dans mon âge enfantin...

O femme dangereuse, ô séduisants climats!
Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas,
Et saurai-je tirer de l'implacable hiver
Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer?


* Hola beau gosse, t'as bien deux minutes !*


Il se détourna avec un brin de nostalgie de la petite espagnole (ou du moins brune bronzé au regard malicieux), mais ce ne fut que pour tomber de Charybde en Scylla... Une blonde même pas belle au toucher, pour ce qu'on peut en déduire aux trois dixièmes qu'il passa à son contact. Il se coula hors des deux bras-vipères qui l'encerclaient presque de force et s'en écarta rapidement, presque avec crainte et se retenant de repousser leur propriétaire... La fille abandonna l'affaire, mais ce ne fut que pour être remplacée par une autre qui surgit tel un oiseau de proie et s'imposa à ses yeux... Ca n'avait donc pas de fin ? Il arrêta la call-girl (qu'il n'avait d'ailleurs pas appelé) d'un doigts sur le front et enchaina par une pichenette qui l'envoya à 20 centimètres, un cri aiguë entre le plaisir et la souffrances et quelques secondes de répit furent ses seules récompenses... Après, elle revint à l'attaque, elle devait penser qu'il exerçait déjà ses fantasmes... Décidément...

Ezio sema la fille de joie en marchant rapidement jusqu'à l'orée d'une ruelle et se plaqua contre le mur, le temps de souffler un instant. Etrange, après tout ces meurtres, ces extorsions de fonds, ces assassinats et ces vols de bonbons (oh, une rime !), étrange que ça soit toujours ce quartier qui lui semble le plus malsain... Etrange que cette endroit où les être n'évoluaient que pour offrir un peu de rêve à ceux qui n'étaient pas -ou plus- capables d'en faire eux-même le terrifie plus qu'une armada de tueurs à gage surarmés avec son portrait dans leurs poches. Peut-être était-ce une question de faux-semblants... Oui, sans doute les tueurs en voulaient-ils à votre vie, mais aux moins ils vous braquaient avec sincérité.
La mort à l'oeuvre ici était à la fois moins violente et plus atroce, plus inéluctable car on ne pousse pas au meurtre mais au suicide. Etait-ce vraiment des hommes vivants que les ombres qui venaient ici prendre une fille sans amour et sans joie, juste pour un instant d'oubli ? Esclaves de leurs plaisirs et sans aucun avenir, ils existaient sans vivre... Oui, vraiment les bordels le mettaient mal à l'aise.
Pourquoi venir ici, alors ?

C'est la petite voix dans sa tête, la petite voix insistante, insidieuse et qui vous fait dire "gollum gollum" dans votre lit la nuit... C'est la petite voix qui place sur votre chemin des idées, des odeurs, des sons et des êtres qui vont vous rappelez à ce que vous ne devriez pas. Ca entre, et ça ne sort plus, plus du tout...
Ce matin, ç'avait été chez une victime, un assassinat qu'il n'avait accepté que parce qu'il n'avait rien d'autre à faire et qui n'aurait même pas dû survivre à sa mémoire jusqu'à la tombée du jour, seulement il avait trouvé un recueil d'Hugo (un français) en entrant chez la femme..." Je sais que tu m'attends / j'irai pas la forêt, j'irai par la montagne/ Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps"... Sa sensibilité déjà très titillée, il avait senti le même parfum sur elle, du camélia. Le Parfum des Fous, il parait que les camélias n'ont pas d'odeur, billevesées ! Fragrance de fleurs douces mêlées aux prenantes effluves de musc caractéristiques de celles qui ne se lavent pas tout les soirs ou qui trempent tant dans la fange que l'eau ne suffit plus à laver leur chair.
L'odeur d'une femme selon Baudelaire, aurait-on dit... Sans doute l'individu se serait-il bien plu là où on en était...

Hélas, si Ezio était là, c'était presque contre sa volonté. Contre sa volonté qu'aujourd'hui, il cherchait quelqu'un... Quelqu'une en fait, y était-elle seulement ? Car peut-être était-elle ailleurs, peut-être était-elle occupée ou morte... Il se souvenait d'une histoire où un homme tombait amoureux d'une courtisane et où elle mourait assez vite, d'ailleurs... Malheureusement, il n'était pas écrivain ni poète (et était-il seulement amoureux ?), il était tueur et n'importe quel oeil attentif l'aurait cru en train de fomenter un mauvais coup... Dilemme. Faire profil bas et se priver de la joie suprême de tomber sur elle par hasard ou bien se montrer et attirer l'attention... Que penserait le Parrain...? Bah, après tout, cela ferait un sujet de discussion de plus pour leurs longues soirées au coin du feu, quand viendrait l'hiver.

Il était donc un tueur à la recherche de sa proie comme un enfant à la recherche d'un ours à serrer ou plutôt... Comme un archéologue à la recherche d'un minibidule qui ressemble à tout les autres mais qu'il cherche avec le désespoir de quelqu'un qui vit.
Où chercher...?

Nulle fenêtre ouverte pour laisser briller ses beaux yeux à la lune, nulle suivante pour lui indiquer où suivre ses pas et nul valet à envoyer aux nouvelles (il faudrait qu'il y songe, d'ailleurs, au valet...), décidément... où était donc passé le XVIIIe siècle ?
Et surtout, où trouver la belle ?

Il leva la tête vers les étoiles et, fin croyant, il attendit un signe...
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Vesuvio Contini

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MessageSujet: Re: "Aimez, vous qui vivez ! On a froid sous les if "[Lilith]   "Aimez, vous qui vivez ! On a froid sous les if "[Lilith] Icon_minitime1Sam 28 Aoû - 15:15

I'm loving what you wanna wear
I wonder what's up under there
Wonder if I'll ever have it
Under my tongue...


Venaient des instants où racoler les homes à la tombée de la nuit afin de les dépouiller ne suffisait plus. Des instants où la demande diminuait, où les bruits se mettaient à courir, où il fallait adopter profil bas et dissimuler la réalité, afin de continuer à faire rentrer l’argent qui lui permettrait de survivre et d’injecter à ses veines la dose de poison doucereux dont elles avaient besoin. Des instants où voler et tromper ne suffisait plus, et il fallait préserver les apparences, changer de rue, de coin de trottoir, le temps que les choses se calment.

Au coin d’une ruelle, un œil sarcastique posé sur les filles de rue tentant d’attirer le regard des hommes à coups de déhanchés lascifs, d’œillades peu discrètes et de mains baladeuses, moulées dans leur tenues de cuir, et autres sous vêtements en dévoilant plus qu’il n’en cachaient, toute une corruption dévoilée au grand jour, saleté, crasse au coin des rues d’où s’élevaient des gémissements, plaisir et douleur mêlés, lieu de fantasmes exaucés tandis que résonnaient les claquements des fouets, et les cris feints des femmes. Oh la belle illusion.

Tant de corps unis dans une étreinte sans amour, tout ses hommes prêts à se ruiner, pour un peu de plaisir au creux des reins d’une femme à moitié plus jeune, à se croire puissants, aimés, désirés. Tout un monde de luxure et de vice qu’il fallait entretenir, tandis qu’elle aussi, vêtue d’une robe légère, dont le tissu translucide glissait sur ses seins nus, moulait ses hanches, avant de mourir au creux de ses jambes, attendait ceux qui auraient eu l’idée de passer la barrière des filles vulgaires, aux visages trop maquillées, prêtes à tout pour attirer le client, prête à laisser une heure entre ses bras contre un prix avantageux à ceux qui attireraient son attention, étreinte vide et sans chaleur qui ne parviendra à combler une solitude trop forte. Et que tu les méprise toutes ses filles des rues qui t’entourent, tandis que tu toise celles que tu croise d’un regard méprisant, de celles qui te rappellent tes propres vices, ta propre souillure, car après tout qu’est tu de plus qu’un corps qui passent de main en main, qu’un objet de désir vicié à leur regard, déshumanisé, de ceux qu’on saisit avec vulgarité contre un prix dérisoire, cruel destin dont tu tente de te défaire à chaque fois que ta lame se pose contre une gorge, vengeance douce amère, qui ne parvient pas à faire oublier. Et tout rejeter pour aller jouir entre les bras d’un client privilégié, dans une quête du plaisir pour oublier le vide qui se creuse, la drogue qui te détruit peu à peu, jusqu’à ce que tu ne sois plus rien. Une pute.

Un dernier client satisfait au fond d’une impasse, leurs deux corps contre la pierre froide, rustique et dure étreinte, presque animale, sans amour ni haine, vidée de passion à sa grande déception, elle avait glissé son argent dans son sac, et était partie en quête d’autres cœurs à combler, ou à décevoir. Se poster dans la pénombre, attendre, observer, s’impatienter, sortir de sa cachette, déambuler à travers les ruelles, quand…

-Tiens, tiens, je ne m’imaginais pas te trouver là. Mais après tout, chacun a ses petits… vices.

Un sourire moqueur vient fleurir au creux de ses lèvres, tandis que posant ses mains sur ses épaules, elle rapproche son visage du sien, mutine, provocante, tentant de provoquer son désir, et se dérober, flirter à demi mots, tout en se moquant de ce bel amour brillant en lequel il semble croire. Un geste, tandis qu’elle désigne les lieux afin d’appuyer sa pensée.
Une distraction, voilà ce dont elle avait besoin.

-Oh qu’il est beau l’amour, ne trouve tu pas ?

Ironique à souhait.


Yes, sex is always the answer, it's never a question
'Cause the answer's yes, oh the answer's yes...

(Nickelback)

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Ezio Arrivederci

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MessageSujet: Re: "Aimez, vous qui vivez ! On a froid sous les if "[Lilith]   "Aimez, vous qui vivez ! On a froid sous les if "[Lilith] Icon_minitime1Ven 3 Sep - 21:29

Amour ! le seul émoi de ceux que n'émeut pas
L'horreur de vivre

Un soupir. Être croyant, ça allait cinq minutes, mais il ne fallait tout de même pas en demander trop au seigneur... Quelle idée, aussi, de prier en plein milieu des quartiers du Diable, il aurait mieux fait de se faire sataniste, tiens... Mais le Parrain ne lui aurait jamais pardonné. Quoique, se souciait-il vraiment de ça ? Dans les récits de mafia, les membré déla famille sont toujours chrétiens au dernier degré (sauf quand il s'agit de ne tuer point, mais c'est une autre histoire), s'appliquait-ce aussi ici ? Bonne question... il ne fallait pas chercher à comprendre les gadjé, de toute façon.

Ezio repoussa une énième tentatrice qui lui lançait ses blanchâtres tentacules à la figure, il allait se remettre en marche en maudissant le destin d'être resté ici si longtemps lorsque...
Une voix, des mots. Sitôt entendus et décryptés, sitôt adorés sans égard pour leurs signification. Pointe d'ironie dans la voix, humour noir et méchant, cynisme... Comme le pessimisme allait bien à la beauté même, comme la médisance allait bien à celle dont on n'aurait pu médire (tout est relatif...). Que Dieu pardonne l'affolant torrent impie du paragraphe précédent, il était décidément... Divin. Franchement, l'aider à trouver LA personne qu'il cherchait dans ce lieu où l'on cherche à perdre ce qui nous trouve (acte franchement démoniaque, s'il en est), il ne pouvait s'agir là que d'un acte de la Providence, Dame Chance était avec lui: cette fois, c'était la bonne !

Il pose donc lentement son regard sur elle, apprécia chaque centimètre de champ de vision vide qui se retrouvait comblé par l'insultante vision de l'ange déchu qui s'était adressée à lui... C'était bien elle, il savoure enfin la certitude retrouvée, comme si elle n'avait pas été absolue depuis que les premiers mots s'étaient infiltrés dans son oreille, mais seul le plaisir de la rencontre compte... Il ouvre la bouche et entonne une phrase, histoire de redorer son blason d'innocence:

" Ce n'est pas ce que vous croyez... C'est vous que je cherchais ici. "

... Bon, il était vrai que le terme de " chercher" était un peu présomptueux... De même que le ton vaguement bafouillant (indigne d'un bras droit du diable en personne, en tout cas) avait toutes les chances de la convaincre de l'inverse... Il avait déambulé en espérant la trouver... ET ALORS ? Il n'allait pas lui parler de ses délires éclésiastes à deux lires, quand même ?
Si...?
Satané Dieu, c'était une belle blague qu'il lui faisait là.
Néanmoins, si cynique, vile et perfide qu'elle était, la pensée de la courtisane n'en était pas moins préoccupante. L'amour ? Quel amour pouvait-on voir ici ?

" Chair ! ô seul fruit mordu des vergers d'ici-bas,
Fruit amer et sucré qui jutes aux dents seules
Des affamés du seul amour, bouches ou gueules,
Et bon dessert des forts, et leurs joyeux repas, "


Murmura t-il, comme pour lui-même. Un français, encore un. Il faut dire qu'ils en avait dit, de belles choses, les français (il en avait fait un peu moins, mais après tout, l'illusion était douce). Etait-ce vraiment de l'amour que l'on contemplait ici ? Contemplait-on seulement ? Ou posait-on plutôt un regard maigre apitoyé sur l'ombre de ces créatures haletantes qui ne pensaient à rien et vivaient dans un instant qui ne durerait pas ?
Horrible, c'était.


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Vesuvio Contini

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MessageSujet: Re: "Aimez, vous qui vivez ! On a froid sous les if "[Lilith]   "Aimez, vous qui vivez ! On a froid sous les if "[Lilith] Icon_minitime1Sam 4 Sep - 16:40

Amour. Insaisissable, moqueur. Illusoire. Amour dont elle se moquait, la courtisane, désillusionnée. Amour. Exécrable utopie. Drapé levé bien haut, mot lancé entre les rues sales, qui n’aurait put être plus… malvenu. Déplacé, grotesque, tandis qu’il s’était élevé, au milieu des voix entremêlées, des soupirs de plaisir lubriques et des cris feints des filles. Ironique. Provocant à souhait. Foutaises, que tout cela. Elle avait toujours méprisé l’amour. Balayée d’un revers de main, cette chose bien trop encombrante. Inutile. Douloureuse. Etrange rencontre que la leur, au milieu de ce quartier où chaque pierre semblant contredire les beaux discours du jeune homme. Et voyez donc très cher, ouvrez donc ses yeux usés sur vos vieux grimoires de vers. Voyez la corruption, la saleté, le vice, les étreintes animales, bestiales, dénuées de chaleur, misérable instinct de reproduction, de combler le vide dans le corps d’une femme, de se croire un instant puissant, désiré. De se souiller de rêves peu reluisants, oh combien menteur. De se détruire à petit feu. De se perdre dans le mal qu’on faisait. Et voilà tout ce qui restait. Amour. Oui, amour. Mensonge épluché, illusion disséquée, débarrassée de ses couches de rêve et de douceur, écorchée jusqu’à la moelle. Jusqu’à ce que ne reste plus rien. Deux corps enlacés, humides et gémissements. Etreinte répugnante et primaire.

Et elle s’accrochait à son cynisme, à son dégoût comme à la dernière chose qu’elle possédait pour ne pas s’aimer. Refusant de s’éprendre, d’offrir ce cœur qu’elle ne possédait plus. Posant un regard lucide et cruel sur comparses et clients. Refusant de voir plus loin que la souillure à ses pieds. Refusant toute possibilité de chaleur et de tendresse. Tentant vainement de ne pas se perdre plus qu’elle ne l’était. Catin vidée, décharnée, accrochée à ses seringues et à sa poudre salvatrice.

Et puis il était là. A l’amuser de ses clichés romantiques, de sa persévérance, tandis qu’elle se jouait de lui, se laissant désirer, aimer, sans jamais rien n’offrir en retour, courtisane dénuée de sentiments qui se dérobait sans cesse. Futilités auxquelles elle s’accrochait. Jouer avec un cœur, des sentiments pour oublier un instant le vide qui lui déchirait les entrailles.

-Ce n'est pas ce que vous croyez... C'est vous que je cherchais ici.

-Vraiment ? Et que désires-tu de moi ? Es tu venu en tant que… client ?

Tutoiement vulgaire, moqueur qu’elle lui appose. Son sarcasme, sa vulgarité, face à sa distance respectueuse. Réalité contre utopie. Mais il ne s’abaisserait pas à de telles extrémités, n’est ce pas ? Trop enfoncés dans ses idéaux. A l’idée qu’il soit venu te trouver, un sourire vient fleurir au bord de tes lèvres. Oh, c’est cela, cherche moi encore. Jusqu’où iras-tu pour saisir ce cœur qui se dérobe ? Sourire, qui se transforme en un rictus, tandis qu’il se met à murmurer des paroles étranges, que tu ne saisis qu’à moitié. De la poésie, encore. Des mots ridicules, sans sens, joliment menteurs. A quoi donc vouloir envelopper la laide réalité d’un voile plus reluisant ? Relier la vision immonde d’un cadavre à un amour idéalisé, éternel. Foutaises que tout cela.

-Encore de la poésie ? Il va falloir un peu plus d’ingéniosité pour tenter de me séduire cette fois…

Un sourire moqueur, tandis que ta main s’attarde sur sa joue. Tu es venu me trouver. A présent, ne me déçois pas.

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MessageSujet: Re: "Aimez, vous qui vivez ! On a froid sous les if "[Lilith]   "Aimez, vous qui vivez ! On a froid sous les if "[Lilith] Icon_minitime1

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