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 Ianthe Aliagas, la Diva

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Ianthe Aliagas, la Diva  Vide
MessageSujet: Ianthe Aliagas, la Diva    Ianthe Aliagas, la Diva  Icon_minitime1Mer 25 Aoû - 13:19

Identity


    Ianthe Aliagas, la Diva  Diva2
      Prénom(s) : Ianthe
      Nom : Aliagas
      Surnom : Diva
      Date de Naissance et âge : Le 5 mars 2177
      Groupe : Soci del Diavolo
      Nationalité : Grecque
      Manie, habitude, tic :
      - Reste parfois de longs moments perdues dans ses pensées, fixant l’horizon, lorsqu’elle pense à celui (ou celle) à qui elle doit tant.
      - Se mord nerveusement la lèvre quand arrive un imprévu, qu’il soit bon ou mauvais.
      - Casse tout dans ses excès de colère, et n’hésite pas à s’en prendre à ses subalternes malchanceux.

Come on ! Let me look at you…


Ianthe est une jeune femme, à n’en pas douter. Ni trop grande, ni trop petite, alors que nous partons sur des constations assez générales, elle apparaît comme une demoiselle qui n’a rien d’impressionnant. En fait, elle est plutôt du genre à attirer l’œil des individus non avertis. Parce qu’elle ressemble à une fille simple, et qu’il est impossible de lire en elle comme dans un livre, ou encore moins de deviner ce qu’elle est sans avoir passé un minimum de temps à l’étudier, il ne viendrait à l’idée de personne de la prendre comme une jeune femme atypique. C’est pourtant ce qu’elle est.
Mais restons-en pour le moment à une description plus physique, parce que c’est ce qui ressort en premier, et ce à quoi les humains ont tendance à accorder davantage d’importance. La grecque mesure donc un joli mètre soixante, peut-être un peu plus, mais pas beaucoup. Son poids, quant à lui, oscille entre quarante-cinq et quarante-huit kilogrammes, selon les saisons, les repas qu’elle fait, et surtout la fréquente de ses excès de colère. Le tempérament de la demoiselle influe beaucoup son organisme, et notamment la manière dont elle gère son stress, mais c’est là une autre paire de manche.
Parce qu’elle n’est pas spécialement grande, ni très costaude, pour éviter de la traiter de maigre, nous pouvons affirmer que sa musculature ne varie nullement en fonction de ses énervements et qu’elle reste une « faible » femme. Oui, une jeune femme d’apparence si fragile qu’on aimerait davantage la prendre dans ses bras pour la protéger que pour lui taper dessus. Voilà une bonne petite combine qui marche, puisque ce n’est jamais elle qui reçoit les coups, et que son côté frêle et chétif lui permet de frapper incessamment sans que ses sous-fifres ne soient indisposés pour autant.
Autant dire que Ianthe est une demoiselle comblée par son physique, en fait, voilà qui ira plus vite et sera plus dans le vrai. Elle n’a aucun problème de peau, ce qui lui donne un teint de lait, une douceur peu commune, et la rend plus attirante que la majorité des femmes de ce pays. En fait, son physique joue un rôle très important dans sa vie. Comme chez la majorité des hommes et femmes, probablement, mais peut-être un peu plus. Quand on vit dans un monde où le bluff est un talent inévitable pour s’en sortir, il faut pouvoir compter sur chaque détail, d’autant plus s’il est question d’un ornement qui ne laissera personne indifférent. La jeune grecque est belle et elle le sait. Elle se sert de son corps comme d’une arme. Et parce qu’elle ne voudrait pas abimer la qualité de son éclat, tout comme d’autres préserveraient le tranchant de leur lame, elle veille à ce que personne n’ait jamais affaire directement avec sa peau délicate. Sa beauté est un appât, son esprit aiguisé est plus blessant que n’importe quel arme.
Pour entrer davantage dans les détails, cependant, il est certainement important d’évoquer ce pourquoi la jeune étrangère est si attrayante. Son charme ne fait pas tout, mais puisqu’il est ce qu’elle montre, il est essentiel de savoir à quoi s’attendre en la voyant. Tout d’abord, il est impossible d’échapper à ses yeux. Le miroir de son âme… Oh, qu’elle les aime, ces pupilles aussi flamboyantes qu’elles peuvent paraître froides. Et qui peut ne pas les adorer autant qu’elle ? Qui saurait se dégager si aisément de ces saphirs qui transpercent quiconque se trouve soumis à leur examen ? Il n’est évidemment pas aisé d’échapper à ce regard si intense et déstabilisant. Alors il faudra ensuite s’apercevoir de la finesse des traits de ce visage avenant. Un nez fin, lui seyant à merveille, venant doucement se poser entre ses petites joues aussi blanches que sa peau, puis une bouche qui semble ne vouloir prononcer que des paroles chaleureuses. Mais aussi une chevelure d’ébène, tantôt noire comme la nuit, tantôt reflétant les astres brillants. Puis accrochées à ses fines oreilles, des boucles étincelantes viennent ajouter encore au charme assuré de la jeune héllène.
Il ne reste plus qu’à suivre un cou séduisant pour venir admirer son corps aux courbes gracieuses. Point de poitrine surabondante ici, mais des formes tout bonnement féminines et agréables à regarder comme à contempler. Car oui, Ianthe se doit d’être vue et admirée telle une statue grecque antique. Lorsqu’elle porte ses longues robes répandues autrefois dans les soirées, ce qui est fréquemment le cas, ou bien des vêtements aussi souples que pratiques pour ses occupations bien loin de ressembler à celles du commun des femmes, la demoiselle ressemble à une déesse qui n’aurait de cesse d’être louée. Par sa grâce, sa finesse de corps et d’esprit, et son allure de princesse, la jeune brune est une personnalité qui plait tant à regarder qu’à côtoyer. Sans doute est-elle la meilleure des compagnies qu’un homme puisse souhaiter, la meilleure rivale qu’une femme puisse rencontrer.

Wanna' understand you, my friend...


Comme il a été dit plus haut, les apparences sont souvent trompeuses, et en jouer est certainement l’une des choses les plus astucieuses qui soit. Ianthe, à ce niveau, est probablement une maîtresse. Véritablement artiste, maniant les paradoxes avec une simplicité déconcertante, et s’amusant des faux-semblants comme s’il n’y avait rien de plus naturel au monde, elle est aussi redoutable qu’elle peut sembler faible. Son corps de jeune vierge, son allure de princesse, et son comportement de sainte-nitouche, peuvent laisser penser qu’elle n’est qu’une jeune fille naïve. Tout comme le fait qu’elle se soit retrouvée dans un monde aussi fou et brutal que celui-ci, qui peut inciter les gens à la prendre pour une insensée ou une ridicule petite fille totalement désaxée et manipulée par son entourage. Pourtant, il n’en est rien.
La jeune grecque est plus au courant que bien des individus, à propos de la famille, du parrain et de tout ce qu’il se passe en ville. Venise n’est pas un enfer, pour elle, bien au contraire. Il s’agit tout bonnement de la ville qui lui permet et lui permettra dans un avenir proche de réaliser ses désirs les plus forts. Parce que c’est en ces lieux que sévit son Dieu, et qu’il dicte les règles du jeu, elle veut devenir autre chose qu’un simple pion et aimerait sûrement en être la reine. Toute son existence est vouée à la construction de son image, à l’extension de son charisme et de son statut privilégiée. Elle veut être celle qui sera la plus en vue, la plus adulée et respectée. Tout cela pour la simple et unique raison que cet homme, ou cette femme, qui l’a délivré de son triste sort, est la personne la plus importance à ses yeux. Ce n’est pas qu’elle n’a aucun amour-propre et ne s’aime pas elle-même, mais sa passion pour son sauveur dépasse très certainement l’entendement. En fait, Ianthe voue presque un culte à cette personne qu’elle n’a jamais rencontré, mais qui donna à sa vie un sens nouveau et bien plus intéressant. Si aujourd’hui, elle peut exprimer ce qu’elle, c’est grâce à cet être, et c’est pour cette raison qu’il lui faut trouver et approcher toujours davantage ce parrain dont tout le monde ou presque ignore le vrai visage.
Ainsi, la demoiselle se joue allègrement de tout, se permettant d’être insoutenablement légère en permanence. Se montrant donc sous un jour particulièrement brillant et ensoleillé la plupart du temps, elle entre dans une profonde contradiction lorsque quelque chose vient ternir sa réputation. Car il est une personne qui risquerait de l’estimer moins : le maître de Venise et de tout ce qui est. Et cela, elle ne pourrait l’accepter. Alors sa colère est d’autant plus grande que l’affront subit peut-être dérangeant. La jeune femme, habituellement aimable, patiente, calme et posée, devient une boule de nerf capable de tout casser autour d’elle. C’est d’ailleurs dans ce genre de circonstances, passant d’un extrême à un autre, que celle qui évolue dans les hautes sphères de la hiérarchie de la mafia prend ses décisions les plus brutales et excessives. La violence est son dernier refuge, dans ce genre de cas, et il lui faut faire preuve d’une furie conséquente, pour prouver au monde combien sa passion et son amour envers le parrain peuvent être grands. Chacun de ses gestes est, selon elle, étudié et vu par son seigneur. Aussi, il est essentiel qu’elle retrouve rapidement sa sérénité lorsqu’elle s’emporte. Ses coups de nerfs doivent donc être passagers et brefs. Personne ne doit connaître la vérité sur son compte, et certainement pas cette facette de sa personnalité. Peut-être n’est-ce pas un secret pour tout le monde, mais son habileté n’est pas en reste pour camoufler ses vices. Car, après tout, toute son existence tourne autour de péchés qu’elle doit apprendre à manœuvrer sans cesse, montrant alternativement des faces d’elle-même pour manipuler encore et toujours son entourage, dans la joie et la bonne humeur.
Il apparaît finalement que Ianthe est une jeune fille réfléchie, observatrice et consciencieuse, qui peut basculer d’un moment à l’autre lorsqu’un évènement gâchant son image surgit. Elle devient la rage incarnée, quand cela arrive, et transforme cette passion qui fait d’elle une presque-princesse, en une passion destructrice. Jusque-là, elle n’a jamais trouvé quoi que ce soit qui puisse l’aider à se canaliser dans ce genre de cas, mis à part le fait de penser à son Dieu et maître, sauveteur de sa pauvre âme égarée. Cela est même très probablement une obsession, de songer qu’elle pourra avoir pour lui cet être intouchable, mais ce n’est pas ça qui l’arrêtera. Sa réputation de femme séduisante et efficace demeure toujours très grande et ne se laissera entacher par rien. Ianthe tient à devenir la main droite du parrain, sans craindre qu’il soit un homme ou une femme, et fera tout son possible pour cela, qu’importe le prix à payer.

Let me K I L L you ♥

[list]
Spécialité
: Ianthe pense que tuer est un art qui se doit d’être noble. Alors, à moins de n’avoir aucun autre moyen que d’éviter d’avoir du sang sur les mains et d’utiliser ses hommes, elle privilégie les approches lentes et réfléchies, allant jusqu’à séduire ses victimes, qu’elles soient masculines ou féminines. Le reste peut se résumer en une sauvagerie brutale mais rapide, il ne fait pas bon toujours vouloir faire dans la dentelle. Tout ce qui passe sous la main de la demoiselle est une arme potentielle quand il s’agit de réussir et d’approcher encore un peu plus du sommet.
Armes qu'elle possède : La jeune femme est assez adepte des poisons. Souvent, il lui arrive d’expérimenter de nouveaux cocktails détonants dans une ambiance adéquat. Si sa cible peut boire un peu de ses mélanges en sa compagnie, pourquoi refuser ? D’ailleurs, elle n’est pas contre le fait d’absorber elle-même son poison, à la simple condition d’avoir l’antidote à portée de main. Jusqu’où va la passion ? Dieu seul le sait. Sur elle, vous ne trouverez qu’un rouge à lèvre que tout le monde ne devra pas s’empresser de goûter, sous peine d’en subir de lourdes conséquences, et très probablement une petite lame de poche, rangée dans son sac ou sa botte. Le genre d’arme capable de projeter la pointe à une bonne dizaine de mètres, tout droit dans la gorge de la victime, avec un bon entraînement.
Ses conditions d'entrée dans la Mafia. : Pour entrer dans les rangs du parrain, Ianthe a commencé par tuer. Tuer, tuer, tuer, tel était son crédo. Parce qu’il fallait qu’elle se fasse remarquer, et qu’elle avait en tête une vengeance à mettre en œuvre, elle n’avait pas grandes possibilités quant à la manière de faire. La subtilité viendrait plus tard, quand elle commencerait enfin à comprendre que le mystère entraîne davantage d’intérêt, suscite toujours un peu plus de curiosité, et fini par attirer l’œil des puissants. Après avoir abattu quelques membres de la mafia l’ayant fortement dérangé durant sa jeunesse, ce qui n’était que justice et permettait au parrain de ne pas laisser échapper aucun de ces salauds, elle avait commencé à jouer plus en douceur, avec finesse. Chacun de ses actes portait la marque de son sauveur, qu’il soit au courant ou non. Déjà, elle voulait qu’il le remarque et lui adressait ces tueries comme un nouvel appel, une sombre déclaration d’amour. Et puis tout cela fini par porter ses fruits, visiblement. Une rencontre, puis deux, puis cent, même si tout cela n’a pas d’importance. Elle s’en fout de ces gens. Mais ils lui ont permis d’approcher encore et encore. Et maintenant, la gamine qu’elle était est devenue une femme, qui a plus envie que jamais de remercier son seigneur bien-aimé.

Tell me who you are...


Ianthe Aliagas, née le cinq mars de l’an deux mille cent soixante-dix sept. Voilà une chose qui peut sembler bien banale, à première vue. Pourtant, c’est la chose la plus importante aux yeux de la jeune femme. Parce que cette date correspond, pour la grecque, à son arrivée en Italie, pays où elle aura plus de chance que jamais de rencontrer le parrain. Même si, durant toutes ses premières années, elle doit bien avouer n’avoir jamais songé à cet homme, ou à cette femme, elle vous dirait maintenant qu’elle a toujours su qu’une personne extraordinaire était liée à elle.
Plus important encore, la petite brune est née à Venise. Ses parents, immigrés grecs, n’ont pas choisi d’autre ville pour venir bâtir un foyer tout ce qu’il y a de plus sain et équilibré. Bon, il faut dire que ce n’était pas la grande richesse, mais ce n’était pas non plus la pauvreté. La mère d’Ianthe, une belle jeune femme aux cheveux d’ébène, cantatrice, avait épousé un commerçant au profil ressemblant étrangement aux statues de la Grèce antique. Sa robustesse, de même que son allure impressionnante et imposant le respect, lui avaient valu d’être adulé par bon nombre de midinettes durant longtemps. Du coup, ce couple que certains diraient « modèle » ne pouvait qu’enfanter une joli demoiselle à la chevelure aussi sombre et à la prestance aussi grande que celle de ses parents. Partis de leur pays natal quelques années avant, ils eurent leur premier enfant dans la ville sur les flots.
D’abord gamine, elle connut une existence tout ce qu’il y a de plus simple. Adorée, chouchoutée, apprenant à parler aussi bien italien que grec, elle devint un petit bout de chou qui ne ferait pas de mal à une mouche. La petite protégée devait devenir une femme à la fois simple mais prestigieuse, selon ses parents. Parce qu’elle n’aurait pas du connaître les années de déboire qui suivirent, il leur paraissait normal qu’elle devait finir par être une personne tout ce qu’il y a de plus normale, mais d’une intelligence et d’une beauté sans équivalents. En fait, elle allait simplement réussir, selon eux, et aspirerait à une vie tranquille en Italie ou ailleurs. Qu’importe, le bonheur devait être au rendez-vous. Alors jamais ils ne se prirent la tête pour elle, et ils tentèrent d’en faire une bonne gamine, ne bridant ni son ouverture et sa vivacité d’esprit, ni n’avilissant sa grâce naturelle. Ianthe était promise à une vie sans tâche, jusqu’à ce qu’apparaisse la Mano di Dio.
Simple mafia de petite envergure, mais tout de même suffisante pour effrayer et contrôler une petite part de la population locale, ses représentants s’imposèrent comme un nouveau cadre de vie pour la demoiselle et sa famille. Il s’avéra que la population grecque était la principale touchée par ce contrôle difficile à supporter et ces brimades infamantes. Le père Aliagas y laissa la vie, alors que la jeune fille atteignait les onze ans, après une altercation qui ne s’était pas déroulée dans les meilleures conditions. Après tout, c’est sans doute normal de ne pas vouloir que sa gamine tombe entre les mains des criminels sous prétexte qu’elle pourrait leur rapporter beaucoup. Et peut-être que le fait d’avoir subit des insultes, des blessures, des agressions et des humiliations par dizaines avait fini par attiser le feu chez cet homme. Toujours est-il qu’un jour, il avait voulu sauver l’honneur de sa famille, tout seul, comme un grand. Il n’était revenu que dans un triste état, entre la vie et la mort, ramené par un type peu enclin à communiquer autrement que par la violence. Il s’était fait comprendre ainsi, en déshonorant un peu plus les Aliagas, et surtout la mère de Ianthe, sous les yeux du parent agonisant. La seule et unique descendante de cette lignée devait échapper aux sévices uniquement par chance, parce que les supplications de sa génitrice avait opéré cette fois. Et puis le type avait remis une deuxième couche, aussi, blessant à jamais sa fierté de femme et la plongeant dans un mutisme infini.
Deux ans plus tard, la Main de Dieu s’effondrait, frappée en plein cœur par les évènements. La jeune fille, elle, se relevait. Un nouvel espoir était né. Alors que durant cette occupation, la vie n’avait plus vraiment suivit son cours pour elle, elle reprenait. Elle avait beau avoir pleuré, avoir crié et s’être condamnée au mutisme pour ne pas rendre sa mère encore plus apeurée, rien n’y avait fait. Il n’y avait plus rien à espérer, durant cette longue période. Elle savait fort bien qu’elle allait finir entre les sales pattes de tous les italiens du quartier, de tous ces salauds qui bavaient devant ses formes naissantes, devant ce corps de jeune fille effarouchée. Ils la souilleraient, si rien n’arrivait. Oh mon dieu, comme elle voulait que tout cela n’arrive pas. Et effectivement, cela n’arriva pas.
Le seigneur l’avait entendu. Oui, il s’était manifesté, après une longue attente. Son vœu le plus cher avait marché, chassant ses détracteurs à coup de balles et de lames. Le sang avait coulé, mais pas le sien. Comme elle avait été heureuse. Sa mère n’avait pas reparlé, mais qu’y pouvait-elle, sa propre joie comptait certainement pour deux. Ses larmes n’en purent plus de couler, durant une longue, longue, très longue période.
Puis ce fut l’anarchie. Puis ce fut un nouvel ordre, comme le voulait la tradition ancestrale de l’humanité. Un pouvoir s’effondre, un autre nait. Le parrain. Qui est-il ? Personne ne le sait. Mais il est là, il existe obligatoirement. Pendant un certain temps, Ianthe s’était demandé s’il ne s’agissait pas d’une personne fictive, mise sur le devant de la scène pour ébahir les badauds et leur donner un os à ronger. Mais non, elle en était persuadée maintenant, il existait vraiment. Elle sentait son sang bouillir à la moindre pensée le concernant. Elle déglutissait péniblement, et était prise d’un sourire inhabituel. Pas parce qu’elle ne souriait plus. Non, son expression de bonheur avait reprit le dessus. Mais elle sentait que quelque chose était différent. Cet homme, ou cette femme, qu’importe… Elle l’aimait. Elle voulait le voir, le remercier, lui dire combien elle était heureuse. Il l’avait empêché de devenir n’importe quoi. Son orgueil s’en était accru. Elle était une personne digne, consciente de ce qu’elle avait risqué et vécu. La vie ne pouvait plus être la même. Quinze ans, seize ans, l’âge d’apprendre à tout connaître. Mais lui, qui était-il ? Comme ces journées étaient longues, sans lui, sans nouvelle de lui, sans savoir qui il était.
C’est par passion qu’elle se mis à tuer. Ianthe, par folie, mais aussi par raison, s’était lancée dans l’assassinat. Il fallait faire payer ceux qui avait pu s’échapper des griffes du parrain. Il fallait continuer les purges, et… oublier combien ses compagnons grecs avaient souffert. Elle ne se sentait plus de cette race. Elle n’était plus une simple grecque. Ou alors, elle serait une statue antique, digne, noble, respectée et honorée, mais certainement pas une catin hellénistique, ou quoi que ce soit du genre. Alors il fallait commencer par faire payer ceux qui le méritaient. Une nouvelle forme d’expression était née. Une manière de s’offrir pleinement à son sauveur. Une façon de rendre sa propre âme impure, mais en la lui donnant chaque instant, chaque minute, chaque seconde.
« Al moi amore »
Voilà ce qu’elle se devait d’écrire, d’abord à l’attention de ce parrain dont elle ignorait tout, lorsqu’elle avait commis un meurtre en son nom. Oui, pour lui, pour ce qu’il était et représentait, dans cette passion compulsive d’un âge encore trop peu mûr, elle laissait des mots d’amour. Elle séduisait les hommes, les femmes, et leur montrait combien la vie pouvait se montrer cruelle. Abandonnant sa chasteté au profit des hommes, comme un poids qu’elle ne voulait plus porter, mais qui lui permettrait de laisser ses penchants, ses vices et péchés s’exprimer, elle les tua tous pour prouver à son maître qu’elle serait éternellement sienne. Bientôt, elle en vint même à écrire avec le sang, ou encore avec le corps tailladé de ses victimes. Sa pâleur si délicate contrastait joliment avec ce macabre cérémonial. La mort envahit sa vie. Ses agissements furent de plus en plus violents, sa réputation de plus en plus osée. Une jeune femme massacre ses amants.
« Io suno tuo, master »
Elle appartenait au parrain, corps et âme. Plus personne ne pouvait plus rien faire pour elle. Ianthe affina son savoir-faire et devint plus secrète, plus sombre mystérieuse. L’homme derrière tout cela ne voulait-il pas savoir qui était cette admiratrice aussi dangereuse qu’aventureuse ? Il le sut bientôt. Car ils vinrent, ces sbires qu’elle ait désormais. Ils vinrent la trouver, après l’avoir cherché. Ils l’emmenèrent, et là, elle rencontra… un autre que celui qu’elle attendait. Le parrain ne pouvait pas la voir. Ou l’inverse, plus précisément. Il n’était pas encore temps. Elle était bien trop jeune, du haut de ses dix-sept ans. Bien trop fragile, bien trop naïve et empressée. Il lui fallait prendre le temps. Ces mots, ces idées, ces pensées, lui firent fermer les poings et serrer les dents. Pour qui se prenaient-ils, ces misérables insectes ? Allait-elle les laisser jouer longtemps comme ça ?
Au fil du temps, Ianthe devint plus agressive encore, plus précise et incisive. Elle était véritablement incapable d’agir. Même devenue femme, jeune femme, elle était trop faible. Ceux qui demeuraient au-dessus d’elle avaient un poids qu’elle ne pouvait égaler. Elle, la fille venue d’ailleurs, même si elle était née ici, ne pouvait avoir droit aux mêmes privilèges. Comment ?! Sa fureur revenait par moment. Insolents… Elle finirait par les broyer et leur montrer qui elle était. Car oui, elle était une princesse, une déesse, la divine alliée et partenaire du parrain. Ils n’allaient pas l’empêcher d’agir, de comploter, de progresser, d’agir en maniant à la fois l’ombre et la lumière. Elle serait partout, pour leur prouver qu’ils avaient tort. La jeune grecque avait acquis une maturité des plus plaisantes à voir et à entendre, une mentalité de fer, un esprit aiguisé et brutal, précis et mortel. Son corps et son cœur n’avaient de cesse de se battre pour le seul être qui en vaille la peine, ici bas. Parce qu’elle, la statue revêtue d’or, de diamant et de pourpre, ne les laisserait pas l’emporter au paradis. Venise était son terrain de jeu depuis toujours. Cette ville était son palais et leur tombeau. Cette ville marquerait le destin, son destin, et rendrait au parrain ce qui est au parrain : la jeune diva qu’il avait sauvé un jour, et qui lui appartenait désormais…

And... you?


Ianthe Aliagas, la Diva  Divaf
    Votre pseudo : Unknown writer =X
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    Avatar de votre personnage : Diva de Blood+
    Comment avez-vous connu le forum ? En tapant « personnage prédéfini » sur un moteur de recherche o.o
    Qu'aimez-vous/Détestez-vous dedans ? J’ai trouvé le design très agréable, et le contexte assez intéressant. J’ai regardé s’il était en activité, et c’est le cas, c’est donc d’autant plus appréciable. La quantité de personnages préfinis m’a étonné, et mon choix s’est porté sur Ianthe, parce que c’est Diva, et que j’aimais sa description.
    Il y a juste le côté Italien qui m’a arrêté un instant. N’en parlant pas un mot, j’ai eu un peu peur. Et puis je me suis demandé si ce ne serait pas trop dur d’arriver à entrer dans le jeu et de trouver ma place. Mais bon, je pense que ça le fera.
    Autres ? Je suis une membre active et motivée ! À part quelques absences à prévoir, je suis prête à écrire chaque jour. J’espère qu’il y aura des tas de membres de qualité, et que l’histoire évoluera bien, et que le forum ne perdra pas cette identitité particulière qui fait son charme, et qu’il marchera longtemps, etcetera, etcetera =D

    ~ Ok by Amy ~


Dernière édition par Ianthe Aliagas le Jeu 26 Aoû - 7:44, édité 1 fois
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Amy Allesandreli

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MessageSujet: Re: Ianthe Aliagas, la Diva    Ianthe Aliagas, la Diva  Icon_minitime1Jeu 26 Aoû - 5:35

Bienvenue sur Infam Industry !

Alors j'ai lu ta fiche, un vrai petit bijou, mais par contre je te demanderai d'aller relire le règlement, il manque un petit quelque chose.
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MessageSujet: Re: Ianthe Aliagas, la Diva    Ianthe Aliagas, la Diva  Icon_minitime1Jeu 26 Aoû - 7:44

Désolée, j'avais complètement zappé. J'étais partie dans mon délire avec cette fiche o.o
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MessageSujet: Re: Ianthe Aliagas, la Diva    Ianthe Aliagas, la Diva  Icon_minitime1Ven 27 Aoû - 0:06

Et bien c'est tout bon

Amuse-toi bien !

Validée ~> Soci del diavolo
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MessageSujet: Re: Ianthe Aliagas, la Diva    Ianthe Aliagas, la Diva  Icon_minitime1

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Ianthe Aliagas, la Diva

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