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 Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon

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Massimo A. Torino

Massimo A. Torino

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Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon Vide
MessageSujet: Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon   Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon Icon_minitime1Mer 14 Juil - 6:08

    Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon 10714183452 Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon 10714183150

    Il était dix-huit heures trente, et Massimo rentrait chez lui. Il n'était pas très content de lui, parce qu'il avait fait capoter une mission, tout ça parce qu'il avait oublié d'éteindre son couteau-de-poche-qui-faisait-aussi-portable et que 'maman' l'avait appelé à un très mauvais moment. Pour vous donner une image, le mafioso qui l'accompagnait et lui avaient investi les canalisations pourries d'un vieux bâtiment pour assister à une réunion secrète, et la sonnerie du mafieux en culotte courte avait retenti au moment où ils sortaient du plus grand tuyau, celui dont la grille donnait pile sur la salle de réunion. Comme Massimo se trouvait derrière son collègue, et donc encore dans la canalisation, autant dire que l'appel avait bien résonné partout. De ce fait, au lieu de connaître les intentions et l'identité de ce groupe secret, puis de rentrer à la base la tête haute, Massimo avait eu droit à une course-poursuite dans les égouts et à un coup de pied au cul lorsque son collègue l'avait rejoint dehors. Ajoutez à cela des remontrances de la part de son supérieur, et vous comprendrez pourquoi Massimo n'avait pas très envie de rentrer chez lui ce jour-là. Parce qu'à la maison, il y avait son père, et que ce dernier devait déjà être au courant de tout. C'est pourquoi le garçon s'était décidé à faire un grrrrand détour par l'Arsenal pour perdre le plus de temps possible. Il n'avait jamais mis les pieds seuls ici, mais il se souvenait à présent pourquoi. Autour de lui, des rires bruyants provenant de bâtiments mal entretenus, des clapotis douteux dans le canal et même le cri d'un homme étouffé par un gros 'plouf' pas loin. Massimo frissonna malgré lui et accéléra le pas. *Je me demande ce qui est pire en fait : me faire écorchéer vif par des inconnus ou par mon propre père...* songeait-il en arrivant à la hauteur de l'endroit où le bruit suspect avait retenti. Évidemment, c'était le seul chemin pour traverser le coin, sans quoi vous imaginez bien qu'il aurait fait un détour. Il passa donc devant un groupe d'hommes aux visages invisibles, occupés à scruter le fond du canal. Massimo se raidit sensiblement mais continua de marcher tout droit en tentant de prendre un air dégagé. Il se croyait enfin sorti de situation, lorsqu'une voix grave et rauque le héla :

    LE TYPEHé, toi !

    Massimo hésita un instant. Maman disait toujours que quand on se faisait aborder par des inconnus, il fallait les ignorer. Il se demandait vraiment pourquoi il pensait à un conseil de sa mère dans un moment comme celui-là. Car il était clair qu'elle n'avait jamais été abordée par ce genre d'inconnus. Massimo se retourna lentement. Il savait que peu de gens aimaient se répéter, il valait donc mieux leur épargner cela.

    MASSIMOQui ça, moi ? demanda-t-il en essayant d'avoir l'air détendu.
    LE TYPEOuais, toi. T'as vu quelque chose ?
    MASSIMOQu... quelque chose ? Comme quoi ?
    UN AUTREIl a vu, c'est sûr.

    Non mais de quoi se mêlait-il, celui-là ? Peu importe car le groupe s'était dangereusement avancé vers Massimo :

    MASSIMOHé, c'est faux ! J'ai rien vu, rien entend... oui bon d'accord, j'ai peut-être entendu quelque chose, un petit plouf de rien du tout, mais c'est rien, c'est pas grave, je dirai rien !

    Là, il commençait vraiment à paniquer. Pour une fois il n'en menait pas large. Il aurait peut-être dû conserver son arrogance, mais le fait était que la journée avait été particulièrement pourrie, et que Massimo était certain que, quoi qu'il fasse, les choses n'iraient pas en s'améliorant. Il pensa à ses parents et se demanda s'il était possible que ceux-ci (surtout son père, en fait) soient plus cléments avec lui s'il revenait la tronche défoncée. S'il revenait, bien sûr. Puis, il songea que son père n'aimerait probablement pas qu'il se laisse cogner sans rien dire, quelle que soit la raison, et il prit son courage à deux mains (à une main en fait, car dans l'autre il avait attrapé son couteau de poche) et montra qui était le boss. Non mais.

    MASSIMOBon alors écoutez, vos affaires ça me regarde pas, c'est clair ? Et le premier qui me touche va salement regretter son geste.

    Les quatre ou cinq types qui le dévisageaient à un mètre de là ricanèrent, comme d'habitude. Massimo en profita pour sortir son couteau de sa poche et trancher en plein dans le tas. L'effet aurait pu être des plus spectaculaires s'il n'avait pas omis d'allumer l'objet. Le couteau était en effet électronique (en raison de tous les accessoires qui l'accompagnaient), et Massimo l'avait bien évidemment éteint dès qu'il avait sonné dans les égouts... un peu plus tôt. *Eh merde.* La seconde d'après, il détalait en courant et en hurlant à l'aide. Les types le suivirent, agacés ou amusés par son attitude, et réussirent à le plaquer contre le mur d'un vieil entrepôt.

    L'UN DES TYPESAlors comme ça tu voulais te défendre ?
    UN AUTREIl fait moins le malin, là...
    ENCORE UN AUTREAlors microbe ? On a fait son testament ?

    Massimo déglutit. Et, contre toute attente, il trouva encore le courage (ou la stupidité) de dire :

    MASSIMOBien sûr que non, abruti, j'suis trop jeune pour mourir !!

    L'abruti en question envoya voler une baffe dans sa direction.
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Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon Vide
MessageSujet: Re: Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon   Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon Icon_minitime1Mer 21 Juil - 3:20

Attiré par la bonne odeur de pain chaud, Siméon ouvrit lentement ses paupières et mit quelques temps à s'adapter à la scène qui se tramait devant lui. Dans le minuscule appartement dans lequel il se trouvait s'activait une adorable jeune demoiselle rousse. Ses cheveux descendaient gracieusement le long de son dos dénudé, de fines lignes souples et soyeuses qui atteignaient sans mal le milieu de ses hanches. Une peau claire et douce refletait parfaitement la délicatesse de la jeune personne avec qui il avait passé la nuit. La tête encore remplie d'images libertines, souvenir de cette merveilleuse soirée qu'il avait passé au côté de la ravissante créature, son prénom était Julie, jolie Julie...

Cette dernière était en train de préparer tout en chantonnant un petit déjeuner pour lui, pour eux. Elle était jeune, agréable et elle avait, si on peux dire, ce qu'il fallait là ou il fallait. Une pure bombe, et rousse, qui plus est. Deux grandes emeraudes vertes en guise de pupilles et un sourire blanc à couper le souffle. De l'endroit ou elle se trouvait, la jeune fille ne pouvait pas percevoir le regard ravi de l'adolescent qui l'observait de loin. Il était enchanté par une telle conquête, et était à la limite de s'embrasser les mains pour avoir réussi à séduire une pareille beauté. Le sourire béat qu'il affichait lorsque Julie revint, seulement vétue d'une culotte, la fit rougir. Elle devait seulement avoir une année de plus que lui, mais la différence comptait peu, seule la performance de cette nuit avait été importante. Et remarquable, par la même occasion.

- Tu veux du café ?

Elle avait prononcé sa question d'une voix timide, comme génée de ce lendemain qu'elle jugeait difficile. Après tout, le comportement de Siméon allait donner une suite aux évenements précédents. D'une voix enfantine, il murmura en se rapprochant de l'oreille de la jeune fille :

- Je-je te v-veux toi, pr-prince-esse.

Et accompagnant sa déclaration d'un rougissement pré-pubert, il s'avança pour embrasser sa jolie rousse. Cette dernière, plus que ravie, lui rendit son baiser avec fougue, et repartit de plus belle dans les bras maigres mais confortables de Siméon. Leur passion commença à faiblir quelques heures après et le jeune blond quitta l'appartement vers 18 heures 25. Il n'avait que quelques kilomètres à faire avant de pouvoir rentrer chez lui et se delectait de ce petit plaisir. La marche à pied avait toujours été un de ses plaisirs, se balader dans les rues lui avait toujours plu. Cependant, l'aspect gris des routes de Venise ne lui plaisait pas vraiment. Il décida de passer par l'arsenal, histoire de prolonger quelque peu son voyage. En avançant, il attendit des echos de conversation. Une petite voix essayer de dominer d'autres plus fortes et plus grasses.

- Bon alors écoutez, vos affaires ça me regarde pas, c'est clair ? Et le premier qui me touche va salement regretter son geste.

Aïe, ça sonnait mal. Ne pouvant dompter sa curiosité, Siméon ne put s'empecher de se rapprocher de la scène. Il y avait là une bande d'hommes qui dominaient de leur grandeur un gamin un peu trop prétencieux, ou peut être un gamin qui n'était pas seul dans sa tête, étant donné qu'il s'amusait à provoquer les brutes qui le menaçaient. Voyant la situation mal tourner, le jeune blond poussa un énorme soupir. Il n'aurait pas la conscience tranquille si ce jeune marmot se voyait vraiment en danger. Imaginant rapidement un plan de sauvetage, il s'empressa de mettre au point une technique sûre, après tout, il était explosé de fatigue, après la charmante journée qu'il avait passé en compagnie de la douce Julie. S'agitant les méninges, il continua à écouter la conversation :

- Bien sûr que non, abruti, j'suis trop jeune pour mourir !!

De loin, il voyait le plus gros de la bande s'avancer dangereusement vers le petit garçon. Il fallait agir, et vite, et tant pis si le gamin allait avoir peur, il vallait mieux qu'il soit sauf, non ? Sortant de sa poche interieure sa sarbacane, il installa dans le creux de l'engin trois fines lames parfaitement aiguisées et, quelques secondes après, souffla de toutes ses forces. La première lame atteignit sans mal la gorge du premier homme. Ce dernier tomba raide mort devant les yeux des autres, qui abrutis par ce qu'ils venaient de voir, ne comprirent pas tout de suite la situation. Et Siméon, fier comme un coq, s'avança et sortit de l'ombre de sa cachette. L'adrénaline avait emplie ses veines d'une force nouvelle, et la joie rayonnait comme une aura autour de son corps mince. Soufflant une fois de plus dans sa sarbacane, il visa un autre membre de la troupe et réussi à atteindre son épaule. Ce dernier, s'affaissant son le coup de la douleur laissait à découvert son front gras de gros porc, et fut anéanti par la dernière lame de l'engin de Siméon. En pleine tête.

- He-Head-sh-sh-shoot, les na-nazes.

S'approchant en ricanant, il ne vit pas l'homme qui, discrètement reculait dans le noir d'une ruelle cachée.
Les deux autres membres de la bande des bouffons partirent en courant, à la vue de Siméon sortant de son bras, une lame de couteau d'environ un vingtaine de centimètres. Cette dernière lui avait été greffé par un médecin fabuleux qui avait toujours oeuvré pour le bien de sa famille. Quelques temps après la mort de ses géniteurs, même apprès ses premiers clients, il s'était décidé à se faire implanter une lame dans le bras pour assurer sa sécurité, en cas de gros danger.

Se marrant tout seul à la vue de ces singes grotesques qui courraient, il se tourna, quelques minutes après, vers le jeune garçon qui se trouvait, à présent derrière lui.

- Al-alors m-mon bo-bonho-homme. C'est-est quoi t-t-ton nom ?
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Massimo A. Torino

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MessageSujet: Re: Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon   Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon Icon_minitime1Sam 14 Aoû - 1:14

    Le petit grand Massimo Torino vivait ses derniers instants. Le je suis pas p'tit, j'ai dit ! GRAND Massimo Torino n'aura vécu que douze années, sans connaître la joie de s'élever un jour au rang de bras-droit du Parrain, sans connaître l'argent (enfin si, papa et maman en avaient), le succès, les filles et le... Non attends, qu'est-ce que tu as dit ? Mais tu délires, mon pauvre ! Les filles c'est beurk. Alors arrêtes de t'apitoyer sur ton sort et relève la tête. Il ne sera pas dit que le pet... grand Massimo Torino quittera cette Terre comme un couard. Tiens, 'couard' c'est marrant, comme mot. Ça doit dater de l'époque mamouthéenne... songeait Massimo en regardant approcher l'homme qui allait probablement lui filer la plus belle raclée de toute sa vie. La seule, peut-être. Parce que Papa-Maman n'avaient jamais levé la main sur lui, d'abord. Bon évidemment, je ne compte pas les coups de pieds au c... Un espèce de truc mi-cri mi-gargouillis interrompit le fil de ses pensées. Je suis mort ? pensa le mafieux en culotte courte. Il faisait noir... Il lui fallut quelques secondes pour comprendre que c'était parce qu'il avait fermé les yeux dans l'attente de la baffe ultime. Il les ouvrit, et là ce fut comme si un miracle s'était produit. Le type qui s'apprêtait à le frapper gisait à terre, mort.

    L'UN DES GORILLESOh, merde ! Armando !

    Massimo dut retenir un ricanement satisfait lorsqu'un deuxième homme s'affala à ses pieds. C'était un peu comme dans un jeu vidéo, mais en mieux. Un instant, Massimo avait cru rêver. Mais là, c'était clair : sa bonne étoile s'était rappelée de lui, et quelqu'un avait décidé de venir à son secours.

    MASSIMOBien fait pour vous, bande de loosers !

    Il leva les yeux et dévisagea celui qui était à l'origine de tout cela. Un type de taille moyenne, fringué bizarrement, mais on s'en fichait vu qu'il venait de décimer les gros lourds qui menaçaient Massimo. L'homme, (que nous appellerons pour l'instant 'le sauveur') s'approcha d'un air triomphant.

    LE 'SAUVEUR'He-Head-sh-sh-shoot, les na-nazes.

    Trop la classe. Bon ok, il avait dit cela en bégayant, mais il avait trop la classe quand même. Et ses fringues étaient vraiment zarb', mais... il avait la classe, quoi. Massimo n'avait jamais pensé pouvoir tomber en admiration devant quelqu'un qui ne porterait pas un smoking ou un imper, un chapeau et une arme à sa ceinture, mais en fait si. Ce type n'avait peut-être pas le look (ou la carrure) d'un mafieux, mais Massimo s'en fichait parce qu'il venait de lui sauver la vie, à lui, et qu'en plus il l'avait fait avec classe. Oui, on l'aura compris, il le trouvait classe. Massimo leva la jambe pour passer par-dessus les deux cadavres au sol et s'avança à la rencontre de son sauveur. Les deux autres gorilles avaient détalé en courant, à la vue de ce qui semblait être une lame implantée dans le bras du 'sauveur'. Encore plus classe.

    MASSIMOMerci m'sieur.

    Si vous n'avez jamais entendu Massimo s'adresser à quelqu'un avec un air aussi humble, c'est le moment de prendre une photo. Un vrai sourire de gamin s'étala ensuite sur le visage du garçon. Un type qui sortait de nulle part pour le sauver en faisant détaler une bande de gorilles avec une simple sarbacane, c'était comme si son père lui avait annoncé que, pour Noël, il lui offrait son plus beau Colt, et qu'en plus il avait le droit de s'en servir. Le rêve, quoi. Cependant, le rêve en question s'effrita légèrement, en même temps que les petites étoiles dans les yeux de Massimo disparurent, juste quand son sauveur-qui-avait-trop-la-classe ajouta :

    LE 'SAUVEUR'Al-alors m-mon bo-bonho-homme. C'est-est quoi t-t-ton nom ?

    Le visage de Massimo se renfrogna en un quart de demie seconde. Ce n'était pas parce qu'il venait de constater que son sauveur était en fait un adolescent. Il restait très classe. Ce n'était pas non plus le fait qu'il bégaye qui le gênait, il s'en fichait (il avait la classe quand même, on vous dit). C'était le ton employé. Encore quelqu'un qui le prenait pour un gosse. Habituellement, il insultait la personne en question, mais comme c'était son sauveur Massimo fit un effort, prit sur lui et se contenta de grimacer :

    MASSIMOEuh, ouais ça va, j'ai pas six ans, hein...

    Il tendit la main et ajouta, sur un ton très solennel :

    MASSIMOJe m'appelle Massimo Torino. Merci de m'avoir sauvé la vie. J'ai une dette envers vous à présent.

    Voilà qui est rassurant. Un gamin de douze ans a une dette envers vous. On se sent tout de suite plus en sécurité, non ? Trêve de plaisanteries, c'était ainsi que le voyait Massimo, et il prenait tout cela très à cœur. Parce que les Torino étaient des hommes d'honneur. Il allait ajouter quelque chose, lorsqu'un type surgit de nulle part se jeta sur son sauveur. Massimo eut tout juste le temps de reconnaître l'un de ses agresseurs et de crier : Derrière vous ! avant que le gorille n'envoie valser un coup de poing en direction du jeune homme. Et Massimo, en tant qu'homme d'honneur-qui-a-une-dette-envers-lui, fit évidemment la seule chose possible : il ferma les yeux et serra les dents. C'était trop cruel quand même. Enfin, ce qui était cruel, surtout, c’était de les laisser se battre comme un vulgaire citoyen assistant à une bagarre de rue, alors que le grand Massimo n’était pas un vulgaire citoyen assistant à une bagarre de rue, mais un, euh… un chien-chien du Parrain. Chien-chien du Parrain ! Mais oui, c’est ça ! Il ouvrit les yeux et sautilla sur place en tendant le bras dans la direction opposée.

    MASSIMOLes chiens-chiens du Parrain, ils arrivent !

    Le gorille sembla hésiter. Massimo ajouta alors, faisant signe à des interlocuteurs invisibles :

    MASSIMOSalut les gars !

    Et puis, le temps que le gorille comprenne la situation, ou que l’autre lui règle son compte – Massimo n’avait pas tout suivi – il partit en courant :

    MASSIMORetraite stratégique ! On se tire !
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Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon Vide
MessageSujet: Re: Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon   Un jour mon prince viendra... ah non, c'est pas ça. ■ PV Siméon Icon_minitime1

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