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 Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ?

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AuteurMessage
Timothée Viretto

Timothée Viretto


Messages : 45
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Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? Vide
MessageSujet: Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ?   Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? Icon_minitime1Mar 13 Juil - 10:07


MusicPlaylist
Music Playlist at MixPod.com
Marshmallow rose au rapport !


    Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? Fiche6Prénom(s) : Pénélope Léopoldine
    Nom : Philips (Capote) Broschi
    Surnom : Philips, Bubblegum, Penny (pour sa mère).
    Date de Naissance et âge : 25/07/2182, 18 ans.
    Nationalité : Italienne.
    Groupe : Banderuole cacciate
    Manie, habitude, tic : Elle vagabonde sur les toits de Venise, joue aux jeux vidéos,... Sinon, elle aime bien commenter intérieurement les vêtements des passants.
    Profession : Elle vend des informations à sa chère Audrey et a un petit boulot dans un magasin de jeu de quartier. Elle est aussi baby-sitter ou femme de ménage à ses heures. Sinon, la Talpa di Fuoco aimeraient bien la retrouver pour ce qu'elle sait sur la mafia du Padrino. Ah, et puis la police lui en veut un peu pour son évasion de l'hopital... et d'avoir abimé un médecin.


Les mafieux et moi... Amour, gloire et beautééé !

Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? Dtail4 & Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? 95577269 & Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? 62332355
Huhuhu...
    Spécialité : Le boeuf bourguignon. Et les omelettes jambon-chèvre-saucisson-crevettes-cornichons.
    Armes qu'il possède : Ses larmes quand elle veut la dernière version de son jeu préféré.
    Ses conditions d'entrée dans la Mafia. : Elle a épousée une membre influente de la mafia du Padrino, leur relation a duré deux ans. En tant que mafieuse, elle usait l'argent de sa femme, faisait le ménage, souriait durant les fêtes et s'occupait parfois de l'administration. Malgré ses nombreuses connaissances sur la mafia, elle n'y a jamais prêté vraiment attention et n'a aucun avis sur le sujet. A présent, suite à une violente dispute, elle ne fait plus partie de la mafia. Et elle essaye d'éviter de croiser de nouveau Carla Broschi...


Ce matin, j'ai mangé une pomme.

Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? Dtail2 & Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? 96346993 & Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? Dtail3
Blablablabla...

    Bon, déjà, je m'appelle Philips. Enfin, mon vrai nom c'est Pénélope Léopoldine Philips, mais ma mère a des goûts de chiotte en prénoms, alors j'me fais appeler par mon nom. Lui, au moins, il est portable. Mon père, lui, c'est Capote. Enfin, en vrai il a un prénom, hein, mais lui aussi je l'appelle par son nom. Parce qu'il a un nom de chiotte et qu'il le mérite. D'tout' façon ma mère a jamais voulu me dire son prénom, à l'aut' con. Enfin moi ce que j'en dit, c'est que je suis contente qu'il se soit taillé, le géniteur, parce que, franchement, m'appeler Capote... J'aurais pas supporté, j'sais pas si t'as étudié l'anglais ou le français, mais la transcription est atroce. Sérieux, je sais pas ce que j'aurais fait si mon père était resté, plutôt crever que de supporter « Penny ». C'est trop laid comme surnom ! Enfin, p'tete qu'il m'aurait transmis ses goûts de chiottes et que j'aurais bien aimé... Enfin c'est pas grave, les faits sont là, je m'appelle Philips.

    Mais t'sais, y a pas si longtemps, on m'appelait Broschi. J'aime bien ce nom, il sonne bien italien. Faut dire que c'était une italienne pure souche... Pas comme moi, mes parents sont anglais, enfin ma mère est né en terre italienne mais elle parlait anglais chez elle et tout. Et ouais, j'suis bilingue ! Enfin, j'ai beaucoup perdu de vocabulaire à une époque parce que je ne voyais plus Audrey, et Audrey c'est la seule personne avec qui je parle encore anglais parfois. Parce que ma mère, je ne lui parle plus, enfin parfois, mais pas grand chose, et pour faire chier je lui parle italien. Raah, je sais même pas pourquoi je parle de ça ! Ma mère, je lui ai pas parlé depuis deux ans, merde ! Et Audrey aussi ! Et cette pute parlait que l'italien ! Bordel...



    Je l'ai rencontrée dans un truc pour les jeux vidéos. J'avais un p'tit boulot là-bas, ils m'avaient acceptée direct vu que j'étais une habituée du commerce. Je traine toujours dans les magasins de jeux vidéos, on peut dire que c'est ma passion.
    J'aime pas trop les jeux stratégiques, tout calme, tout ça. Ce que j'aime c'est quand l'immersion est au plus haut, quand tu fais les mouvements du personnage en temps réel. Tu sais, ce nouveau système qui peut même nous faire ressentir la douleur, j'adore. J'ai le jeu d'ailleurs, un truc de baston, basique bien sûr, y a pas besoin de scénario bizarre et compliqué dans ce genre de jeu. Je mets toujours l'immersion au plus haut, je mets le temps en réel, les douleurs les plus proches de la vérité, j'enclenche tous les sons et minimise l'interphase pour avoir le plus de mouvements à faire. Y a très peu de gens qui jouent comme ça, les autres ont trop peur lorsqu'ils sortent du jeu. Ils ont peur d'avoir eu mal, d'avoir vraiment tué, etc. Ils ne savent pas dissocier le réel du fictif.

    Tu sais ce que je vais faire dès que je serais guérie ? Je vais scouater la salle d'Audrey, elle est trop hi-tech ! Et là, je vais pouvoir rejouer. Sauf que je vais faire un truc délire : je vais jouer en aveugle. Je viens de voir dans la notice qu'on avait droit à cette option. Je baisserai la difficulté, bien sûr, mais ça doit être cool. Je pourrais m'approcher de ce que vit Audrey chaque jour, la cécité tout ça. Essayer de comprendre ce qu'elle rate, ce qu'elle a de plus, et puis la comprendre, tout simplement.

    On joue parfois aux jeux vidéos avec Audrey, elle a des trucs bizarres de simulation amoureuse qu'elle adore. J'adorais y jouer avant de partir, c'était trop drôle de la voir s'enflammer pour des relations amoureuses fictives ! Comme quand elle est plongée dans ces histoires romantiques à la noix !
    Enfin, maintenant, je pense pas que je pourrais y rejouer... Ouais... Sûrement pas capable...



    Si elle m'a remarquée, Broschi, c'est à cause de mes cheveux. J'adore teindre mes cheveux en rose. Ca date de ma troisième, une histoire avec ma prof', je t'en parle juste après. Ouais, donc en 4eme j'ai teint mes cheveux en rose. Jusqu'à mes... 16ans, pour elle, pour faire bien tu vois. Je ne voulais pas être une femme mariée avec des cheveux roses, surtout que Broschi vit dans un monde sérieux, avec des gens sérieux et des discussions sérieuses, donc je pouvais pas trop me ramener avec ma coiffure fluo de gamine. Enfin, pas toujours fluo, hein. En fait ça change, entre le rose pale, le violet foncé... J'aime bien changer de couleur, mais dans la même idée : rose. Enfin donc, à mes 16ans j'ai retrouvé ma blondeur. Et ouais, initialement, je suis blonde, avec les yeux bleus. Les gens disent que c'est parce que je suis anglaise, c'est des pauvres types.
    Je pense que je vais me refaire une teinture dans les jours qui suivent. Rose, bien sûr. Pour que les gens ne me reconnaissent plus, tu sais les gens sérieux de Broschi. Et les autres.
    En fait, dans mes papiers, je suis Pénélope Broschi, blonde. Alors j'ai décidé de devenir Augustine Philips, rose. Tu vois ? Enfin, Augustine c'est pour les enculés qui insistent. Sinon Philips. Juste Philips. Ca changera pas pour les gens d'avant, ceux avant mon mariage tu vois. Audrey, ma mère, Alberto,... Mais pour tous les lèches-cul de cette pute, ça va tout changer ! Ils ne me retrouveront pas, ces sales clebs !

    Tu sais ce qu'ils m'ont fait ces bâtards de clébards ? Ils m'ont tatouée. Ouais. Comme de gros barbares avec la rage, les yeux pervers, après m'avoir récupérée sur le palier de cette mafieuse à la noix. Et tu sais ce qu'ils m'ont fait ? Un 03. Sur le bras, près de l'épaule, bien gros. Ca m'a fait un mal de chien !
    Et tu sais ce que ça veut dire 03 ? Tu sais pourquoi ils ont choisi ça ? Ces crétins sans cervelle ne sont pas allés chercher loin pour choisir ! Pendant un an j'ai été la troisième épouse de cette sale vieille.
    Enculés.



    Il y a beaucoup d'adolescentes qui, à 13ans, tombent amoureuses de leur professeur de français. Et j'en ai fait partie. Enfin, à la différence que le professeur en question était une femme. Elle s'appelait Mlle Orlanducci, rousse, taille moyenne, habillée proprement, avec parfois un bouton de trop ouvert sur sa généreuse poitrine. Je peux t'assurer que ses seins ont hanté beaucoup de mes fantasmes à l'époque ! J'ai eu le coup de foudre dès qu'elle a remplacé l'ancien prof, un vieux grincheux. Elle était douce, aimable, attachante et elle expliquait bien. Dès son arrivée, elle ne m'est plus sortie de la tête. Genre, j'ai très vite appris son emploi du temps et je m'y suis adaptée. Je faisais en sorte de la croiser un maximum de fois par jour et j'avais même trouvé un coin où j'avais une vue imprenable sur la salle des profs. Je pouvais l'observer comme je voulais dès que j'avais du temps et qu'elle était là.
    Pour qu'elle me remarque j'ai fait en sorte d'être la meilleure de la classe. Et puis j'ai teint mes cheveux blonds en rose et ai commencé à m'habiller de façon voyante. Je voulais que mon souvenir pénètre dans son cerveau et que je soit sa préférée, mais en même temps j'étais incapable de la regarder dans les yeux. Dans ma petite tête, je prévoyais de faire en sorte de garder contact avec elle jusqu'à mes 15ans et alors je me déclarerais, ou alors je ferais en sorte qu'elle le fasse. Comme ça, il n'y aurait aucun problème vu que je rentrerai au lycée et, en plus, trois mois après j'aurais la majorité sexuelle. Qu'elle conne j'étais, quand même !

    Ça s'est terminé en mai. Je venais de prendre un bonnet de plus et j'étais toute fière de mes seins naissants, prête à trouver n'importe quel moyen pour que Miss Orlanducci les voie. Je me sentais femme, j'avais l'impression d'être irrésistible, qu'elle ne pourrait résister à mon charme. Bien sûr, face à elle, je n'arriverais pas à aligner deux mots, pétrifiée par l'angoisse et par mon coeur battant à tout rompre d'excitation. Malgré toute ma bonne volonté et tout mon amour, je restais une pauvre gamine timide devant elle. Je le savais mais j'allais tout de même à sa rencontre. Je n'avais pas cours avec elle, ce jour-là, mais j'avais déjà prévu de patienter une demie-heure près du collège pour avoir la coïncidence de la trouver alors que je ne réussissais pas à trouver la solution à l'exercice donné. Je m'apprêtais à mettre en place mon plan génial lorsque que je la vis, ma jolie maitresse, souriant à un homme. Un homme mur, beau, avec une moto et un peu de barbe. J'ai vu leur rapide embrassade. J'ai vu leur regard et leur sourire. Elle m'avait trompée. Ma délicieuse Mlle Orlanducci, ma splendide rousse au si beau sourire et aux formes inoubliables était perdue à jamais.

    Je ne sais pas ce que j'ai avec les rousses, Carla aussi était rousse. Elle était teinte, certes, mais j'adorais ses boucles et sa teinte artificielles, elle était flamboyante. Et puis, son parfum sentait tellement, tellement bon. Le genre d'effluve qui te monte à la tête, qui prend place dans ton crâne et ne le quitte plus. Et à chaque fois que tu sens une odeur s'approchant de cette senteur jouissive, alors ton cerveau s'échappe, ton coeur s'emballe et tu penses à elle et à la délicieuse sécurité que t'apportait, il n'y a pas si longtemps, son odeur.



    J'ai très tôt prêté attention à l'apparence des autres. Ca doit être pour m'opposer à ma mère qui, du plus loin que remontent mes souvenirs, a toujours été négligée. Mon cerveau d'enfant a du assimiler la laideur à la tristesse, instinctivement, et depuis j'ai gardé cet habitude. Ouais, quelque chose comme ça. Aujourd'hui encore, quand je vois quelqu'un de mal habillé, j'ai l'instinct de me dire qu'il est triste.
    Ce qui a joué, aussi, c'est mon entourage. Malgré son idiotie, sa tristesse et sa négligence, ma mère avait de l'argent, surtout qu'elle l'utilisait rarement pour elle ou notre confort. Le seul effort qu'elle ait fourni fut de m'envoyer dans une bonne école privée, avec d'autres enfants riches et bien habillés. Au début, j'avais du mal à m'intégrer, enfin, durant ma primaire. Puis, arrivée au collège, tout a changé. Pendant que les autres enfants découvraient la puberté, de nouveaux sentiments et développaient leur caractère, de mon côté, j'avais déjà fait mon apprentissage.
    Grâce à ma mère et la froideur des enfants en primaire pour cette gamine timide, j'ai appris à ne pas avoir besoin des autres. Qu'importe les autres ? Oh, je ne dis pas que je suis associable et misanthrope, loin de là ! Dès le collège, je suis devenue la fille la plus heureuse et la plus ouverte du monde. A partir du moment où tu comprends que seuls ceux que tu aimes peuvent te faire vraiment du mal, tu n'as plus rien à craindre des autres. J'étais donc une adolescente confiante et heureuse, se laissant aller avec un naturel qui gêne, parfois.

    Car oui, moi, je ris aux éclats quand je suis heureuse, je crie quand je suis en colère, je pleure quand je suis triste. Car je dis ce que je pense sans en avoir honte, je montre ce que je ressens et je n'ai pas l'habitude des fioritures, des salamalecs ou de ces choses sournoises souvent caractéristiques des femmes. Enfin, tu me diras, la plupart des gens ne m'émeuvent pas, je ne ressens rien pour eux et n'ai pas besoin d'interagir beaucoup avec eux. Je veux juste m'amuser avec eux, échanger des blagues, faire des courses ensemble et jouer aux jeux vidéos multijoueurs. Mes rapports avec les autres vont rarement plus loin, sauf dans les cas utilitaires comme les cours, le sport,...

    Ah ! Une autre raison de mon développement caractériel précoce. J'ai rencontré Audrey durant cette période, à 7 ans. Et grâce à elle j'ai découvert les délices de l'amour, de la véritable amitié. C'est grâce à elle que j'ai eu ma première leçon : la plupart des gens ne t'apporteront rien, si tu ne les aimes pas.
    Mlle Orlanducci m'apporta la seconde : ce sont ceux que tu aimes qui te feront le plus de mal, les autres sont des incapables.
    C'est Carla qui m'a apportée la troisième : méfie-toi des rousses. Ouais. Elles sont capables de tout.



    Ce que j'adore, aussi, c'est Venise. Les toits de Venise, les canaux de Venise, les fenêtres, les petites routes, les églises perdues, les grands écarts entre les quartiers riches et ceux presque abandonnés. Les palais et les entrepôts. Il n'y a rien de plus beau que Venise vue du ciel...

    La première fois, c'était à mes huit ans. J'étais dehors, en train de jouer avec des filles qui vivaient près de chez moi quand des coups de feus ont retenti. Déjà à l'époque, je n'étais pas du genre à m'affoler, j'étais même pire que maintenant. Alors pendant que les autres couraient pour s'abriter, j'avais décidé de ne pas bouger, plongée dans mon jeux... jusqu'à ce que ma mère m'appelle. Ma mère, faut savoir, c'est une grosse stressée. Si elle avait pu, elle m'aurait jamais laissé sortir de chez moi seule avant 18ans. Pas de chance, dès mes 6 ans je passais mon temps dehors avec d'autres enfants, alors elle m'a acheté un portable, pour toujours pouvoir me contacter. Ce qu'elle faisait toutes les demi-heures pour savoir si j'étais en vie.
    Bref, ce jour-là, elle me dit que je devais aller chez mon oncle Alberto, un vieux friqué hyper snob qui m'appelle Pénélope, c'est le frère de mon père, un connard quoi. Elle disait que c'était trop dangereux dans notre quartier, patati patata, qu'elle était au travail donc je n'avais qu'à demander au gardien de m'y emmener. Bien sûr, moi, j'étais complètement inconsciente à cet âge-là, et j'avais déjà un désir d'opposition à ma mère digne du pire pré-adolescent en crise. Et en plus, je savais très bien où habitait Alberto, alors je décidai d'y aller seule, me disant débilement que je n'aurais qu'à éviter les lieux avec des coups de feu.

    Et voilà, j'ai pas eu de chance, je me suis vite retrouvée nez à nez avec les mafieux, car c'était eux, même si je ne le savais pas à l'époque. On peut même dire que je leur suis tombée dessus ! Oh, tu aurais adoré leur tête ! Ils imaginaient sûrement venir un ennemi et ils ont vu arriver une gamine ! Et encore, j'ai eu énormément de chance, la balle qui m'étais destinée n'a fait que me frôler. Cet idiot avait visé comme si j'avais la taille d'une adulte. Je me suis donc retrouvée face à cinq mafieux, chacun une arme à la main. Là, pendant quelques secondes, personne n'a bougé, comme s'il y avait arrêt sur image. La mioche face aux tueurs. Heureusement, j'ai repris mes esprits bien avant eux et ait détalé aussi vite que possible. J'ai abandonné l'idée de prendre la route pour grimper sur les toits et...
    Putain. Ce jour là j'ai eu la pire peur de mon enfance mais j'ai aussi pris puissamment mon pied ! Je me suis envolée au dessus des toits j'étais au dessus du monde j'étais libre et épanouie j'ai.... pris mon pied comme jamais. Aucune drogue ne peux dépasser cette impression d'ivresse totale de liberté pure de sublime échappée de ma conscience à travers les bâtiments qui défilaient le vide qui me menaçait et le temps qui m'échappait alors que j'allais plus haut toujours plus haut dans cette ville féérique de Venise ses ponts et ses bâtiments ses fenêtres et ses pontons ses bateaux et ses lumières. Ce jour-là je suis tombée amoureuse de cette ville, je crois. Je suis finalement rentrée chez mon oncle, presque à contre-coeur. Et dès lors je n'ai cessé de vagabonder un peu partout et d'escalader un peu tout, entrainant mon habileté ainsi que mes réflexes. Là encore, j'ai eu de la chance de ne jamais tomber sur des mafieux trop insistants. Enfin, si on retire le cas de Carla Broschi.



    Mon premier rapport sexuel ? C'était en 3eme, à une fête. J'avais flashé sur une fille, une blonde, et j'ai profité qu'elle soit saoule pour coucher avec elle. Elle était bi. On a commencé à sortir ensemble après ça, mais au fur et à mesure du temps qui passait, elle me décevait de plus en plus. Elle ne m'apportait rien, elle ne désirait que des sentiments superficiels. En plus, c'était une obsédée.

    Bref, au bout de deux mois, cette pute m'a laissée pour un homme. Je ne saurais pas te dire pourquoi et, sur le coup, je dois dire que j'ai été tellement écœurée que je n'ai même pas été triste de sa rupture.
    Un homme, c'est sympa, c'est drôle, c'est utile, c'est humain, certes. Mais je ne peux pas être attirée par ces amas de lignes droites, d'angles droits, de membres pointus, de poils acérés. C'est révulsant, comme corps. Aucun intérêt. Dire que...



    Audrey, je l'aime plus que tout, plus que personne. Elle a toujours été là pour moi, tout comme j'ai toujours été là pour elle. Elle compte plus que quiconque. C'est grâce à elle que je connais le véritable sens de l'amitié, c'est grâce à elle que je peux expulser toutes mes peines, toutes mes colères et toutes mes joies. Il n'y a qu'elle, à présent, qui puisse me faire m'impliquer pour quelqu'un. Elle m'a apporté un soutien incroyable, rien qu'en me laissant lui parler de tout. Même quand elle ne comprenait pas ce que je voulais dire, le simple fait de parler et d'être écoutée me rendait folle de joie. Je serais morte cent fois sans elle.

    Quand maman m'a mise à la porte, une fois. Quand mon chien, Echo, est mort, à mes 10ans. Quand je revenais de réunions familiales à la noix. Quand je voyais encore Alberto et son visage horrible. Quand je me suis cassée la jambe. Quand Miss Orlanducci m'a trompée. Quand Carla Broschi a...
    Le plus souvent, elle n'a rien fait, matériellement. Elle était juste là, et cela suffisait à me sentir mieux. Si je suis si forte face aux autres c'est que j'ai quelqu'un qui m'aime, non loin. Si je n'avais pas éte aimée, j'aurais été comme les autres, j'aurais souffert comme eux, et je ne connaitrais pas la joie parfaite de l'amour.

    Je fais peur à certaines personnes quand je parle comme ça. Ils disent que j'aime trop. Je leur réponds que j'aime, tout simplement. J'ai toujours mis toute mon énergie et tout mon coeur dans ce sentiment, puisque presque rien d'autre ne m'intéresse. Sans amour, ma vie serait basée sur Venise, les jeux vidéos, l'apparence et la mécanique. Sur rien. Je serais obligée de m'enfermer dans un égoïsme sans fond, comme autrefois.
    Audrey, c'est mon pilier, mais pas parce qu'elle est incassable. Car Audrey est cassée, est abimée, depuis toujours. Mais c'est parce qu'elle est imparfaite que je l'aime autant. Je ne veux pas dépendre de quelqu'un qui ne dépend pas de moi.
    Chaque fois que je l'aide, je vis davantage.

    Tu sais, c'est Audrey qui m'a récupérée quand Broschi a.... Quand elle...



    Je fonctionne par coup de foudre. Miss Orlanducci, Audrey et Broschi ont été des coups de foudre. Comme je te l'ai dit, pour Broschi, c'était à un magasin de jeux vidéos où je travaillais, elle m'a accostée à cause de mes cheveux, je n'avais que 15 ans, elle en avait 21.
    Dès que je l'ai vue, je l'ai aimée. Rousse, bouclée, grande, mince, de belles formes, un beau visage malgré un nez et un menton trop pointu, ainsi qu'un trop grand front. Mais elle était renversante, et elle me rappelait Miss Orlanducci. Elle n'a pas tardé à comprendre qu'elle m'intéressait et j'étais typiquement son genre. Oui, Carla ne fonctionne pas par coup de foudre, elle a toujours des raisons pour aimer quelqu'un. Nous étions toutes les deux franches avec nos sentiments, trois jours plus tard nous sortions ensemble.

    Au début, j'ignorais tout d'elle, je ne lui posais presque pas de questions, j'étais trop occupée à lui faire découvrir mon monde. J'adorais chacun de ses gestes, chacun de ses mots. Elle avait une aura impressionnante et un parfum divin. J'aimais son assurance, sa fierté, son autorité et, pourtant, sa façon de se comporter de manière tellement attentionnée avec moi. Elle était délicate, câline, elle me dorlotait en me murmurant des mots doux et se laissait parfois avoir dans des éclats de rire enfantins qui embellissaient ma journée.
    Mine de rien, nous nous aimions, vraiment. Ce n'est qu'avec elle que j'ai connu la plénitude des nuits consumées et la douceur du sommeil partagé. J'ai finalement appris qu'elle faisait partie de la mafia du parrain, mais je m'en moquais. Je faisais tout ce que je pouvais pour l'aider à supporter ces soirs sombres où elle avait un nouveau cadavre sur la conscience. Moi, je me moquais de ses meurtres, j'étais bien plus désespérée par la disparition de son assurance. Son assurance était la mienne, son bonheur m'était vital.

    Je savais bien que je n'étais pas la première, mais je me disais qu'il était impossible qu'elle ait jamais connu tel bonheur auparavant. Je ne pouvais qu'être la seule qu'elle ait aimé autant. Je me moquais du fait qu'elle abuse de moi, que je sois la seule à faire tous les efforts, qu'elle me force parfois ou même qu'elle me frappe. Je l'aimais bien trop.

    Au fur et à mesure du temps, je me suis mise à habiter chez elle. Au bout du 8eme mois, je ne passais chez moi qu'une fois par semaine pour que ma mère sache que j'étais en vie. Je séchais souvent les cours pour profiter des jours où Carla n'avait pas de travail. Et j'allais de moins en moins chez Audrey, parce qu'elle n'aimait pas Carla.

    Au bout d'un an de relation, à mes 16ans, je suis devenue Pénélope Léopoldine Broschi. Et durant deux ans, encore, je suis restée enfermée dans le monde de Carla Broschi.

    ...

    Audrey, je l'ai rencontrée lors du coup d'Etat. Oui, tu sais, je t'ai raconté, quand j'ai du fuir chez l'oncle Alberto. Si tu avais vu sa tête quand il m'a vue devant chez lui, seule, sale, et... En fait, rien que ma présence l'énervait. A l'époque, j'étais en conflit avec quiconque était de ma famille. Encore plus la famille de mon père. Encore plus les sales snobs qui s'entêtaient à m'appeler Pénélope. Encore plus quand eux-mêmes détestaient cette sale enfant, cette fille de putain. J'étais ça pour eux, cette sale famille de friqué anglais, une fille de pute. Tout ça parce que mes parents ne s'étaient pas mariés, parce que ma mère était pas très riche, parce que Capote l'a quittée dès qu'elle a été enceinte et aussi parce que, à ce moment et encore maintenant, nous vivons à moitié grâce à la pension qu'il nous envoie. Bref, au vu de la famille de Capote, j'étais une enfant illégitime qui absorbait l'argent de leur cheeeeer Capote. Qu'elle connerie.

    Enfin voilà, tout ça pour t'expliquer l'ambiance quand je suis arrivée. Il a commencé à m'engloutir sous les questions et les critiques tandis que j'entrai chez lui, parlant en même temps que lui, puisqu'il détestait ça.

    « Bonjour Alberto, moi aussi je suis ravie de vous revoir. Votre barraque est toujours aussi grande, et j'imagine que vous êtes toujours célibataire. Heureusement que les domestiques sont là, n'est-ce pas ? »

    J'adorais ces conversations où nous parlions tous les deux en même temps, montrant tous deux notre abjection mutuelle mais en se moquant royalement de ce que l'autre pouvait dire. Nous vivions tous deux une haine unilatérale.

    C'est en entrant dans le salon que je l'aie vue, Audrey. Immobile, les yeux perdus dans le vague, ses longs cheveux bruns mis en arrière. Elle était encore toute gamine mais elle avait déjà une certaine noblesse dans sa façon de se tenir, très digne. Et, en même temps, son visage si froid et calme semblait contenir tant de souffrance... Elle était tellement différente des autres, et tellement fière, que je l'ai aussitôt prise d'affection. Mon premier coup de foudre, mais d'une toute autre nature que les autres : une grande affection. J'allais lui parler mais Alberto s'est mis à m'expliquer qui elle était. Elle était aveugle, elle était anglaise, je devais m'occuper d'elle. Sur l'instant, ce sont les seules informations que j'ai retenu, tellement les autres étaient noyées derrière des indications aussi ridicules que « Si il lui arrive quoi que ce soit par ta faute, je te préviens, ce sera à ta mère de payer les pots cassés. »

    Voilà comment ça s'est passé, je voulais absolument lui faire retrouver une joie de vivre alors je lui parlais continuellement, lui posait pleins de questions, lui faisait découvrir tout mon monde et... la faisait mortellement chier ! Aaah, pendant deux semaines je n'ai pas arrêté de vouloir lui faire plaisir et elle était un VRAI mur ! Genre elle ne répondait pas, ne réagissait pas... Il n'y a que quand je l'ai fait jouer aux échecs qu'elle a réagi... Ouais ! Tu te rends compte que j'ai du jouer aux échecs pour elle ? Au début je n'aimais pas vraiment ça, mais au bout de la 20eme partie en deux jours, on commence à comprendre le truc et à l'apprécier.

    Et puis un jour... J'sais pas ce qui lui est arrivé, en fait. Y avait une fusillade, dans la rue. On était encore dans le Coup d'Etat mais vu qu'on était dans le coin des très riches, on avait pas trop de trucs violents. Dès que je lui ai raconté ce qu'il se passait, Audrey s'est réveillée. Littéralement. Ses yeux se sont levés, et il y avait un côté effrayant dans son visage réjoui et sa voix, soudain moins embrumée et terne.

    « Il se passe quoi ? Il y a des morts ? »

    Elle a voulu tous les détails, absolument tous. Elle a voulu ouvrir la fenêtre, aussi, pour pouvoir entendre. Elle était méconnaissable ! J'étais folle de joie ! Personne d'autre que moi n'a jamais décrit une scène de carnage avec autant de joie.

    A partir de ce jour, Audrey est devenue ma plus grande amie, certes toujours très bizarre et assez froide. Mais elle est vivante, à présent.



    Ce que j'aime aussi, c'est la mécanique. Ouais, je m'occupais pas seulement de la cuisine, chez Broschi, mais aussi de mécanique. Y avait un mec qui en savait pas mal et m'a appris à trafiquer tout plein de trucs. Déjà, gamine, j'adorais trafiquer l'ordi de ma mère pour qu'il plante, ou alors je déglinguais les jouets de mes voisines, des imbéciles nées. J'aime bien faire des trucs avec mes mains, ça me change des études, de l'italien, de l'histoire, … Tu vois, ces trucs chiants.

    Bref, pendant deux ans, je m'amusais à démonter puis remonter tous nos objets électroniques. Et dès que Chris, le mec calé en mécano, je lui demandai directement des cours. Lui, surtout, c'était les armes. Moi je m'en foutais alors il m'a tout appris sur les nouvelles armes, c'était compliqué (avec des maths et tout) mais vu que ça me motivait... J'y suis allée à fond ! J'suis douée dans ce genre de trucs maintenant ! Ca m'aide pas vraiment, mais c'est fun.

    Il m'a aussi appris à faire des automates, j'vais faire un chien mécanique à Audrey, ça lui fera plaisir ! Ou un chat, peut-être... Tu sais, Chris, il était vraiment sympa. Bon, il était amoureux de Carla mais il avait aucune chance, alors j'ai laissé allé. J'étais sûre et certaine qu'elle ne me tromperait jamais avec un homme. Une femme, je faisais un peu gaffe, mais les hommes nous dégoutaient trop toutes deux pour les toucher.



    C'était il y a quelques mois. A une fête. Carla m'avait délaissée pendant une semaine et j'avais eu besoin de me laisser aller. Un peu trop d'alcool et de drogue et j'étais partie... Vraiment partie. Je n'ai aucun souvenir de cette nuit. Et tant mieux. Tout ce que je sais, c'est que je me suis réveillée nue à côté d'un homme. Avec une impression désagréable entre les deux jambes.

    Erk.



    A partir de ma rencontre avec Audrey, à mes huit ans, je ne l'ai jamais vraiment quittée. Durant tout le temps de l'insurrection, nous sommes restées ensembles. Des mois entiers à la découvrir sous tous les angles, et à me découvrir à aimer quelqu'un. Puis je suis rentrée chez moi. Ma mère toujours plus hystérique que jamais, le bordel partout dans la baraque. Je passais mon temps chez elle, je rentrais toujours tard, j'ai appris à courir vite quand des gigolos voulaient m'embarquer. Pour elle, Audrey, j'ai toujours vécu ma vie de manière effrontée. J'étais protégée par le sentiment de l'aimer, je pouvais tout me permettre si c'était pour elle. Je suis encore comme ça.

    Je lui ai fait découvrir Venise dès que je l'ai pu. Je lui décrivais tous les lieux, tous les paysages, tous les gens. Quand je suis avec elle, je passe mon temps à parler, continuellement. Je décris tout ce qui passe devant mes yeux en essayant de la faire rire, de l'émerveiller,... Malheureusement, je ne peux pas l'emmener sur les toits, elle n'en tirerait rien et ce serait trop dangereux. C'est horrible, de se dire qu'elle ne peut pas profiter de l'un de mes plus grands plaisirs... C'est injuste, même.

    Je ne l'ai jamais quittée plus de trois jours, jusqu'à présent. Tu te rends compte que je ne l'ai pas vue depuis deux ans ? Deux ans sans aucune nouvelle d'elle. J'étais bien trop obnubilée par Broschi, quel idiote !



    Tu sais, Carla, elle a finalement su. Pour le mec. Elle est pas conne. Quand j'ai commencé à gerber et a avoir des nausées on est direct allées chez le médecin. A ce moment-là, c'est surtout parce qu'elle s'inquiétait pour moi. Parce qu'elle m'a aimée, cette pute. Elle me surprotégeait, toujours, sauf quand c'était elle qui frappait. Elle m'adorait, parce que j'étais « normale » et que je n'étais pas salie par le sang. Elle adorait cela, sauf quand elle me jalousait au point de me frapper... Bref. Nous sommes allées chez le médecin. On a appris. Elle était là, quand le médecin l'a dit. Elle avait refusé de me quitter. Comme toujours. J'ai senti plus que vu son visage se décomposer. J'ai pressenti la rage dans son coeur. Mais est restée calme. Parfaitement calme. Tandis que, moi, je tremblais de tout mon corps.

    « Vous êtes enceinte. »

    De quoi avais-je le plus peur ? De Carla ou de l'horreur dans mon ventre ? Je ne sais pas.

    Lorsque nous sommes rentrées à la maison, elle m'a tout de suite frappée. De toute ses forces. Elle frappe toujours de toutes ses forces, c'est le seul instant où elle ne se soucie plus de ma fragilité. Elle cria, aussi. Beaucoup. Elle pleura, aussi. De rage. Je n'écoutai rien et j'attendais juste la fin, que je n'osais même pas imaginer. J'allais mourir. Mais je n'avais pas le courage de faire un seul geste, je me couvrais à peine le visage. J'en avais presque envie. Je l'avais trompée.

    Avant que je ne m'en rende compte, elle avait son arme en main, pointée juste sur ma tête. Il y eu un flottement, un silence mortel. Puis... Je l'ai suppliée de me laisser la vie sauve. Je ne m'étais jamais plainte de ses coups, je ne lui avais jamais demandée d'arrêter. Juste cette fois. Elle accepta d'exaucer mon voeu.

    « Je veux revoir Audrey ! Laisse-moi vivre, je t'en supplie. Je veux la voir ! »

    J'ai senti son mépris bien plus que sa rage. Elle m'a laissée à ses chiens. Il m'ont tatouée puis laissée pas loin de chez Audrey. Avec mes hématomes et quelques os cassés. Elle n'a pas tardé à me ramasser, Audrey. Enfin, je dis ça parce que je me suis réveillée chez elle, quelques fois, durant ma convalescence. Je dois être là depuis une semaine, je crois. Ils m'ont soignée, chez elle. Elle est friquée, c'est pour ça. Je ne l'ai toujours pas vue.

    Tu crois qu'elle m'en veut, de l'avoir abandonnée ? Sans un mot, sans une nouvelle. Tu crois qu'elle me pardonnera, de revenir comme une traitresse après m'être fait jetée par Broschi ? Hein ? REPONDS, MERDE !



    Réponds, bordel. Je t'ai peut-être détruit les tympans, tu es peut-être évanoui, mais je veux que tu répondes.

    Tsss. T'as pas eu de chance, coco. Tu sais que je t'ai choisi un peu au hasard ? J'ai cherché dans les amis d'Alberto. Je sais que tu adores la musique, t'es un putain de violoniste, en plus ! C'est pour ça que j'ai décidé de te rendre sourd. Logique.

    Ouais, pas de chance. Mes victimes, je les choisis un peu au hasard. Dès que je ne vais pas bien, dès qu'il m'arrive quelque chose de grave, il faut que je me défoule. Que je détruise la vie de quelqu'un, tout comme ma vie a été détruite. Et juste après avoir transmis toute ma peine, je peux recommencer à sourire, comme avant. Vivre avec Audrey, me teindre les cheveux, jouer à la console, réparer des trucs, faire des automates, trainer dans Venise. Vivre, quoi.

    Après avoir rencontré le copain de Miss Orlanducci. Quand ma copine m'a trompée avec un homme. Quand j'ai couché avec un homme. Et maintenant, quand Carla m'a abandonnée.

    Quand j'ai rasé durant la nuit ma cousine prétentieuse aux longs cheveux blonds. Quand j'ai fait croire à un mec fou amoureux de moi que je l'aimais, puis l'abandonner alors qu'il mettait sa capote. Quand j'ai envoyé une photo de nos deux corps nus à sa femme. Et maintenant, quand je t'ai brisé les tympans.

    Ne t'inquiète pas, je ne culpabiliserai jamais. Ceux que je n'aime pas n'existent pas. Tout ce qui compte, c'est mon amour. Ça, et juste ça.


Le côté obscur du bubblegum.



    Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? Nfgo2u4hz7Votre pseudo : Call me Sissi, Princess Sissi 8D
    Age, sexe : 45ans, boucher, en plein rut ! / Jeune fille pure de 17ans <3 (Rayez la mention inutile.)
    Avatar de votre personnage : Kururu Sumeragi de Air Gear.
    Comment avez-vous connu le forum ? Une grande instance du forum me l'a fait connaître. (Par la WH* ^^)
    Qu'aimez-vous/Détestez-vous dedans ? J'aime pas le fait que tous les persos bien dont je voulais utiliser les images soient pris. Vous avez de trop bons goûts les gens è.é Sinon sinon, je suis impatiente de finir ma fiche pour jouer avec vous <3
    Autres ? Attendez que je parte à la chasse au code, je l'ai laissé s'échapper XD Voilà => Ok by Amy


Dernière édition par Pénélope Philips-Broschi le Dim 21 Nov - 0:48, édité 3 fois
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Timothée Viretto

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MessageSujet: Re: Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ?   Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? Icon_minitime1Dim 21 Nov - 0:40

Fiche (enfin) terminée ^^ Dans quelques minutes j'aurais mis les icons à jour, mais sinon tout le texte est prêt.

Et désolée pour la longueur, Philips papote beaucoup =.=
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MessageSujet: Re: Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ?   Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? Icon_minitime1Dim 21 Nov - 5:19

*w* oh, je kiffe ton histoire.

Allez hop

validée ~> Banderuole Cacciate
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MessageSujet: Re: Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ?   Pénélope A. Philips-Broschi | Why not ? Icon_minitime1

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