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 Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %}

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Invité



Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Vide
MessageSujet: Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %}   Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Icon_minitime1Jeu 8 Juil - 14:32

Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Identitee



{ Dylan Pirelli Jackson }
feat. Inconnu, artiste Gunnmgally



Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Imageam

Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} 66513635
Inutile ? Bah eu... Et toi alors ?
    } Prenom : Dylan. C'est surprenant des fois ce qu'on apprend dans la vie hein ?

    } Nom : Pirelli Jackson. Un joli mélange de deux noms, un nom américain et un nom italien. Sans doute avez-vous entendu parler de la famille Pirelli, c'est quand même une marque très connue de voiture électrique volante de sport de luxe... Personne dans sa vie n'a pas un jour vu une annonce des fameuses voitures Pirelli, surtout celles présentant la populaire voiture flash : jaune, aérodynamique et décapotable. Le trio parfait pour faire grimper les ventes.

    } Surnom : Dee. Peu de gens connaissent le véritable nom du hacker. On l'appelle simplement Dee. Bien sûr, les clients du jeune homme ne connaissent même pas ce surnom là, ils reconnaissent Dylan sous son pseudo de 'Green Rogue'. Vous imaginez s'ils connaissaient tous son nom ? Ça donnerait beaucoup de gens qui cognerait à sa porte avec des armes pas très inoffensives sous le bras...

    } Age : 25 ans et quelques poussières. Ne vous laissez pas berner par son obsession de jeux vidéo enfantins. J'insiste, ça pourrait fausser votre jugement.

    } Date de Naissance : 21 Novembre. Un jour pluvieux. Déprimant n'est-ce pas ? Mais bon, ça explique peut-être son air constamment neutre. Il naquit donc en Amérique un jour pluvieux de Novembre aux côtés d'une mère dont il préférerait ne pas se souvenir.

    } Famille : Suzy Jackson, avocate à la compagnie de voitures de sports Pirellis. Grande, blonde, américaine et stressée. Précisons que cette femme passe maintenant ses journées à laisser des messages à Dee lui relatant sa vie alors qu'elle l'a vu pour la dernière fois quand il était adolescent. Paolo Pirelli, président de la compagnie de voitures de sports Pirellis. Barraqué, cheveux noirs, regard mystérieux, billets verts cramés dans le côté 'convoitise' de son cerveau. L'amour assuré vous dites ? Laissez moi rigoler. Leur union donna un fils maigrelet, Dylan, puis rien d'autre. Plus tard entre les cuisses de ses nombreuses maîtresses et de ses 2 femmes, Paolo Pirelli donna naissance à une fille ce qui termina sa liste de 4 enfants, puisqu'il avait déjà deux fils avant Dylan. Un policier, un tireur pour la mafia et ironiquement, une avocate pour une compagnie compétitrice à celle de son père, voilà ce que donnèrent ces enfants. Puis y'a les oncles et les tantes, les grands parents et basta. Imaginez-vous une bande de riche prétentieux, bruyants et rapides à la colère. Vous avez le portrait familial de Dee. Charmant portrait n'est-ce pas ?

    } Nationalite : Américaine et Italienne, américaine du côté de sa mère et italienne du côté de son père. Quoi qu'en le regardant on dirait presqu'il n'est qu'italien.

    } Sexualite : Attendez là, vous voulez dire que vous pensez vraiment que ce mec passe plus de 2 minutes sans avoir la tête collée sur son écran ou sur sa console de jeux ? Ha ha très drôle, vous avez pensé à devenir humoriste ? Sérieusement, vous feriez fureur ! Bon sinon, Dee est un peu fleur bleu niveau sexe. Disons qu'à part les simulations internet et la pornographie sur les sites, il a pas vraiment pris le temps de s'instruire... C'est pas par faute d'essais, mais apparemment les gens trouvaient pas ça romantique qu'il voit le sexe comme une expérience scientifique à enregistrer par vidéo. Mais en se basant sur ses choix de porno en ligne et en regardant ses abonnements, on peut déduire aisément qu'il n'en bave que pour les mecs. À moins qu'il ne soit réellement tordu... Mais non il est vraiment homosexuel je vous dis !

    } Groupe : Celui des civiles. Dee n'aime pas appartenir à un groupe, il préfère être son propre maître même si ça veut dire qu'il a a vivre dans un vieil appartement décrépit avec une voisine qui a une obsession certaine pour les chats et le choux... Et la porcelaine fleurie. Donc, civile speranza

    } Manies : Oh il y en a teeeellement... Oublier de manger par exemple, ou oublier de jeter ses restes de nourriture commandée comme de la pizza aux anchois, grimacer en voyant le matériel électronique bas de gamme des autres gens, oublier qu'il ne vit pas seul dans le monde, oublier qu'il a des taxes à payer, ignorer d'appeler sa mère stressée qui laisse des tas de messages sur son répondeur, assumer que tout le monde est aussi fou de la technologie que lui, manger du pudding avec ses doigts, manger n'importe quoi avec des baguettes, jouer sur de vieilles consoles de jeux vidéos considérées comme des antiquités et la liste continue encore et encore et encore...

    } Profession : Hacker professionnel. C'est à dire qu'il prend des contrats contre du fric, beaucoup de fric. Ces contrats consistent à infiltrer des systèmes informatiques, à poser un virus dans des systèmes informatiques, à bousiller des systèmes de surveillance et tout ce genre de truc. La seule condition c'est qu'il puisse faire tout ça de chez lui. Il n'a aucune honte à prendre des contrats du parrain, puisque c'est lui qui a le plus de fric logiquement. Et pour lui, parce qu'il n'est pas fou, il est prêt à plier un peu ses règles. Comme sortir de son appartement. Son sens moral ? Si vous demandez s'il en a un, alors ça paraît que vous ne connaissez pas Dylan.


Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Physique
Merci, c'est mon look naturel tu sais ?
    } Physique : Deux yeux sombres fixaient leur propre reflet dans la glace, tentant d'analyser ce qu'ils voyaient. La couleur des iris pourrait sans doute faire penser à du noir profond, mais en fait il s'agissait d'un brun très foncé proche de l'ébène. Cette constatation ne fit ni chaud ni froid au regard insistant, qui continua à s'observer dans le miroir, notant qu'aucune émotion n'était visible dans les profondeurs sombres. Même après plusieurs secondes, les yeux demeurèrent les mêmes, donnant un air blasé et presque mystérieux à tout ça. Les yeux non-expressifs continuèrent de fixer leur reflet, comme si à force la vision allait changer. Mais non, toujours les mêmes yeux banals encadrés de longs cils noirs et de sourcils assez touffus. Les sourcils restèrent de marbre devant cette remarque des yeux sur leur... Touffetée. Au moins ils ne se rejoignaient pas en une seule ligne, se serait certes embarrassant, d'autant plus que leur maître n'avait pas l'habitude de s'occuper de son apparence et que donc un mono sourcil resterait... Mono. De petits cernes bleutés se montraient hargneux sous les yeux, prouvant que le spécimen avait encore une fois homis de dormir en faveur de visiter l'un de ses sites web douteux. Les yeux remarquèrent le front assez haut et respectable caché sous un amat de cheveux mêlés et épais. Le pauvre front se voyait bien incapable de chasser la masse sombre et croulait sous le poids du tas de mèches. Ces cheveux ondulés et rebels étaient placés n'importe comment sur la tête du propriétaire des yeux et des sourcils touffus. Ils faisaient la fête, s'emmêlant en un tas embarrassant et cachant le front de mèches en vague. Les côtés de la tête étaient au moins pourvus de cheveux courts, ce qui empêchait les vilaines boucles de répandre leur bordel sur les épaules du spécimen. Le dos de la tête était lui aussi sauvé d'une telle invasion. La coupe donnait un air un peu gamin, mais était fort pratique pour les gens qui préféraient ne pas perdre leur temps à entretenir un style. On voyait par ci par là des preuves que l'humain avait utilisé des ciseaux lui-même pour découper les mèches trop chiantes. Apparemment, monsieur n'avait pas la patience de visiter un coiffeur ni le talent pour excuser sa paresse. Une main aux doigts longs et fins vint passer sur le nid de pie qu'étaient les cheveux de l'humain, tentant d'en faire quelque chose de présentable. Le geste nonchalant ne fit que pousser les mèches d'un seul côté, donnant un air presque comique au visage neutre.

    Après un deuxième regard, il était aisé de remarquer que les cheveux étaient limites trop sales. Cela expliquait pourquoi il avait été si facile de les faire tenir dans cet angle étrange. Un coup d'oeil vers la douche où résidait monsieur shampoing et madame savon. Une hésitation. Puis un haussement d'épaule. Plus tard, toujours plus tard. Tandis que le spécimen se grattait la joue d'un ongle court et mal coupé provenant d'une main pleine de ses confrères et consoeurs ongles mal coupés, les yeux dénotèrent le nez petit et rond, presque mignon qui trônait au milieu du visage. Ce nez lui provenait de sa mère et c'est tant mieux, comme son paternel possédait un nez des plus carrés qui faisait beaucoup trop masculin au goût du spécimen. Non pas qu'il se disait travestit et souhaitait ressembler à une nana, mais quand même ressembler à un macaque baraqué ne lui avait jamais rien dit... Et puis il avait ses frères pour jouer les gorilles. Le nez délicat et rond, de taille respectable, donnait envie de regarder plus bas vers une bouche aux lèvres minces, mais des plus invitantes. Bah oui, parce que vraisemblablement, si le nez est correcte on cherche un autre défaut et on descend plus bas. Suivez un peu. Ces lèvres, légèrement foncées et ciselées de formes bien coupées, étaient sans cesse droites. Comme si leur propriétaire aimait bien pratiquer la ligne. Un coin de lèvre eut un léger tic. Puis un deuxième. Soudain, les lèvres sourirent. Perturbées par ce geste incertain, elles se replacèrent en ligne droite aussitôt. Les pauvres lèvres avaient été fossilisées dans ce mouvement neutre et totalement sans intérêt. Le moindre essai à un sourire leur donnerait des envies suicidaires et quelques raisons pour visiter une thérapie de groupe. Oui, certaines situations demandaient bien ce genre de tortures. Un rapprochement vers le miroir, puis on présente une bouche pleine de dents blanches et droites à la glace. Quel bonheur que d'avoir des dents propres. Parce que si le spécimen semblait manquer un peu d'hygiène capillaire, il avait bien appris à utiliser de la soie dentaire. Et puis il y avait une collection de brosses à dent avec motifs de pacman alors. Les dents avaient du apparemment subir quelques années d'humiliation avec des appareils dentaires et des broches métalliques pour ressembler à ceci. Apparemment, le paternel du spécimen ne tolérait pas l'imperfection dentaire. Des années d'humiliation et de rires d'enfants sur une bouche qui reflétait le soleil n'avait pas dissuadé le père de torturer son fils.

    Mais aujourd'hui, l'humain était content de toutes ces souffrances. Ne disait-on pas que le martyr encourageait l'esprit à grandir ? Il allait pas se mettre à chanter fleurette, mais bon il était pas stupide. Les lèvres se refermèrent et les yeux observèrent l'ensemble du visage. Un peu mince, triangulaire. Une peau charmante d'un ton plutôt foncé et olivine. Surprenant quand on sait que l'humain ne quitte presque jamais son appartement. Des oreilles légèrement décollées, mais rien de grave. Dans l'ensemble, un visage italien fort joli, quoi que des plus simple. Sans doute avec un sourire et du shampoing, ça serait mieux. Disons que ça faisait un peu moins masculin qu'un gros visage carré, mais qu'importe. Un long cou. Le genre de cou qui donne envie d'aller y apposer violemment sa marque de possession. On le sait bien, les humains aiment bien marquer leur territoire et comme uriner sur les gens comme le font les chiens seraient mal propre, ils utilisent leurs dents. Plus civilisé. Des épaules étroites, mais quand même présentes. Le genre d'épaule qui suggère le masculin sans ressembler à des trucs monstrueux. Un torse qui pourrait être maigre, mais qui est, assez surprenant, légèrement musclé malgré toute la nourriture mauvaise pour la santé que le corps ingurgite chaque jour de son existence. Faut croire que de la pizza, des twinkies et des plats chinois de bas de gamme ça muscle le corps. Ou alors c'est les heures passées à tuer des aliens sur un ordinateur ? Un torse donc plat et dur, mais sans être armure à glace qui possède deux charmants boutons de rose foncés et un joli nombril. Des bras longs. Des mains longues. Un doigt pourvu d'un bandage négligemment posé montrant à moitié une coupure provenant du coupe pizza sous le divan. Ce fichu truc allait passer le reste de ses jours écrasé sous le coussin vert. Un corps respectable, assez joli, sans être bien remarquable comme le visage. Disons que personne ne cracherait sur le spécimen s'il était nu. Mais qui a-t-il en bas ? Les yeux intrépides continuent vaillamment leur périple... Passionnant. Des hanches assez bien définies donnant la place à des fesses étroites mais bombées et à un... Engin de taille un peu plus que respectable, histoire de compenser un peu. Des cuisses fortes, mais petites, des genoux genouillés et de jolies jambes bien galbées. Des pieds de taille raisonnable.

    Dans l'ensemble, pas mal, pas mal du tout. Un peu sale, un peu négligé, mais pas mal. Quelques grains de beauté par ci par là, un ton légèrement bronzé et une peau impossible à brûler au soleil. C'est bien connu, les italiens peuvent passer la journée au soleil sans griller. Ça gâcherait leur image vous ne trouvez pas ? Le spécimen quitta la salle d'expérience (salle de bain) avec son air neutre habituel, se demandant pourquoi diable le livreur avait cru bon de lui dire qu'il était assez mignon. Qu'est-ce que ça veut dire d'abord 'assez mignon' ? Il y a mignon et pas mignon, alors pourquoi piger entre les deux ? Apparemment le pauvre homme manquait cruellement de sexe. Il faut dire aussi que sa posture de gorille avait fait peur au spécimen. Lui qui se croyait alpha n'avait pas envie de finir avec un derrière qui fait mal. Il observa le numéro de téléphone négligemment écrit sur un bout de papier un moment, puis haussa les épaules et le glissa dans la poche de son pantalon avec des restants de sachets divers, oubliant tout de suite toute cette histoire pour se concentrer sur la caméra de surveillance qu'il venait d'infiltrer. Qui aurait cru qu'il y avait des caméras dans les vestiaires masculins des universités ?


    } Vetements : La garde robe de Dee pourrait sans doute faire peur à n'importe qui et faire bleuir tout designer de mode qui se respecte. Les nanas qui aiment les mecs bien habillés tomberaient dans les pommes en le voyant passer. Même les cas désespérés auraient honte de marcher à ses côtés dans la rue. Bref, Dylan est un cas désespéré. Non pas qu'il fait des efforts pour s'en sortir, au contraire, il ne fait rien du tout et c'est justement là où réside tout le fâcheux problème. Dee se fiche complètement des vêtements. En autant qu'il ait un truc pour pas avoir froid, alors que lui importe que ce soit beau ? Il ne comprend pas la logique en arrière et franchement, si c'était pas pour le froid, il se promènerait probablement nu à longueur de journée. Heureusement qu'il a toujours froids. Et alors, ça ressemble à quoi cette horreur de garde-robe ? Eh bien il faut savoir en premier que Dee ne sort presque jamais de son appartement, alors pour les vêtements disons qu'il ne passe pas au magasin souvent. À par la bouffe, il n'y a pas grand chose qu'il se sent dans l'obligation d'aller acheter. Et puis quand il ressent la nécessité de s'acheter un truc vestimentaire, il va prendre le premier truc qui lui passera par la main, cracher la monnaie et puis déguerpir. S'il le voulait, Dee pourrait sans doute s'acheter une garde robe assez vaste et très respectable. Mais comme pour son appartement miteux, il préfère concentrer son compte en banque sur sa collection de vieils appareils électroniques. Et donc cela donne des paires de chaussettes trouées, vraisemblablement dépareillées. Heureusement, il s'achète toujours environ les même couleurs de chaussettes ce qui diminue les résultat catastrophique. En effet, entre les teintes de gris, de noir, de blanc, de brun ou de vert il n'y a pas grand différence. Ensuite, il y a le problème des boxers. Dee a pris la fâcheuse habitude de ne jamais acheter assez de sous-vêtements. Il trimbale donc des boxers souvent à motif comme des smileys ou des images de pacmans, ce genre de truc de gamin. C'est ce qu'il porte pour dormir aussi, c'est plus confortable. Mais il s'achète rarement des sous vêtements et se retrouve souvent à être obligé de faire de la lessive. Ce qu'il déteste faire. Résultat, il se pavane avec rien sous le pantalon. Horrifiant je sais. Ce mec a vraiment besoin d'une femme.

    Niveau chandails, alors là y'a un assortiment impressionnant. Des chandails à manches courtes, des chandails à manches longues et même des gros chandails pour l'hiver. Mais le hic, c'est qu'ils sont souvent trop grands pour lui. Résultat, des cols qui descendent pour montrer ses épaules, des manches qui passent plus loin que les doigts et des bords qui cachent la moitié de ses fesses. Ses chandails sont souvent foncés, dans les mêmes teintes que ses chaussettes. Ils sont souvent unis ou rayés ou avec un logo étrange ou un slogan sur l'électronique. Ou sur un groupe de musique. Le genre de vieux groupe de musique dont personne n'entend plus parler aujourd'hui. Il aime bien les chandails kangourous et les pulls de laine, mais attention si vous tentez de l'approcher avec un col en V ou un truc moulant. En plus d'être inconfortable, il ne se sentira pas lui-même. Niveau pantalons, alors y'a pas grand choix. Y'a qua des jeans. Que ce soit skinnys ou normaux, il les porte. Souvent un peu trop larges pour lui et retenus par une ceinture à boucle rigolotes comme l'un de ces champignons dans Mario Bros, ces pantalons sont... À pleurer. Troués, salis ou décousus, les pauvres font pitié à voir. Et bien que Dee en ait plusieurs paires, ils ressemblent tous un peu à la même chose. Triste non ? Et ne parlons pas des poches remplies de vieux trucs pourris ou chiffonnés. Ne parlons pas non plus de bermudas, ah ça non. Et si vous mentionnez 'maillot de bain' il vous tuera. Je vous ai averti au moins. Lui qui déteste l'eau... Si Dee préfère marcher nu pied, il a aussi quelques chaussures, toutes des converses curieusement. Une paire noire, une paire verte et une paire grise. Toutes unies. Et souvent avec des lacets coupés ou juste pas attachées. Son manteau d'hiver est une sorte de vieux manteau vert foncé avec de la fausse fourrure taupe à moitié arrachée sur le capuchon. Vraiment, le côté vestimentaire de Dylan est bien triste.


    } Autres : Des cicatrices ? Des tatouages ? Des piercings ? Mais par dieu qu'est-ce qui vous a donné l'impression que c'est ce que vous alliez voir ici ? Comment ça on est dans la description physique et faut s'attendre à voir ce genre de truc dans 'autres' ? Non non, ici on parle du fait que le spécimen manque totalement d'accessoires dans sa garde robe. À part une grosse montre noire pleine d'écrans multiples dont personne ne connaît les fonctions, l'humain n'a absolument rien en matière de bijoux. Pas de chaines, pas de bracelets. N'est-ce pas totalement scandaleux ? Il faut savoir aussi que jamais vous ne verrez Dee sans un appareil électronique quelconque. Si ce ne sont pas ses ordinateurs portables, parce qu'il en a plusieurs, ce seront des manettes de console, de vieux gameboy qu'il a acheté sur internet ou encore des trucs musicaux. Et si vous pensez qu'il n'a rien dans les mains, alors il a ses implants dans ses oreilles et il écoute de vieux groupes de musique. Préférablement ceux qui ont des solos de guitare. Ou alors il épie des conversations téléphoniques, encore avec ses implants. Bref, c'est un informatico-obsessed. Ou un obsédé de l'informatique pour les incultes. Il faut savoir aussi que si vous trouvez qu'il agit bizarrement, c'est simplement parce que vous n'êtes pas dans sa tête. Tout est plus clair quand on est dans sa tête.


Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Caractere
J'pense à rien. Ah si j'pense à... Bah non j'pense à rien.
    } Caractere : La personnalité de Dylan pourrait être considérée comme un mystère quand en fait elle est des plus simples. Les gens ne la comprennent pas du tout, alors c'est pour ça qu'ils préfèrent faire comme si elle était compliquée. Ce serait un peu ridicule de ne pas comprendre quelque chose de simple et personne n'aime être ridicule. Donc, Dee est un être à part. D'un côté parce qu'il ne réagit pas comme un humain normal devrait réagir et de l'autre parce qu'il semble totalement réconcilié à ce fait. Même que ce sont les autres, à son avis qui sont étranges. Pour décrire cette différence avec un humain normal que le hacker semble posséder, il faudrait faire un parallèle avec autre chose. C'est comme si la partie qui connectait Dylan à ses émotions ou à sa compréhension des émotions avait été mise hors service. Au lieu de sourire quand il est heureux ou de pleurer quand il est triste, le jeune homme reste neutre. De marbre. Un mur de glace. Et il n'y a pas de grands mélodrames accompagnés de violons relatants une histoire d'une tristesse infinie pour expliquer cette neutralité, Dee a simplement toujours été comme ça. Lorsqu'il ressent de la joie, il aura machinalement la pulsion d'observer cette joie avec intérêt, comme si elle ne lui appartenait pas. Il la regardera un moment, l'observera, puis la rangera dans sa boîte. Ce n'est pas qu'il ait un blocage ou rien, seulement il est réellement déconnecté de cette étrange réalité. Et ce n'est pas pour autant qu'il est un mauvais garçon, au contraire cette déconnexion a rendu Dee incapable de commettre un meurtre ou de faire du mal aux gens. Il n'en voit pas du tout l'intérêt et comme à la base il a un mal fou à comprendre les gens, il tente d'éviter entièrement leur compagnie afin d'éviter une trop grande confusion de son esprit. Pour Dylan, il n'y a ni bien ni mal, seulement de grandes teintes de gris. S'il n'était pas une bonne personne, le hacker aurait sans doute toute la facilité du monde à devenir un sociopathe et à tuer tout le monde sans le moindre remord. Mais sa conscience, si elle est différente de celle des autres gens, est bien présente. Au moment de brandir le couteau, il s'arrêtera et se demandera pourquoi il fait ceci. Et s'il n'a pas d'explication logique, il lâchera tout simplement son arme. Même s'il a une explication logique, quelque chose dans son cerveau bloquera son geste. Sans doute l'idée de salir la moquette de sang. Ou de gâcher un couteau.

    Et si jamais la situation était inversée et que c'était lui qui se ferait menacer de mort, le pauvre Dylan serait totalement incapable de ressentir le moindre stress ou la moindre peur. Il regardera l'arme avec intérêt, se rappellera tous les vidéos où il avait vu la victime couiner de peur ou stresser et se demandera vaguement s'il ne devrait pas faire pareil, avant d'hausser les épaules et se laisser totalement faire. Ce n'est pas quelqu'un de facile à saisir. On dirait qu'il ne possède aucun principe. C'est aisément qu'il donnera des informations à l'ennemi de la populace contre du fric. Ou si on le lui demande gentiment. Comme il ne ressent pas la peur, Dylan ne peut pas se faire intimider ou alors convertir. Il va comme il le veut, en se fichant un peu de ce qui se passe autour de lui. On ne peut pas non plus l'appeler égocentrique puisqu'il ne pense pas spécialement rien qu'à ses intérêts. Il veut de l'argent pour s'acheter ses bidules électroniques, mais il ne mourra pas non plus sans. Et il est parfaitement capable de penser aux autres quand il le veut bien. Par exemple s'il voit quelqu'un sans manteau qui gèle de froid dans la rue, il aura le réflexe de lui donner son manteau sans trop se poser de questions et se fichera de lui-même geler par la suite. Il est impossible de voir Dee en colère. C'est d'ailleurs un fait qui met souvent les autres dans un état de frustration extrême. Rien ne l'affecte. Et d'ailleurs, il trouve la colère des plus fascinante. Quelqu'un hors de lui-même provoquera en lui un sentiment de curiosité au lieu de le provoquer à se fâcher aussi. La personne sera sans doute encore plus frustrée par la suite, mais alors cela ne fera que nourrir sa curiosité. Il posera des questions comme : 'tien ton visage est rouge, ça ne fait pas mal ?'. Il faut aussi dire que Dee n'a aucun tact. Il dit ce qu'il pense sans réfléchir aux conséquences, ce qui parfois donne des résultats assez mauvais. Par exemple, il dira franchement à quelqu'un qu'il n'aime pas sa tenue sans même connaître la personne, croyant bien faire. Pour Dylan, la personne devrait être reconnaissante puisqu'ainsi elle pourra aller se changer. La logique du hacker bafoue la plupart des gens. Dylan est comme un scientifique observant un rat de laboratoire dans un labyrinthe en prenant furieusement des notes sur un calepin. Tranformez ce rat de laboratoire en la vie en général et vous avez Dylan. Le jeune homme est réellement un mystère pour la plupart des gens, puisqu'il ne ressemble à rien. Il confond, il perturbe. Mais surtout, il surprend.

    Dee est également ce que l'on pourrait considérer l'image même du geek asocial et vivant dans son propre petit monde. Il ressent un grand malaise quand il est en compagnie d'autre gens au point où il ne sait comment agir et finit par sortir un truc complètement hors sujet. Les gens sont pour lui un casse tête, il ne les comprend pas et leurs réactions sont si imprévisibles qu'elles lui font presque peur. Il préfère rester dans son royaume de solitude où il peut tout anticiper et tout contrôler. Le hacker évite donc la populace de gens normaux. Après tout, il juge cela comme un service. les gens le trouve étrange, il les trouve étrange alors le mieux c'est qu'il s'isole. Et seul dans son trou, il peut nourrir ses obsessions électroniques. Dee n'est pas seulement un adepte de jeux vidéo et de technologie. Il est obsédé. On pourrait se demander où va tout son fric qu'il obtient de ses contrats. Il suffit d'ouvrir ses armoires. Des tonnes et des tonnes de vieux ordinateurs, de vieilles consoles, d'écouteurs, de fils. De quoi rendre un musée très heureux. Dylan les répare et les utilise, il les chérit et il collectionne les anciens jeux vidéo. Oh il joue aussi aux tout nouveaux, mais il a une admiration plus certaine pour ces jeux et l'époque d'où ils proviennent. L'appartement de Dee est une merveille du monde. Sale, bordélique et même de très mauvaise qualité, mais remplis d’instruments électroniques qui pourraient aisément faire baver les plus érudits. Des ordinateurs portables, des consoles, des implants, des fils, des écouteurs et basta. Si Dee n'a pas vraiment d'amis humains, il en a des tonnes électroniques. Non il ne nomme pas ses possessions, mais ça va presque jusque là. C'est quelque chose d'obsessif, son truc. Il nettoie ses instruments et en prend plus soin qu'il ne prend soin de sa propre personne. Un ordinateur qui se brise aura sur lui l'effet presque d'un proche qui se meurt. Si Dylan n'a pas d'émotions, on dirait qu'il en a presque lorsque l'on le voit devant un ordinateur qui s'éteint à jamais. On peut presque le voir fulminer quand un système foire ou pleurer quand un fil se fait ronger par un rongeur. Pour lui, laisser de la technologie à la merci des animaux et des intempérie, c'est un meurtre. Sans déconner. Le hacker a définitivement un problème. Qu'il devrait régler. Un jour. Un jour très loin. Possiblement juste avant qu'il ne crève.

    La dernière chose à savoir sur Dee, c'est qu'il connaît autant de choses sur l'amour que sur les légumes et les livres. Donc pas grand chose. Bien sûr, il a vu des exemples sur des vidéos et tout ça, mais jamais encore il n'a ressentit cette étrange sensation. Une fois, quelqu'un le ressenti pour lui, mais il agit alors tellement étrangement que le pauvre mec n'a rien pu faire si ce n'est se carapater à quatrième vitesse dans l'autre direction. Disons que Dee marche par essai et erreurs dans tout ce qu'il entreprend. Pour apprendre, il doit tout d'abord foirer, puis apprendre de ses erreurs, et puis refoirer et ainsi de suite jusqu'à ce que tout ça tienne la route. Par exemple, il fera quelque chose qui déplaît à la personne, enregistrera que la personne aime pas et le refera plus malgré son envie de le faire. Comme le filmer pendant qu'il dort. Ou ce genre de truc étrange. Malheureusement, peu sont les gens qui arrivent à tolérer assez ses manies étranges pour apprécier Dee. La plupart abandonnent en chemin, que ce soit pour être son ami ou plus. Et question sexe, attention les yeux. Le pauvre Dylan a tendance à être trop cru et pas assez romantique pour ce genre de chose. Il dira simplement : 'Ah tu veux qu'on fourre'. Pas des plus délicat. Et souvent ça rend les gens mal à l'aises et ils finissent pas être si offusqués qu'ils partent. Cette charmante personnalité de neutralité, de détachement et d'asocialisme rend notre cher Dylan une ermite assurée et assumée. Triste mais nécessaire.


    } Ce qu'il aime { TOP 10 } :
    ~ Se ronger les ongles
    ~ Jouer à de vieux, très vieux jeux vidéos
    ~ Manger de la vieille pizza... Froide et AVEC anchois
    ~ Dormir sur le divan alors qu'il a un lit parfaitement respectable tout près
    ~ Écouter les conversations téléphoniques des gens
    ~ Défaire et refaire des cubes rubiques
    ~ Manger des trucs pas sains
    ~ Implanter des virus dans les sites web de compagnies
    ~ S'inventer des personnalités et se créer des amis virtuels avec elles sur internet
    ~ Marcher nu pieds

    } Ce qu'il deteste { TOP 10 } :
    ~ Laver ses vêtements
    ~ Ranger son appartement
    ~ Sortir de son appartement
    ~ Regarder des films
    ~ Acheter des vêtements
    ~ L'encens et les chandelles
    ~ Le thé
    ~ La romance
    ~ Les gens trop émotifs
    ~ Les émotions


Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Godfather
C'est pas un film ça ? Ouille mais pourquoi tant de violence ?!
    } La mafia, c'que j'en pense : C'est facile de dire qu'on se fiche de quelque chose. Après tout, suffit d'ouvrir la bouche, de prononcer les mots et puis de la refermer. Ce qui n'est pas facile c'est de dire 'je m'en fou' et de vraiment le ressentir. C'est ce qu'il y a de particulier avec Dee, quand il dit qu'il se fiche de la mafia, eh bien il ne ment pas. Il se fiche aussi de la résistance contre la dite mafia et contre les taxes exubérante et contre les mafieux et contre tout. Tant qu'il a ses trucs électroniques et une place où dormir, Dee se fiche de tout. Bon, il sait que logiquement son client le plus avantageux c'est le parrain, c'est lui qui a le fric après tout. Alors il s'en fou dans le sens que si le parrain crève quelqu'un d'autre va avoir l'argent et il va toujours avoir du revenu, mais il le lui dira pas en plein visage quoi. Donc, Dylan n'a pas de camps. Il est neutre. Si le monde se mettait à crever devant ses yeux, il ne connaîtra pas l'illumination ou la culpabilité devant son 'je m'en fou'. C'est un être qui ne pense pas à ce genre de chose, tout simplement parce que ça ne lui ai jamais passé par l'esprit d'y penser. La paix dans le monde, la pollution, tout ça il connaît ça mais ça semble si loin. Non pas qu'il n'aime pas les gens et qu'il serait capable de tuer. Non, Dee est juste détaché de ce genre de chose. Alors la mafia ? Bah tant qu'elle lui fiche la paix il est content. Il ferait rien pour les ficher en rogne par contre, sauf si ça lui rapporterait du fric. Bref, il s'en fou. Mais il aime bien le parrain. Oui parce qu'il a un peu de respect pour le mec. Il a quand même réussit à envahir toute l'Italie tout seul. Bon pas tout seul. Et puis quand on passe son enfance à être éduqué par un mec obsédé par le parrain, qui lui voue un culte et une admiration sans borne, ça finit par déteindre un peu sur soi. Donc Dylan voit la mafia comme quelque chose qui est là. Il n'a pas envie de changer ça et se fou de qui est au pouvoir tant qu'il a du fric pour acheter ses consoles et ses machins de geek. Mais il aime bien le parrain, il lui fait penser à ces méchants de vieux jeux vidéos.

    } Contrats, jolis contrats : C'est avec la mafia et plus précisément le parrain que Dee fait le plus clair de son fric. Ce qui est logique vu le fait que tous les riches sont du côté du parrain et que les rebels n'ont pas d'argent à cause des taxes exorbitantes. Alors il est normal que la plupart des contrats de Dylan sont pour le bénéfice de la mafia. Si cela lui dérange ? Du tout. On lui dirait que son aide à réussit à tuer des millions et il ne ferait que garder son air normal. Pour lui, toutes ces morts, c'est loin, très loin. C'est sans doute à cause de son attitude que le parrain n'a pas peur qu'il lâche des informations. Bon, quand même, si on lui donnait beaucoup de fric, Dylan serait prêt à infiltrer les données de la mafia. Peu importe si sa vie en serait en danger. Donc disons que pour l'instant Dee reçoit beaucoup de contrats pour le parrain et sa mafia, mais qu'il en reçoit aussi d'autres gens. En autant qu'on le paie bien, il est prêt à faire n'importe quoi. Les contrats qu'il fait sont souvent d'infiltrer des réseaux informatiques, d'implanter des virus, de surveiller le net pour des articles qui sont mauvais pour la mafia, ce genre de truc. Il est aussi excellent pour infiltrer des systèmes de surveillance caméra.


Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} 62409942
Ah tiens, toi aussi tu peux parler d'toi maintenant...
    } Pseudo : Oulaaa vous voulez la liste complète ? Bon le principal c'est Keilys the catfish, mais c'est une loooongue histoire pour vous expliquer alors je vais juste pas le faire xD. Sinon y'a Lace, Choupine, Chewie, Fannouille, Fann, Choupette en susucre et ainsi de suite xD

    } Age : 19 ans depuis pas longtemps du tout... J'me sens vieiiiiiilleuuuu... Heureusement que mon âge mental laisse à désirer x)

    } Sexe : Eu bah... Attendez j'vais vérifier... Fifille =D

    } Avatar : Il vient de la galerie de la très talentueuse gunnmgally sur devianart. Si vous voulez le lien, il est juste sous l'image en haut de ma fiche ^^.

    } le Pourquoi du Comment : Bah, ça s'appelle chercher désespérément un forum avec une amie, les larmes aux yeux devant les ignoblités que sont les forums de nos jours et tomber par hasard sur une perle en parcourant les partenariats =D.

    } J'aime : La bannière sanglante, la fondatrice sympathique, le concept du fofo et le gris du fond.

    } J'aime pas : Le fait que la bann change oo ça me perturbe j'vous dit !

    } Autres : Ah faut que je colle le code ici non ? 'tendez j'retourne le chercher... De retour ! : Plop



    { Cette fiche est... Trop longue pour un seul post xD }



Dernière édition par Dylan P. Jackson le Ven 23 Juil - 4:22, édité 6 fois
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Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Vide
MessageSujet: Re: Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %}   Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Icon_minitime1Sam 10 Juil - 17:17

Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Histoirea
'Il était une fois' ? Ça fait pas un peu cliché ?
    Legende :
    - .................... Dylan P. Jackson
    - .................... Renaldo Pirelli
    - .................... Alphonso Dante


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|| PROLOGUE ||
Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Brotherz Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Prologue Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Deeqx
It wasn't until later that I realized my score was pathetic...
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    Une majestueuse villa soupirait d'aise sur sa petite colline, trônant de hauteur sur ses adversaires. Elle Montrait à tous ses pierres pâles et ses grandes fenêtres, fière d'appartenir à une autre de ces familles italiennes riches. À l'intérieur, tout semblait somptueux et de bon goût, même les larges colonnes et le plancher de marbre. De nombreux portraits familiaux rajoutaient aux murs une impression de prestige. De grands escaliers donnait l'accès au deuxième étage de la villa, où les chambres à couchées remplies de lits trop grands pour leurs maîtres et de salles de bains individuelles se faisaient placer par des serviteurs silencieux. Oui, même en ce temps de futurisme et de technologie, les vieilles familles italiennes se donnaient le droit de revivre les temps anciens. Ici et là, quelques bidules démontraient les nouvelles installations technologiques de l'époque. Comme la cuisine qui comportaient plusieurs appareils électro-ménagers de haute gamme. Ou le garage, rempli de prototype de voitures volantes. Et dans tout ce luxe, dans toute cette grâce, quelque part une famille vaquait à ses occupations. La vie semblait se dérouler à un rythme lent dans cette demeure et tous semblaient l'apprécier. Mais quel était ce son incongru qui gâchait l'ambiance ? Un petit son qui agressait les nerfs et faisaient tiquer. Comme une série de 'bip's calculés pour faire grincer les dents ? En suivant le son, on pouvait aisément se retrouver dans le petit salon, où un jeune garçon était étendu sur le divan avec une drôle de console à la main. Ses vêtements qui auraient du être soignés semblaient un peu fripés et mal placés. Sa veste noire trônait dans un petit tas sur le sol et son noeud papillon était détaché, perdu sur son torse recouvert d'une chemise blanche dont les boutons semblaient attachés de travers. Les pantalons avaient été maladroitement relevés jusqu'aux genoux pour découvrir des chaussettes dépareillées, une grise et une blanche. Et le comble de tout, deux souliers vernis reposaient sur le divan même, où le petit garçon appuyait ses pieds. Et dans cette tenue scandaleuse pour une maison si parfaite, le gamin avait les yeux fixés sur sa console qu'il tenait à deux mains et ne semblait pas remarquer que la villa avait honte de le contenir. Le divan somptueux se plaignait de ces souliers qui allaient le salir et de devoir soutenir le poids d'un enfant si impertinent. Le sol criait au gâchis de friper une telle veste. Même les portraits semblaient regarder le petit garçon d'un air offusqué.

    Mais toujours et encore la petite musique agressante de la console se faisait entendre, moquant la richesse des lieux. L'enfant ne semblait rien ressentir. Son visage était vide et ses petits yeux noirs semblaient perdus dans le vague. Bientôt, un bruit de pas précipité se fit entendre dans le hall d'entrée, s'arrêta un instant, puis repris encore plus farouchement. Les pas venaient en direction du gamin et la villa, voyant son approche, se sentit aussitôt soulagée. Quelqu'un allait stopper cette infamie. Les pas se rapprochèrent de plus en plus et la villa semblait pousser la personne qui provoquait ce vacarme vers le garçon, lui sifflant de se dépêcher. Le gamin resta de marbre devant ce martèlement violent de plancher et il ne réagit toujours pas une fois la silhouette musclée de son grand frère dans la même pièce que lui. S'il avait jeté un coup d'oeil, sans doute aurait-il pu voir un visage carré, une mâchoire serrée, des cheveux roux bien placés et des yeux lançant des éclairs. Deux mains se posèrent sur deux hanches dans une position d'engueulade. Toujours rien. À croire que cet enfant n'avait d'attention que pour sa console. Qui continuait de polluer le silence distingué de ses 'bip's incessants. Dans un grognement de frustraiton, le gorille décida de passer au plan B : la parole.


    « Dylan ! Qu'est-ce que tu fou là ! T'es censé te préparer pour les funérailles ! »
    « Hm... »
    « Dylan, tu m'écoutes ?! »
    « ...Non. »

    La stance plutôt tendue, les poings serrés, la mâchoire serrée elle aussi et la veine qui venait d'apparaître sur le front du gorille... Tous des signes de 'ah merde ça va barder' que le gamin aurait peut-être du observer, mais qu'il ignorait complètement. Regarder ce spectacle ennuyant ou la bataille épique entre un plombier rouge et une tortue mutante qui se déroulait sur sa petite console dans des graphiques exécrables... Ouais, définitivement le choix était dur.

    « Bordel Dylan, ce mec c'était ton oncle, tu peux pas lui montrer un peu plus de respect ??? »
    « Il est crevé. Il s'en fiche que j'lui porte du respect ou non. »
    « Répète un peu ?!!!? »
    « Hmph. »
    « Lève ton cul et rend toi présentable !!! »

    Les secondes s'écoulèrent, mais rien ne se passa. La villa qui avait retenu son souffle, le lâcha avec désespoir. Ce petit démon n'allait-il donc pas entendre raison ?

    « Dylan ! »
    « Hmm... J'essaie de me concentrer... Tu peux pas partir ? »
    « Qu-Quoi ????!!!!! J't'ai dit de te lever l'cul !!!! »

    Les sourcils du gamin s'étaient légèrement froncés et il semblait plus concentré encore sur sa console. Ses doigts pianotaient furieusement sur les boutons et la musique devenait plus rapide. Tandis que le visage du gorille passait par plusieurs teintes de rouges et que son corps tremblait silencieusement de rage, un silence presque pesant et intimidant se posa dans la salle.

    « DYLAN PIRELLI JACKSON, TU VAS ME REGARDER PENDANT QUE CH'TE CAUSE !!!! »
    « Ah... Je viens de battre Bowser... Encore... »

    Tout mouvement de doigts sur la console avait cessé et une musique victorieuse enfantine emplit la villa outrée. Ce fut le coup de grâce pour le pauvre gorille qui s'approcha à grandes enjambées, arracha des mains de son frère la console et la fracassa d'un coup de bras sur le sol de marbre. Celle-ci s'éclata en milles pièces, interrompant brutalement la musique trimphale pour le plus grand soulagement de la villa. Le plancher jubilait d'avoir été celui qui avait pu mettre fin à ce fichu vacarme. Les yeux de Dylan fixèrent la console en morceaux sans même réagir, son visage neutre ne laissant passer aucune émotion.

    « Y'EN A MARRE DE TES CONNERIES !!! TU FAIS PARTIE DE CETTE FAMILLE DYLAN ET À PARTIR DE MAINTENANT TU VAS PRENRE TES RESPONSABILITÉS AU SÉRIEUX !!! TU VAS RESPECTER TON PÈRE, MANGER AVEC TOUT LE MONDE, FAIRE TES DEVOIRS ET TE POINTER AUX PUTAINS DE FUNÉRAILLES DE TON ONCLES OÙ TU VAS CHIALER COMME TU DEVRAIS LE FAIRE, C'EST CLAIR ?!!! »
    « ... »

    Un tremblement presqu'imperceptible semblait avoir pris possession du corps de Dylan. Une colère se pointait le bout du nez... Ce n'était qu'une question de temps... Le visage baissé et les doigt sur le rebord du divan, le petit garçon ne bougea pas du tout. Le gorille attendit la colère avec anticipation, espérant enfin voir son petit frère agir comme un humain. Lentement le regard monta vers celui du gorille, les lèvres s'ouvrirent et...

    « ... C'était pas très gentil de faire ça tu sais ? »
    « ... C'est quoi cette réaction ?! Tu peux pas te fâcher comme tout le monde ?! »
    « Pourquoi est-ce que je me fâcherais ? »
    « Parce que je viens de briser ta console de jeux abrutit !!! »
    « Ah... C'est vrai que j'ai sentit une drôle de sensation... Mais eu... »
    « Rah y'en a marre ! »

    Et, comme ça, le gorille repartit du même pas furieux qu'il était entré, laissant un gamin confus derrière lui. Dylan resta un moment à fixer là où son frère venait de partir, son visage non expressif gardant son air ordinaire. Après quelques instants, il descendit du sofa pour s'asseoir sur le sol, fixant d'un air vide les morceaux de console. Son regard passa sur les cartes vertes, les circuits et les morceaux de plastique blancs qui composaient avant une console qui avait été son amie, son partenaire. Combien d'heures avait-il passé à jouer sur cette console ? À défier les tortues et à sauter dans des tuyaux ? Beaucoup. Trop peut-être. Pourtant, il ne ressentait rien en la voyait ainsi annéentie, si tristement sur le sol. Ah si, il ressentait une sorte de picottement le long de son dos... Une curieuse envie de... De quoi ? Lentement il analysa ses sentiments pour découvrir avec curiosité qu'il avait envie de taper quelque chose. Mais pourquoi au juste ? Il se souvint que dans des moments de colère, ses frères avaient prit l'habitude de cogner un mur ou quelqu'un pour se défouler. À chaque fois ils se faisaient mal et ne semblaient que plus frustrés par après. Jamais il n'avait compris ce qu'accomplirait un tel geste. Et en regardant ses frères le faire encore et encore, il ne comprenait pas plus son utilité. Ses yeux se posèrent sur sa main qu'il avait levé et ils observèrent celle-ci. Tournant sa main de paume à dos, puis de dos à paume, il réfléchit. Jetant un dernier coup d'oeil à la console, il redressa la main, puis asséna un coup au plancher de marbre. Longtemps, sa main resta immobilisée sur le sol dans la même -position, ses yeux d'encre posés sur elle. Et après quelques instants, il lança doucement dans le silence de la pièce :

    « ... Ouille. »

    Non, il ne comprenait toujours pas.


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    Suzy Jackson et Paolo Pirelli. Raconter leur histoire de manière romantique serait un mensonge et même assez pathétique pour quiconque connaissant la vérité. On pourrait dire qu'ils se sont vus pour la première fois dans un petit café, où ils se sont rencontrés pour parler du cas de monsieur Pirelli. Ils se sont vus, et puis ce fut l'amour au premier coup d'oeil et basta. Mais ce n'est pas ce qui c'est passé. Mademoiselle Jackson est restée dans sa chambre d'hotel jusqu'au jour où le tribunal appellerait son client. Là, elle le défendit avec véhémence pour des crimes qu'il avait en fait commis et le sortit du trou. Ensuite, pour la remercier, l'homme l'invita à manger chez lui avec sa femme et ses deux fils. Et le soir elle dormit dans une chambre d'invité où l'homme la visita pendant la nuit. Quelle belle histoire n'est-ce pas ? Suzy retourna dans son pays, découvrit qu'elle était enceinte, le cacha à l'homme et donna naissance à Dylan. Il vécu 2 ans en Amérique, éduqué par une nounou parce que sa mère n'avait pas le temps de s'occuper de lui sauf quand elle avait besoin de se plaindre de ses malheurs. Puis Paolo Pirelli entendit qu'il avait eut un fils et offusqué que son avocate ne lui avait rien dit, la confronta. À la suite de quoi le gamin fut emmené en Italie où il vivrait pour le restant de ses jours, laissant une mère pas du tout détruite derrière lui qui ne le contacta qu'une fois adolescent, quand il pourrait placer deux mots les uns à côté des autres sans que ça ne veuille rien dire. Ce changement dans la vie de Dylan ne fit pas grand chose en lui. Il était un garçon calme et neutre, et il resta ainsi pendant le voyage. Même après. D'un pays à l'autre, pas grand chose changea. Il gagna deux frères et un père, mais ne les vit presque jamais. On lui inculqua l'importance de la famille, mais la leçon fut un peu futile donnée par un professeur attitré et non par son père. Dans la gigantesque villa qu'était sa maison, Dylan du vite trouver à s'occuper. N'étant pas quelqu'un de social, il n'avait aucune envie de se lier d'amitié avec qui que ce soit. Et comme il n'était pas non plus un garçon normal, jouer ne l'intéressait pas. Il préférait la science et la logique au ballon et aux fusils en plastique. Ses frères, respectivement de 5 et de 8 ans de plus que lui, ne le trouvait ni attendrissant ni plaisant et donc se tenaient loin de lui. Dylan apprit donc à se trouver des passes-temps. Il joua au piano un moment, devint virtuose, mais arrêta dès que sa nouvelle mère le découvrit et le menaça de le faire jouer en public devant toutes ses amies. Sa nouvelle mère. Tout un phénomène.

    La pauvre Rosa, sachant que son mari la trompait de tous côtés, tentait de jouer la forte et de se rapprocher de cet enfant qui n'était pas le sien. Mais elle n'avait pas de chance avec quelqu'un comme Dylan qui semblait la considérer comme un extraterrestre ou une sorte de monstre vert. Après tout, une femme qu'il ne connaissait pas lui faisait de grands sourires et tentait de lui faire des câlins, chose que même sa mère biologique n'avait jamais fait. La pauvre femme se découragea assez vite, d'autant plus que le gamin ne parlait aucun mot d'italien et qu'elle ne parlait aucun mot d'anglais. Bien sûr, Dylan appris à parler italien avec le temps, étant assez petit pour enregistrer la langue sans problème. Dee grandit dans un monde de richesse. Toute sa vie il vit des voitures de luxes, des limousines volantes, des télévisions haute gamme, des bibliothèques entières de livres holographique et des tas de trucs en or. Il devint si habitué à voir ce genre de chose que plus jamais elles ne l'étonnèrent. Bien qu'auparavant il ne fut pas trop étonné non plus. Bientôt, quand il fut assez grand, le gamin fut testé et jugé apte à aller dans une charmante école de petits garçons riches. Il aurait pu se débattre et crier à l'injustice, d'autant plus qu'il avait commencé à apprécier de se promener sans but dans les corridors en observant les gens l'éviter. C'était une occupation plutôt fascinante pour un gosse de 5 ans. Mais il ne protesta pas, d'une part parce que bon il s'ennuyait quand même un peu dans cette baraque et d'une autre parce que ça l'éloignerait de cette fille qui tentait encore quelque fois de l'approcher maintenant qu'il comprenait sa langue. Et donc il alla passer quelques heures dans des magasins de haute couture avec cette femme qui l'effrayait tant où un couturier louche tourna autour de lui avec un air concentré et des pantalons trop serrés. Dylan le vit même plus tard la bouche scotchée au type qui vendait des chapeaux un peu plus loin dans le magasin. Il repartit les mains pleins de nouveaux uniformes, ce qui l'empêcherait de se vêtir n'importe comment et lui éviterait des engueulades de son frère Renaldo qui avait prit un malin plaisir à critiquer tous ses faits et gestes. Et à partir de ce moment, chaque matin un chauffeur aller porter un Dylan minuscule et immaculé dans son uniforme vert foncé et crème devant une grande grille montrant l'entrée d'une petite école distinguée où il n'apprit pas grand chose.

    Là bas, il démontra à tous que même un gamin étrange et neutre pouvait avoir une cervelle. Ce fut durant cette période de sa vie qu'il fut une fierté et non un poids sur la famille. Maintenant, les gens avaient des choses à dire sur lui quand les invités posaient des questions. Au lieu de dire : C'est un gamin et sa femme est en Amérique, on disait : Il a de super notes à l'école. Dylan se fichait un peu de cette école. Les gamins étaient trop collants là bas et ça semblait si important d'être ami avec quelqu'un pour eux. Il ne comprenait pas du tout pourquoi ils ne voulaient pas lui ficher la paix. Vers ses 7 ans, l'un des gamins nommé Ludovick commença à s'offusquer de son attitude asociale et décida d'intimider le pauvre petit Dee confus. Celui-ci, au lieu de pleurer et de fuir, resta là à fixer Ludovick avec son même air neutre et lança : 'T'as un truc entre les dents'. Ce fut le début d'une haine constante entre Ludovick et Dylan. Du moins du côté de Ludo, Dylan ne comprenait pas pourquoi l'autre le détestait. Apparemment le gamin n'avait pas apprécié de se faire clouer le bec devant toute l'école quand il tentait de faire le malin. Dee se fit donc intimider, bouleverser et secouer de tous côtés. Son casier fut collé, ses chaussures attachées ensemble et ses crayons volées. Mais il ne réagit aucunement. Pour lui tout comportement humain était étrange et ceci ne faisait pas exception, pourquoi s'en soucier ? Quand il rentra à la maison avec une balafre sur la joue, alors ses frères commencèrent à se soucier de la situation. Renaldo le traita de bougre d'idiot de se laisser faire et Gregorio montra à son frère comment se défendre. Il se découragea vite quand Dee lui demanda à chaque geste 'pourquoi'. Apparemment, il apprit quand même quelque chose puisque le lendemain son père fut convoqué par la direction. Dylan avait cassé le nez de Ludovick. Ce fut la première fois que Paolo ébouriffa les cheveux de son fils. Dee ne mentionna pas qu'il avait seulement tendu le poing pour tester la prise que son frère lui avait montré et qu'il avait cruellement mal aux jointures depuis. L'incident rendit la vie plus facile à Dylan qui retrouva son statut de solitaire. Il se perdit dans son monde imaginaire, observant le plafond, marchand dans les corridors avec son air perdu pour se rendre à ses cours. Si l'on pouvait appeler cela de vrais cours à son âge. Il continua de grandir, approchant de l'adolescence sans que rien ne se produise de bien notable dans sa vie.

    Aillant découvert la technologie à l'école, il avait maintenant de quoi s'occuper dans la maison. Renaldo continua de désespérer sur son cas. Il ne le trouvait pas assez impliqué dans la famille et ses consoles de jeux lui tombaient énormément sur les nerfs. Mais c'est pas comme si Dylan s'en souciait, tant qu'il pouvait toucher à un ordinateur ou se perdre dans une console de jeux, il était content. Les parents, eux, se souciaient peu de leur fils. Tant qu'il continuait d'avoir des notes de pro et qu'il restait en dehors du chemin, tout était pour le mieux. Ils avaient d'autres chats à fouetter. Apparemment, quelques petits problèmes se posaient avec les voitures qui avaient données la fortune à la famille italienne. Le comportement un peu trop joueur du père nuisait à la réputation des voitures et les choses se compliquaient depuis quelques temps. On sentait que quelque chose de gros se produisait. Et pas juste de gros, de gigantesque. En attendant, Dylan grandissait et continuait de se ficher de tout. Il atteignit ses 10 ans quand son oncle connu la mort. Tragique petite mort. On révéla le suicide, mais la famille nerveuse croyait au meurtre. L'oncle Luigi n'avait pas de très bonnes relations avec les gens qui voulaient faire ce gros changement dont personne ne parlait et apparemment, il parlait un peu trop fort. Aux funérailles, l'ambiance fut gauche et lugubre, tous sentaient la menace sur leur propre personne. Parmi ces gens perdus dans une torpeur qui n'avait rien à voir avec la tristesse ou le deuil, Dylan restait immobile, encore un peu choqué par le fait que son frère avait cru bon de bousiller sa console alors qu'il venait de battre une grosse tortue géante pour la centième fois. Son score avait été minable. Il aurait voulut changer ça. Malheureusement il ne pouvait pas. Cette sensation de légère frustration et de blocage marquera le pauvre petit qui n'était pas habitué à ressentir quoi que ce soit. Et curieusement, dans cette salle, bien que rien n'était ce qu'il semblait être, les apparences donnaient à la scène un air de normalité. Des visages choqués dans la peine d'avoir perdu un proche, voilà ce que l'on voyait de l'extérieur. Mais si la famille avait été normale, sans doute que les visages auraient été plus ennuyés qu'autre chose. Heureusement que le prêtre ne savait pas ceci. Il semblait ému devant la peine de tous ces gens. Dylan le vit même essuyer une larme. Pauvre type.

    Les années continuèrent à défiler lentement, les affaires allant de mal en pis, mais n'affectant pas encore assez Dylan pour que ça lui vienne en tête de s'en soucier. Il continua à avoir de bonnes notes en cours et à pousser, à un rythme un peu lent qui faisait marrer ses deux gorilles de frères. Ceux-ci dans leur adolescence maintenant commençaient à se soucier plus des filles et de leur réputation que de leur petit frère silencieux. Gregorio était le premier à quitter la maison. Son rêve de devenir policier l'appelait à présent et c'est avec émotion qu'il alla vivre seul en appartement avec sa petite amie, comme un bon petit garçon. C'était le favoris de la famille, même depuis qu'une petite fille s'était ajoutée au lot depuis un moment. La pauvre Rose qui savait fort bien que cette fille ne venait pas de son ventre, avait encore plus de mal à supporter le tout avec un air impassible. Heureusement, la petite Aimée fut très proche de sa fausse mère. Jamais Dylan n'appris d'où sa soeur venait, mais cela l'importait peu puisqu'il se tenait loin d'elle. Après tout, elle appréciait la présence du monstre vert alors elle ne devait pas être saine d'esprit. La pauvre fille avait 6 ans quand son vrai père était venu la chercher et elle avait beaucoup plus de mal à s'adapter à la vie que Dylan. D'ailleurs, le jeunot passa plusieurs fois devant sa chambre pour l'entendre sangloter dans son petit lit. Dee continua encore de fréquenter l'école, cette fois dans une différente maintenant qu'il avait 12 ans. Son uniforme changea pour du bleu foncé et du blanc et il quitta chaque matin la maison familiale en ressemblant à un petit matelot tout mignon et neutre. Le même manège se produisit à son école, les gens ne le comprenaient pas, ils le trouvaient bizarre, il se tapait des notes de dingue sans même lever le petit doigt et il restait bien tranquille. Ce train-train routinier plaisait bien à Dylan qui appréciait de se lever chaque matin pour anticiper la même chose encore et encore. Plus le temps avançait et plus sa passion pour la technologie avançait. Il voulait de plus en plus entrer en contact avec le monde d'internet et de jeux virtuels. Bientôt, il eut droit à son propre ordinateur où il était censé jouer à des jeux éducatifs pour apprendre. En quelques mois, il comprenait déjà la base de bien des choses qui prenaient des années à saisir pour un gamin de son âge, démontrant son talent avec les codes et l'informatique. Il devint mordu. Fréquentant des sites, parcourant des pages web. Au début, ce fut une simple fascination. Puis, ça changea progressivement en autre chose au courant de son adolescence.

    Puis vinrent les hormones. La vie de Dee avait été facile avant l'arrivée de ces saletés. Soudainement son corps semblait vouloir ressembler à un mutant. Constamment il se changeait, se métamorphosait pour grandir, grossir et se déformer de façon étrange. Ses pieds devenaient trop grands et il trébuchait. Ses bras devenaient trop longs. Il mangeait pour trois. Sa voix décida même de commencer à descendre et à monter en volume sans le prévenir, comme si elle prenait une balade sur des montagnes russes. Tous ces changements fascinèrent Dee qui tint un journal de tous ceux-ci, observant en cherchant leur signification. Mais le plus grand changement, ce fut quand le sexe entra dans sa vie. Il avait été bien content de croire que les enfants étaient emmenés à leurs parents par des cigognes auparavant, mais maintenant son instinct lui disait que quelque chose ne tournait pas rond. Mais comme il n'avait pas d'amis pour lui expliquer, Dee se mit à faire quelque chose d'étrange que jamais avant il n'avait fait. Il se mit à écouter les autres, à les épier. Et curieusement, il se découvrit un intérêt particulier pour cette activité. Ce que les gens pouvaient se dire entre eux était tout simplement fascinant. Et c'est en écoutant les conversations et en comparant les paroles des gens qu'il finit par réaliser que les gens parlaient très souvent d'un certain organe A qui entrait dans un certain organe B et qui créait quelque chose qui se transformait plus tard en bébé. Choqué de découvrir que les cigognes étaient une simple espèce d'oiseau comme les autres et qu'en fait ils n'avaient absolument rien à voir avec la reproduction de l'espèce humaine, Dee se mit à douter de la plupart de ces certitudes. Et c'est à partir de cette journée fatidique qu'il développa son esprit logique. Esprit qui lui est si utile aujourd'hui. Avec l'aide des hormones dans son corps et l'écoute d'autres conversations, Dylan réussit à comprendre de lui-même que s'il avait capté comment on faisait des enfants et ce qui au juste était le sexe, il n'avait pas exactement l'équipement pour participer à ce grand cercle de la vie. Apparemment, son corps n'avait aucune attirance pour le corps féminin. Et d'après ses observations, deux mecs ensemble ne donnaient pas grand chose de bon côté enfant. Des batailles et des retours au stade préhistorique, oui, plein. Il devint évident à Dee qu'il manquait d'information sur le sujet.

    Et donc, pendant toutes ses vacances d'été, alors qu'il avait 14 ans, il parcourut des sites internets plein d'informations sur le sexe. Ses yeux parcoururent avec entrain les pages sur la reproduction, les maladies, les déviances sexuelles et tout ça. Durant cette période, dès que quelqu'un lui adressait la parole, il ne répondait pas et se contentait de fixer la dite personne en se posant des questions sur ses habitudes sexuelles. Mais comme il avait réussit à comprendre grâce à ses sites que questionner quelqu'un sur sa vie sexuelle n'était pas des plus polis, il ne disait rien et se contentait de laisser aller son imagination. Qui devenait de plus en plus fertile, disons le bien. D'ailleurs il eut un peu de mal à gérer ces étranges pulsions qui envahissaient son corps. Les émotions qui montent et qui descendent, les dépressions soudaines, tout ça. Pour un mec détaché de ses sentiments, ce fut difficile de regarder ce volcan à l'intérieur de soi et de se troubler de ne rien ressentir du tout alors que tous autour de soi avait l'air de devenir dingue. C'est comme voir une fête et ne pas être invité, on est obligé de regarder sur le côté et on se demande quoi faire pour entrer. Le plus compliqué, ce fut de comprendre comment libérer toute cette frustration sexuelle qui s'accumulait. Parce que n'étant pas une personne sociale, Dee ne pouvait pas vraiment se faire un petit ami. Oui un. Au courant de ses recherches, il fit la grande découverte que s'il n'était pas attiré par le corps d'une femme, c'était parce qu'il aimait mieux la fermeté du corps masculin. Et apparemment toute une communauté de gens comme lui existait. Chouette non ? Bref, les solutions pour relâcher ses envies sexuelles étaient invisibles à ses yeux et ça devenait agaçant... Il fallut que Gregorio vienne lui faire ce joli petit discours sur les joies du plaisir donné à soi pour qu'il se trouve quelque chose de concret à faire. Une fois cette donnée enregistrée, l'adolescence se passa bien plus fluidement. En parlant de fluides... Ha ha. La connaissance de sa sexualité considérée anormale n'ébranla pas beaucoup Dylan. Quand on sait qu'on est bizarre, une autre bizarrerie ne fait pas vraiment chaud ou froid. Une fois cette étape passée, la vie de Dee aurait pu suivre son cours rapidement. Mais tout se chamoula quand il eut 15 ans. Cette histoire de famille qui devenait de plus en plus étrange prit un tournant des plus drastique lors de cette année.

    Apparemment, le père de Dylan avait décidé de s'allier avec un genre de maniaque qui avait prit le contrôle de l'Italie, histoire de faire partie de sa petite famille. Le reste des Pirellis avait suivit. M'enfin, le reste excepté quelques individus qui furent très vite bannis de la famille. Comme Gregorio. Le pauvre frère, policier et noble de coeur, ne put supporter d'être mis sous l'aile d'un criminel et d'un vaux-rien, comme il le dévoila si bien le soir de son départ sous les yeux d'un père furax. Dylan observa le tout d'un air impassible tout en continuant à jouer avec un bout de carotte dans son assiette. Lorsque la porte claqua pour marquer le départ de son frère, il ne sentit même pas le besoin de verser une larme. Après tout, pourquoi pleurer un être avec qui il devait avoir eu 5 conversations de plus de 2 phrases durant toute son existence ? Et puis, Dylan n'était pas du genre à pleurer. Il avait du mal à bien capter le sérieux de la situation aussi. Après tout, n'importe qui aurait été un tant soi peu inquiet de réaliser que sa famille avait à faire avec une sorte de mafia. Mais Dee ne voyait pas vraiment en quoi tout ceci le concernait. Il continuait d'aller en cours, de faire ses devoirs, de visiter des sites louches et de tomber en amour avec son ordinateur, alors pourquoi devrait-il se soucier que son père était maintenant en train d'idolâtrer un dictateur probablement fou ? C'était pas comme si c'était jamais arrivé auparavant dans l'histoire, du moins d'après son professeur d'histoire. Le temps continua à avancer dans la villa et de plus en plus de choses étranges se passèrent dans le sous-sol. Des coups de feu, des cris, des gens inconnus attachés sur des chaises... Mais Dee ne s'en préoccupa pas. Vers ses 17 ans, Dee remarqua que soudainement son père semblait s'intéresser à lui. Durant les repas, au lieu de parler à son frère ainé ou de manger son assiette, Paolo Pirelli fixait son fils avec un air pensif, ne trouvant même pas nécessaire de se faire discret. Dylan était certes troublé par cette soudaine attention. Il continuait de manger en faisant semblant de ne pas remarquer les regards incessants, mais manger pendant que quelqu'un vous fixe peut être très déstabilisant et troublant. On a l'impression que chaque bouchée est trop grosse ou que l'on fait trop de bruit en mangeant. Il se mit également à demander aux serviteurs ce que son fils faisait et même à s'intéresser à ses allées et venues dans la maison, le tout sans même toucher un mot à Dylan qui pourrait expliquer son comportement.

    Cette situation dura environ une année, puis tout devint clair. Avec deux fils maintenant bien installés dans leur vie, l'un à qui l'on ne parlait pas et un autre qui s'amusait à tirer des balles de plomb dans la tête des gens, Paolo Pirelli avait sentit le besoin de voir ce que son troisième fils allait devenir. Et si Dylan était beaucoup plus intellectuel et silencieux qu'il ne l'aurait souhaité, il semblait assez satisfait de ce qu'il voyait. Voulant que son fils se mélange avec les meilleurs gens qui soient, il commença alors à organiser des fêtes en son honneur, où il lui présenta de nombreuses jeunes femmes de son âge en observant furieusement ses réactions à chacune d'elles. Dee n'ayant aucune expérience avec les filles et ne souhaitant pas spécialement en gagner, se trouvait mal à l'aise dans cette situation. Bien souvent, son père était certain d'avoir vu une étincelle d'intérêt dans ses yeux inexpressifs et s'organisait pour laisser le salon aux deux 'tourtereaux' qui au final fixaient le tapis en ne disant rien du tout. Bien vite Dee fut connu comme un jeune homme timide et renfermé par les jeunes filles du coin et la plupart trouvèrent cela des plus adorable. Le jeune homme aurait aimé leur expliquer qu'en fait la seule pensée de les embrasser lui donnait des maux de tête et de coeur et que s'il fixait le tapis c'était parce qu'en fait il trouvait cela plus intéressant que de leur parler, mais il n'en eut malheureusement pas l'occasion. Les jeunes femmes décidèrent donc que Dylan était un choix intéressant pour un petit ami et bientôt le pauvre Dee se retrouva dans une tempête. Des jeunes filles se rapprochaient de lui sous prétexte de vouloir être son 'ami', d'autres lui écrivaient des lettres d'amour et d'autre encore gloussaient dès qu'il leur adressait la parole. Même si c'était pour qu'elles soulèvent leurs chaises puisqu'elles étaient sur son manteau. Ou quand il leur disait de se pousser parce qu'elles bloquaient l'accès à son casier. Bref, un vrai cauchemar. Le pauvre Dee qui avait pu vivre dans la tranquillité et l'isolement toutes ces années était soudainement devenu populaire. Et les garçon dans tout ça devenaient un peu agacés que ce mec insignifiant leur pique toutes les filles du coin. Il commença à recevoir quelques menaces de la part de la gente masculine. Certains le provoquèrent même en combat, chose que Dee refusa humblement, sachant que ça allait probablement faire très mal et qu'il allait probablement perdre. Un autre problème dans tout ça était que Dylan ne pouvait plus admirer les spécimens mâles de son école parce que tout le monde regardait ses faits et gestes maintenant.

    La situation finit par s'arrêter quand Dee refusa publiquement de sortir avec l'une des filles les plus populaire de l'école. La pauvre avait été tellement sûre de ses chances qu'elle avait tout simplement décidé de lui demander de sortir avec elle en plein milieu de la cafétéria. Dylan avait bien sûr dit non. Quand la jeune fille lui avait demandé pourquoi, il n'avait pu que répondre sur un ton totalement indifférent : 'parce que t'es pas un mec et que tu sens trop les fleurs.' Le coup fut fatal et le choc très grand. Après quelques mois de regards et de chuchotements, Dee pu à nouveau vivre calmement puisque maintenant les filles lui fichaient la paix. Mais les mâles l'évitaient et ça c'était plus nul. Déjà que Dylan n'avait pas trop d'amusement dans les cours de sport, maintenant il ne pouvait pas regarder une belle paire de jambes ou un fessier rebondis, parce que tous attendaient un geste du genre pour le tabasser. En plus de tout ça, le père de famille appris la révélation de son fils et en tomba littéralement de sa chaise. Pendant des semaines Dylan connu des engueulades, des reproches et des menaces. Apparemment, le paternel n'avait pas compris que ce n'était pas vraiment un truc qui se changeait et quand Dylan tenta calmement de lui expliquer, il reçu plusieurs regards noirs. La vie devint invivable dans la villa. Heureusement que Dylan était quelqu'un de solitaire et que peu de choses le dérangeaient, sinon toute cette affaire aurait pu le traumatiser. Mais bientôt Dee quitta la demeure familiale pour l'université, vivant sur le campus, et tout ceci fut presqu'oublié pour lui. Pendant de nombreuses années, Dylan appris à manipuler un ordinateur à la perfection. Il n'avait pas encore compris le concept de choisir une profession à ce strade de sa vie et se contentait d'adorer ses cours dès qu'un ordinateur était inclu dans tout ça. Il continua à en apprendre sur ces petites boîtes électroniques et à passer des heures dans son dortoir à fixer son propre écran. Plus tôt, il avait déjà commencé quelques activités illégales comme télécharger des chansons ou des films ou encore entrer par infraction quand quelques sites, rien de très grave. Mais à l'université et avec ses nouvelles connaissances, il finit par faire des trucs plus graves. Comme infiltrer des caméras de sécurité. Son partenaire de chambre devint curieux. Il voulut savoir ce que Dee faisait de si intéressant sur son ordinateur et donc le lui demanda. Comme Dee n'avait pas encore compris que certaines choses méritaient de rester secrètes, il lui raconta un peu ce qu'il faisait.

    Du coup, sans voir le temps passer, le jeune homme devint vite connu sur le campus. On allait le voir pour qu'il passe des CDs illégaux ou encore pour qu'il bousille un site web, ce genre de trucs. Et Dee le faisait. Après tout, on ne crache pas sur du fric, surtout quand c'est pour faire des trucs que l'on aime faire. Après 2 ans d'université à faire son petit marché illégal, Dylan se fit appeler chez le directeur. Apparemment, quelqu'un avait décidé de tout raconter au bureau de la direction. En découvrant la véracité de toutes ces rumeurs sur un hacker professionnel sur le campus qui avait aidé de nombreuses personnes à tricher sur les examens de fin d'étape, le directeur n'eut d'autre choix que de renvoyer Dylan. Le jeune homme de 20 ans revint donc à la demeure familiale, n'ayant aucunement honte de ce qui c'était passé et ne réalisant pas vraiment qu'il venait de gâcher sa vie à jamais. Plus de diplôme et plus de vie respectable. N'importe qui aurait peur. Pas Dylan. Le père fut impressionné par l'attitude de son fils et son estime remonta donc. Il accepta le fait que jamais il ne pourrait marier son fils à une jolie demoiselle, et se mit à penser à ce qu'il pourrait faire des capacités de son fils. Malheureusement pour le paternel, Dylan en avait un peu marre de vivre entouré de richesses et tout. Un jour, il décida comme ça de quitter la demeure familiale. Il prit ses cliques et ses claques et durant la nuit disparut avec le peu de possessions qu'il avait réussit à amasser toutes ces années. N'importe qui serait rapidement revenu à la maison, d'autant plus que personne n'a d'argent pour vivre seul à ce stade de la vie... Mais il se trouvait que Dylan avait son propre compte en banque qui contenait beeeeaucoup plus d'argent que n'importe qui aurait pu avoir. Apparemment, même pour lui fuyards, la famille Pirelli refusait de couper les vivres. Qui avait entendu parler d'un Pirelli pauvre ??? Quelle disgrâce. Et donc Dee s'acheta un petit appartement confortable et vécu une vie ordinaire quand il pourra s'acheter une villa très probablement. Le paternel lui envoya quelques clients qui demandèrent de ses talents d'hacker et Dylan décida d'en faire son boulot. Son père, heureux de voir que son fils semblait aimer autant le parrain que lui, le laissa à sa vie et se concentra sur la sienne. Il ne sut jamais que Dylan se fichait complètement du parrain et qu'il faisait tout ça que pour le fric.

    La vie continua son cour ainsi pendant 4 belles années, apportant à Dylan des clients et peu de péripéties. Aujourd'hui, il est encore vierge, n'a toujours pas connu l'amour et vit comme une ermite dans un appartement miteux qui mériterais de se faire flamber. Parce qu'un simple ménage ne pourra jamais rendre cette chose propre. C'est déjà un miracle que l'endroit ne soit pas infesté de cafards. Que deviendra-t-il plus tard ? Le parrain continuera-t-il d'utiliser ses services ? Trouvera-t-il quelqu'un d'assez barge pour l'endurer et rester plus que quelques secondes à ses côtés ? Vous le saurez en suivant les prochains épisodes de la vie palpitante de Dylan Pirelli Jackson ! Et c'est à ce moment que je vous quitte en laissant une charmante musique de suspens.


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|| ÉPILOGUE ||
Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Deliveryguy Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Pilogue Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Dee1
I still don't understand why he felt the need to run like that...
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    Dans une antre obscure et remplie d'êtres étranges, une musique des plus troublantes jouait constamment. Bien que l'on ne pouvait pas vraiment considérer cela comme une musique. Des bruits rassemblés de plusieurs machines en marche assaillaient l'appartement et rendait l'endroit presqu'inquiétant. Déjà, avec le chaotisme de la pièce et toutes ces traîneries, l'endroit faisait presque peur. On aurait dit qu'une tempête était venue tout terrasser. Des vêtements traînaient un peu partout, sur le divan, sur le sol, et même une chaussette sur un grand écran plat. Des boîte de nourriture se prélassaient sur le tapis et sur les tables, provenant toutes de différents restaurants ethniques de basse qualité. Même le tapis semblait jonché de poussière comme si l'on avait pas fait le ménage depuis des lustres. L'endroit était certes triste et avec tous ces bruits, impossible qu'il ne soit tranquille. Le pauvre appartement ne cessait de souhaiter qu'un maître plus adéquoit vienne le sauver. Il en rêvait le soir quand tout était calme. Du moins aussi calme que tout peut être avec ces satanées consoles, ces fichues appareils et ces putains de télévisions. Il rêvait d'un maître bon et propre qui le chatouillerait toute les semaine avec un aspirateur de qualité, un maître qui se servirait de son lave-vaisselle et qui le respecterait assez pour ne pas le laisser se faire envahir par les mouches. Mais au lieu de se faire exaucer ses voeux, il restait coincé avec ça : un italien pathétique dont les seuls plaisirs étaient de s'inventer une vie virtuelle et de jouer à des jeux vidéos pourris. L'appartement jeta un oeil mauvais sur son maître, qui était en train de jouer à un drôle de jeu sur son ordinateur. Une boule jaune courrait après des fruits dans un labyrinthe tandis que des monstres de couleur tentaient de le dévorer. Le jeu semblait si ridicule et primitif, pourtant son maître y jouait des heures de temps, ses petits yeux concentrés sur son écran comme si sa vie en dépendait. L'appartement aurait voulut pousser un soupir de désespoir et se mettre à chanter une chanson triste pour crier sa douleur, mais comme il n'était pas réellement vivant et qu'on ne pouvait voir ses émotions que parce que ceci est un écrit et non la réalité, il se contenta de se laisser choir mollement. Soudain, un bruit incongru se fit entendre. L'appartement se redressa curieusement. La porte. Quelqu'un sonnait à la porte. C'est avec espoir que l'appartement souhaita qu'il s'agissait du propriétaire de l'édifice qui venait jeter le pauvre Dylan dehors.

    Après quelques secondes, l'humain n'était toujours pas debout. Avait-il entendu la sonnerie ? L'appartement commença à s'inquiéter quand la deuxième sonnerie laissa son maître de marbre. Finalement, au troisième coup de la sonnerie, Dylan arrêta de jouer, fixant son écran en clignant un moment des yeux, puis les fronçant pour comprendre comment le 'game over' avait pu être réel. Il détourna la tête vers la porte, se passa une main dans les cheveux, puis se leva et marcha nonchalamment vers celle-ci pour le plus grand plaisir de son appartement qui aurait voulut le pousser pour qu'il avance plus rapidement. Dee ouvrit la porte et découvrit de l'autre côté un jeune homme un peu timide qui tenait une boîte difficilement. Le dit jeune homme était sur le point de cogner à la porte quand Dylan avait ouvert celle-ci et donc resta dans son geste un moment avant de rougir et de baisser rapidement le poing. Le propriétaire fixa un moment le jeune homme, attendant patiemment. Celui-ci clignait nerveusement des yeux, habitué à ce qu'on lui demande ce qu'il voulait avant qu'il ne délivre son message. Apparemment ce mec n'était pas comme les autres. Pendant que le jeune homme reprenait ses esprits, Dylan le détailla avec indifférence, notant que curieusement il lui semblait familier. Retrouvant son courage, le jeune homme se campa sur ses positions et tendit la boîte en tremblant presque.


    « Li-Livraison express. »
    « ... »

    Dylan resta là à fixer d'un air étrange le jeune homme sans porter attention à son colis, ce qui rendit le pauvre Alphonso des plus mal à l'aise. Il eut soudainement peur que Dee le reconnaisse... Ce serait des plus embarrassant.

    « ... Je t'ai pas déjà vu quelque part ? »
    « A-Ah beh je... Je livre souvent dans ce coin ci... »
    « Ah. »

    Alphonso continua de tendre la boîte, commençant légèrement à désespérer puisque son colis était lourd et que Dylan ne semblait pas près de décider de s'en saisir. Le jeune propriétaire continuait de regarder le livreur avec son air neutre naturel, cherchant dans les méandres de sa mémoire quelque chose pour expliquer le fait qu'il croyait reconnaître ce mec. Après quelques secondes, il pointa son index vers Alphonso et demanda calmement :

    « C'est pas toi qu'est venu porter le dernier colis aussi ? »
    « ... J-Je crois bien... »
    « Et l'autre avant ça ? »
    « ... H-Hm oui... »
    « Et même tous ceux d'avant depuis quelques mois ? »
    « ... »
    « C'est une drôle de coincidence ça. »
    « ... J-J-Je s-s-suppose... »

    Alphonso se mit à fixer furieusement le sol, les bras toujours tendus et tremblants, les joues rouges, si rouges. Son coeur battait la chamade et il se sentait ridicule. Si Dylan réalisait les implications de ce qu'il venait de dire, alors peut-être que... Mais non, il ne devait pas rêver et puis ce serait des plus embarrassant. Jamais il ne pourrait supporter la honte de savoir que l'italien comprenait que ce n'était pas une coïncidence tout ça. Non, que c'était en fait lui qui avait supplié son patron pour livrer tous ses colis. Pourquoi ? Parce qu'il trouvait Dylan sexy. Très sexy. En fait, il avait très envie que l'italien le prenne par tous les trous comme l'on dit. Même lui ne comprenait pas. Après tout le jeune homme était sans doute sale, pas très attirant niveau personnalité et des plus étranges... Mais il y avait quelque chose en lui qui attirait Alphonso comme une mouche. Dès le premier colis livré, il fut sur le charme, espérant que le jeune homme le remarquerait. Il se sentait comme un petit vierge timide face à l'homme, cherchant de la signification dans la moindre parole. Et là, il attendait patiemment que Dylan réagisse. Mais l'italien ne faisait que continuer à le fxer sans montrer signe qu'il allait bientôt se saisir de son colis.

    « Tu rougis. »
    « ... H-Hein ? »
    « Tes joues, elles sont rouges. »
    « ... Oh... »
    « Pourquoi ? »
    « ... P-Pourquoi quoi ? »
    « Pourquoi est-ce que tu rougis ? »
    « ... »

    Dee n'avait aucune idée que Alphonso était rouge ainsi parce qu'il était embarrassé. Il ne savait pas non plus qu'il voulait qu'il l'embrasse. Non, en ce moment il tentait de comprendre mais comme il était nul avec les gens, ça ne marchait pas très fort... Son esprit analysait le tout et cherchait frénétiquement une solution. Et soudain, il fit un lien avec une situation qu'il avait vu sur l'un de ses sites louches, ceux qu'il visitait quand Dee junior était frustré. Et alors, tout eu du sens. Sur un ton neutre, il lança simplement :

    « J'ai compris, tu veux que je te prennes. »
    « ............ Q-Quoi ???!!! »
    « Tu rougis et tu reviens souvent, donc t'as envie que je te prennes. »
    « ... M-Mais- »
    « Bah entre. »
    « ... Quoi ?! »
    « À moins que tu veuilles qu'on fasses ça dans le corridor, mais ce serait pas très malin, surtout si le proprio se pointe. Et puis j'ai pas ma caméra dans le corridor. »
    « ... Caméra ? »
    « Pour filmer. »
    « Filmer quoi ? »
    « Me filmer en train de te prendre. »
    « ... »
    « Alors tu viens ? »
    « ... M-Monstre... »
    « Hein ? »
    « ... M-MONSTRE !!! »

    Et c'est ainsi qu'Alphonso prit la fuite. En courant. Rapidement. Et en emportant le colis avec lui. Dylan resta là à fixer l'endroit où il avait été quelques secondes auparavant, clignant des yeux en cherchant à comprendre. Ce mec avait voulut du sexe. Alors pourquoi fuir quand il acceptait ? Ça n'avait tout simplement pas de sens ! Décidément, les humains allaient rester un mystère pour le pauvre Dee. Il resta un moment ainsi, une main tenant la porte ouverte, regardant le bout du corridor où Alphonso avait fuit. Puis, après un silence, il réalisa un truc. Et lança dans le vide :

    « Ah... Mon colis... »


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THE END

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MessageSujet: Re: Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %}   Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Icon_minitime1Ven 23 Juil - 4:23

Un petit mot pour dire que j'ai ENFIN finis ma fiche ^^
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Esther E. Aldisio

Esther E. Aldisio

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MessageSujet: Re: Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %}   Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Icon_minitime1Sam 24 Juil - 2:07

Et voilà ! Je suis parvenue au bout de ta fiche. Il y a des fautes glissées par-ci par-là, mais quand on écrit autant, c'est normal. Par contre, je te conseille de revenir à la ligne de temps en temps dans tes paragraphes parce qu'on a tendance à se perdre quand on se lance dans un gros "bloc" de texte.
Sinon, l'histoire de Dylan est intéressante. Ce gamin d'abord neutre qui finit, contre son gré, par virer populaire avant d'être à nouveau relégué dans l'ombre. Ça illustre bien ce qu'il se passe dans nos écoles de nos jours XD.

Bref, je n'ai rien à redire.

Validé ~> Civile Speranza.
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MessageSujet: Re: Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %}   Dylan P. Jackson || Gotta love those viruses {100 %} Icon_minitime1

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