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 Accroc au café, ou comment s'énerver de bon matin... [Sergeï]

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Accroc au café, ou comment s'énerver de bon matin... [Sergeï] Vide
MessageSujet: Accroc au café, ou comment s'énerver de bon matin... [Sergeï]   Accroc au café, ou comment s'énerver de bon matin... [Sergeï] Icon_minitime1Sam 26 Juin - 2:06

Il faisait tôt ce matin. Comme d'hab, trop tôt. Ou pas assez, va savoir. Je venais encore de passer une nuit blanche devant mes écrans adorés, et ces derniers, vils créatures, s'évertuaient à me détruire les yeux minutieusement. Quand je pense que je suis née avec une vue parfaite... Et non, me voici obligée de supporter une paire de lunette sur le bout de mon nez dans mes moments de faiblesse. Mais quand ces dites lunettes sont d'un rose fushia des plus classes, les vicissitudes des mes ordinateurs sont vite oubliées...
La journée sera belle, surement. Un gris délicieux couvrait le divin bleu de l'azur, fidèles nuages pluvieux annonçant une pluie prochaine. J'aimais ce temps, quand l'air frais et doux du ciel incertain s'infiltrait par brises délicates au delà de la fenêtre ouverte de l'appartement. Curieusement, je préférais ce temps grisâtre face au soleil trop parfait des jours d'été.

Rehaussant mes lunettes sur le haut de mon nez, j'abandonnai le combat face au rire silencieux de l'écran, et, après avoir vérifier une dernière fois la protection de mes dossiers, l'éteignis dans un soupir rageur. Décidément, je ne viendrais jamais à bout de ce foutu code. Enfin, ne me voilons pas la face, j'y arriverais, mais... Dans un certain temps. Et du temps, je n'en avais pas. J'avais encore du travail à finir, et cette saleté de service me pompait tout mon savoir faire. Quand je pense que j'avais ris face à la simplicité de la demande aux premiers abords... A croire que le monde entier aimait ce foutre de ma gueule. Comme LA phrase mythique des films « je ne vois pas comment ça pourrait être pire... », et juste après, un truc arrive encore pire que tout le reste pour vous dire, que, et oui, il faut savoir se taire dans la vie. Et bien, j'en était à ce passage du film précisément.
Me levant du siège, je jetais un dernier coup d'œil à mon mur de pixel qui reflétait l'image d'une pauvre fille aux orbites cernées et aux cheveux en bataille, unique être vivant parmi l'éternelle pagaille de la pièce. Quiconque rentrant dans cette pièce serait sans aucun doute surpris de constater à quel point un tsunami ravageant une ville, pouvait être assez polis pour passer dire bonjour à mon humble personne. Mais confortablement installée entre les piles de CD et de livres, j'avais l'impression de retrouver un peu de mon enfance. Peut-être est-ce pour ça que je n'avais jamais vraiment envisagé la possibilité de ranger cet appartement. Ou était-ce une simple excuse pour ne pas avoir à faire cette fastidieuse corvée? Il faut dire que j'avais déjà à faire le ménage, alors si en plus je me devais de ranger tout objet dans des armoires et des bibliothèques bien fermées... Je suis découragée d'avance. Non, merci, très peu pour moi. Et puis, j'avais bien le droit de me laisser une pièce unique où le rangement serait banni.

Trainant mes pieds nus sur le plancher de l'appartement, je verrouilla le code de la pièce informatique, et bailla jusqu'au salon, qui me faisait également office de cuisine. Voilà également une raison de plus pour bosser assidument. J'aimerais bien m'offrir un appartement plus grand, mais bon, en attendant, ce dernier me convenais parfaitement.
Une envie pressante de café me fit chercher dans les placards les dernières dosettes, qui, là encore, avait envie de me mettre en rage de bon matin. Car évidemment, plus de dosettes, nada, never, rien de rien. Ma machine à café sembla me regarder d'un être triste, me reprochant de ne pas être aller faire les courses hier comme je me l'été promis. Ah, et bien voilà le pourquoi du comment qui m'avait torturé l'esprit hier soir. '' Un truc important à acheter... Mais quoi? Bah, tant pis.'' Super. Vraiment super... Si je ne pouvais même plus me fier à moi même, j'étais vraiment mal partie dans la vie.
Bon, relax. Le monde entier veut ta perte. Exagéré? Il n'y a plus de café, ma mémoire me fait faux bon et les ordinateurs se moquent de moi. Non, j'ai raison, la cosmétique de l'univers programme ma destruction en ce jour précis. Youpii... Courage, et relativise. Je n'ai qu'à prendre un café dans un bar du coin, ça me changera les idées, et je pourrais travailler sur mon portable si l'envie m'en prend. Après, j'irais racheter des dosettes. Ok. Alors primo, se préparer.
Un tour dans la salle de bain, et je pris une douche froide. Mais alors, vraiment, vraiment froide. Horrible. Plus d'eau chaude. J'avais oublié de payer la facture ou quoi?! Mais non, la plomberie avait juste envie de rajouter son grain de sel à cette journée relativement pourrie. En essayant de rester le plus calme possible sans prendre un marteau pour défoncer mon pommeau de douche qui fuyait, je sortit de la douche, me séchais, et me dépêchais de m'habiller. Hop, une jupe simple plissée noire, un chemiser blanc, et des talons en semelle compensée. J'ajoutai quelques accessoires trainant sur l'étagère du lavabo, à savoir trois bagues et un pendentif classique, avant de m'armer de courage pour coiffer mes cheveux. Complétement lâchés, ils me tombait aux hanches, et l'envie de les couper m'effleura l'esprit. Pas le temps de faire dans le détail. Quelques coups de brosse, et j'attachai ma chevelure d'un bleu artificiel en un chignon flou, dont la majorité des mèches tombaient de ci de là. Heureusement que je ne suis pas coiffeuse... Car le résultat ressemblait à rien de vraisemblable. Juste une fille qui avait voulue ne pas trop se casser la tête le matin pour sortir. Bon, de toute manière, j'avais juste envie de prendre un café. Café... Je sens que je perdais déjà le peu de force qu'il me restait malgré la douche pour le moins rafraichissante que je venais de prendre.
Le café, c'est sacré. Je perds mon hyperactivité sans mon café. Je crois que j'exagère légèrement sur les doses, mais j'ai besoin d'être active et rapide, alors, encore une fois, pas le temps de se poser des questions sur les méfaits de la noire boisson.

Prenant mon ordinateur portable, soigneusement rangée dans un sac vert flash, je remis mes lunettes roses sur le bout de mon nez, et mis mon portefeuille dans une poche du sac. Enfin, je pouvais y aller. Je fermai l'appartement, qui me souhaita une ''bonne journée!''. Comble de l'ironie, non? Pourquoi avais-je programmé ce foutu appartement pour que les notices deviennent sonores... Faut vraiment que je pense à l'enlever. J'avais carrément l'impression que la porte se moquait de moi. Oula, si je commençait à mettre en place une théorie du complot venant de mes propres objets, j'étais vraiment en manque...

Dévalant l'escalier, '' Ascenseur en panne'', je fus soulager de sortir enfin à l'air libre, si pollué soit-il.
Après quelques minutes de marche, je me retrouvai sur la terrasse d'un café tout ce qu'il y a de plus simple, ou une pauvre serveuse me vit la supplier de m'apporter une grande tasse de café. Soupirant d'aise, j'attendis tranquillement, sortant mon ordinateur, un écran de quelques millimètres d'épaisseur de la taille d'une feuille de papier, et commençai avec mon stylet à travailler dessus calmement.
Il n'y avait pas grand monde. Tant mieux. Non pas que je sois misanthrope, loin de là. Mais j'aimais à cet instant précis ce moment privilégié de solitude, regardant avec extase la serveuse m'apporter ma tasse de café. J'en bus une gorgée avec délectation, et la posa sur la table, pour fouiller dans le sac vert ''où diable avait pu passer ce portefeuille de malheur!''. Le trouvant enfin, je laissai trainer le sac par terre à côté de ma chaise, et posai quelques pièces sur la table, n'oubliant pas le pourboire. Me remettant au travail, je me mis à penser naïvement '' finalement, c'est une bonne journée'', en fixant la tasse de café poser à mes côtés.

Pourquoi fais-je toujours la même erreur que dans ces foutus films...
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Accroc au café, ou comment s'énerver de bon matin... [Sergeï]

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