Sujet: Black Horse sur les routes [FINI] Lun 21 Juin - 11:31
Identity
Prénom(s) : Erlina Calixta Nom : Mackensie
Surnom : Black Horse (pour son travail) ; Erlili (par les amis)
Date de Naissance et âge : 27 Janvier 2176 ; 24 ans
Nationalité : Italienne, mais d'origine Irlandaise de part ses parents d'où son nom peu italien...
Groupe : Scapins dannati
Manie, habitude, tic : Elle ne quitte jamais son casque lorsqu'elle bosse pour sa propre sécurité; elle pianote souvent de ses doigts sur n'importe qu'elle surface (sa jambe si elle est debout, une table quand elle est assise, sa joue si elle est accoudée...)
Profession : Coursière en tant que Black Horse (elle livre tout et n'importe quoi, un colis, une lettre, une personne...) et informaticienne en tant qu'Erlina C.
Come on ! Let me look at you…
Il y a des italiennes pures souches, et il y a les autres. Erlina en fait partie. Elle n'a pas le teint hâlé comme beaucoup d'entre elles car elle n'est pas originaire du pays mais bel et bien d'une île : l'Irlande. Toutefois, elle n'y mit jamais les pieds et malgré le fait qu'elle eut vu le jour au cœur de la grande botte, elle possède le teint laiteux et blanc de ses origines, héritage de sa tendre môman. Peau de pêche aux couleurs porcelaines, on pourrait aisément croire que la donzelle n'aime pas beaucoup sortir à la lumière du soleil et peut-être y avait-il un fond de vérité. Cette pâleur lui vaut néanmoins quelques petits désagréments, comme le fait qu'elle rougit facilement sous l'effort ou l'émotion. On ne lui connait pas de petits grains de beauté mal placé, ni même de cicatrices bien particulières autre que ceux d'un genou écorché dans une chute de gamine folle.
D'une taille assez grande, elle atteint les un mètre soixante-dix tout rond, et toute en jambes. Fuselées et longues, elle a de quoi faire pâlir les courtes sur patte. Pour se qui est de son poids, elle n'est pas bien épaisse comme l'on dit couramment. Assez mince, sans pour autant être "maigre", une petite plume qui, malgré l'allure, est relativement athlétique. Il fallait un minimum d'exercices et d'entretien, même si la carcasse n'était pas large. Et comme toute jeune femme qui se respecte, elle fait partie de celles qui peuvent se vanter d'avoir une bonne poitrine, ni trop généreuse, ni trop plate, juste ce qu'il faut.
La partie la plus mystérieuse de sa personne n'est pas des moindres puisqu'il ne s'agit nul autre que son visage. Pour le besoin de son travail et sa propre sécurité, elle arbore à longueur de temps un casque de moto qu'elle ne retire jamais - ou presque - reconnaissable de par sa couleur jaune. Généralement, elle est habillée d'une combinaison moulante de cuir noir de haut en bas, les mains gantées, des bottes bien serrées. Elle a même placé un micro dans son casque afin de modifier le son de sa voix, et ainsi robotisée, elle conserve un parfait anonymat. Ainsi, elle devient Black Horse, en enfourchant son gros cylindre.
Et pour de vrai? Elle mène une vie radicalement différente de sa profession de coursière, ce qui lui faut une allure tout aussi différente. Brune, elle afficherait une chevelure mi-longue et lisse, coiffée de manière un peu négligée et sauvage. Ne dépassant visiblement de peu la hauteur de ses épaules, ses derniers mettent particulièrement en valeur le blanc de son teint laiteux. Elle a un petit nez fin et pointu, en parfaite harmonie avec ses yeux félins, avec leur expression dégageant une pointe d'agressivité et de lassitude en même temps. Ses yeux sont d'une couleur assez anodines, noisettes tout comme les avaient son père. Quand à ses habitudes vestimentaires, elles sont assez communes à une population désargentée, dans un style quelque peu grunge, un jean abimé et coupé, un T-shirt un peu grand et porté de façon négligé.. la coquetterie ne fait pas partie de ses défauts, néanmoins, elle sait se faire féminine.
Wanna' understand you, my friend...
Erlina est une demoiselle qui pourrait paraître assez effacée aux premiers abords, elle n'est pas le genre de femme à aimer spécialement à attirer l'attention et se faire remarquer. Timide? Pas vraiment. Coincée? Non plus. Elle est simplement le genre de personne qui apprécie et aime la tranquillité, tout comme la solitude, suivant un petit train train bien établi.Cela pourrait néanmoins paraître totalement contradictoire avec le genre de vie qu'elle mène, notamment lorsqu'elle se fait coursière pour son compte, en acceptant des "missions" risquées pour sa peau certains jours. Malgré une nature quelque peu nonchalante, elle aime l'imprévisibilité pour la simple raison de pouvoir ainsi se mettre au défi de temps en temps. Que serait la vie si on ne prenait pas un peu de risque de temps à autre?
Toutefois, il y a également une autre raison à la vie solitaire de la jeune femme : son mauvais caractère. Contrairement au visage sage qu'elle pourrait arborer, elle n'est pas le genre de personne à apprécier que l'on marche sur ses plates-bandes. Bien qu'elle ne soit pas du genre à se mettre en colère, elle pourrait ne pas hésiter à laisser parler ses poings plutôt que ses mots. Agressive et méfiante, elle ne fait que rarement confiance à autrui et il serait bien mal vue de la duper. Elle possède même un passé d'une petite bagarreuse. Rancunière, elle n'hésiterait pas à mettre quelques bâtons dans les roues à ceux qui la cherchent un peu trop ou rendre la monnaie de leur pièce. Soyez sûr que d'une façon ou d'une autre, ce bout de femme vous rendra la chose puissance mille.
Poussant un peu la chose à son paroxysme, Erlina n'est pas une personne très bavarde. Elle n'aime pas ouvrir la bouche pour ne rien dire et sait apprécier le silence. Si son son préféré devait être quelque chose, cela serait sans nul doute le moteur de sa moto. En attendant, son manque d'excentricité flagrante ne l'empêche pas de se montrer amicale et chaleureuse avec certaines personnes, surtout si elle les apprécie. Là, au contraire, elle se montre comme étant une personne qui vous tendra la main en cas de problème sans espérer quoique se soit en retour.
Si l'on pouvait encore ajouter des choses à son sujet, on pourrait ajouter qu'elle est une femme remarquablement débrouillarde. Si adolescente, on avait jugé son intellect comme étant moyen, elle n'en est pas moins une demoiselle manuelle capable de faire fonctionner un moteur en deux trois coups de clef à molette, mais aussi des ordinateurs. Ayant suivie avec application des cours d'informatiques, elle se voit capable de vous cracker un grand nombre de logiciel au besoin. Trafiquer une puce téléphonique? Elle le fait le doigt dans le nez. Ne pas se faire repérer par un satellite? Elle peut vous confectionner un petit brouillard pour dépanner. Autant dire que sa petite tête est fort bien pleine. Est-ce son amour pour le travail bien fait ou son éducation militaire, dans tous les cas, Erlina n'aime pas bâcler ses affaires et les mène toujours à terme d'une manière ou d'une autre.
And me? And me?
Ce qu'il pense précisément de la Mafia: Erlina n'a pas d'opinion particulière sur ces derniers, tant que cette dernière lui laisse mener ses affaires, pour qu'elle puisse s'en mettre un minimum dans les poches. De plus, pourquoi aurait-elle une dent contre eux au jour d'aujourd'hui sachant qu'ils sont des clients potentiels? Si la mafia ne lui cherche pas de noises, elle en fera autant. Néanmoins, elle ne les porte pas tellement dans son cœur, elle trouve leurs manières bizarres (hypocrite vous dites? Nooooon...).
A t-il déjà eu affaire à la Mafia : Elle n'a jamais eu à faire directement à la mafia, néanmoins, indirectement, ils sont la cause du décès de ses parents. Elle aurait très bien pu leur en tenir rigueur mais l'univers violent dans lequel elle a finit par grandir ne lui a fait que suggérer que ce n'est qu'un retour naturel des choses. Pourquoi ses parents son morts? Ils étaient malheureusement au mauvais endroit au mauvais moment, un dommage collatéral ou peut-être pas... Erlina ne l'a jamais su et elle ne tient pas à le savoir... du moins, c'est ce qu'elle dit.
And... you?
Votre pseudo : Orchid Age, sexe : 23 ans, féminin Avatar de votre personnage :Selty Sturluson de Durarara // Lal Mirch de Reborn??? Comment avez-vous connu le forum ? Par de la pub faite sur le forum Wammy's House Qu'aimez-vous/Détestez-vous dedans ? Baaaaaa j'aime tout! Sinon je ne serais pas venue! D'autant plus que je suis une fan de reborn et tout! XD Autres ?La chose informe est passée par là . What's else?
Dernière édition par Erlina C. Mackensie le Mar 22 Juin - 5:35, édité 1 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Black Horse sur les routes [FINI] Mar 22 Juin - 5:34
Tell me who you are...
Erlina Calixta Mackensie. Voilà bien un nom qui n'avait rien d'italien et pour cause, elle était d'origine irlandaise. Même si son état civil disait qu'elle était née à Venise, ses parents se refusaient de se fondre totalement dans la masse en niant leur racine. Chauvin? A peine... Mais la question était pourquoi avaient-ils soudainement immigrés vers la grande botte? Croyez-le ou non mais le monde était très petit... fuir une mafia... pour aller en chercher une autre ou presque. En effet, Kenneth Mackensie, irlandais pur souche, avait très tôt mis les pieds là où il ne le fallait pas, passant une jeunesse relativement dissolue avant de trouver une famille mafieuse dans laquelle il trouva ses marques. Trafic en tout genre, dealers... des petits jobs de rien avant d'attendre l'échelons de nettoyeur... Cette vie là aurait pu aisément lui convenir avant qu'il ne rencontre la femme qui serait son épouse, Coleen. Inutile de sombrer dans le mélodramatique et comme on le sait tous, un regard, quelques rencards, et hop on finit par passer à l'horizontale un jour où l'autre. On finit par se décider d'être sérieux, de se stabiliser, de tenter de fonder une famille... seul hic. Quand on est un mafieux, se ranger, c'est foireux pour la simple et bonne raison que ce genre de délire devient un fardeau et une faiblesse que l'on peut utiliser contre soit. Kenneth ne le savait que trop car il ne comptait même plus le nombre de menace qu'il avait dû balancer à l'égard des gosses de personnes qui refusaient de payer et de se plier à leurs "protecteurs". Enfin bref... il était simplement dans la grosse mouise. Le pire? C'était qu'il avait rien avoué à sa chère et tendre. Toutefois, lorsque cette dernière lui avoua un jour comme ça : " chéri, je suis enceinte ". Cela lui avait tellement foutu un choc qu'il faillit la syncope et le poussa véritablement à désirer de tenter de changer de vie... Néanmoins, la mafia, la seule façon de la quitter c'était les deux pieds devant. Pour sauver ses miches et celle de sa femme, il n'avait qu'une possibilité : disparaître ou bien trouver de quoi le protéger... mais cela ferait de lui un vendu. Là, vous vous demandez : mais pourquoi ce mec se prenait la tête à vouloir tout lâcher comme ça? C'était vraiment seulement parce qu'il avait eu une illumination? Bien sûr que non. A vrai dire, c'était un peu chaud maintenant en Irlande, surtout avec les parrains du coin. Il y avait des rivalités qui mettaient sa famille un peu trop en danger et sa gosse, il espérait sincèrement la voir grandir, lui offrir une vie plus ou moins correcte. La destination qu'il choisit? L'Italie, véritable royaume des mafiosos. Là, on se dit, soit il est profondément débile soit totalement masochiste. Allez savoir... il y avait fort à parier qu'il était dingo.. mais peut-être qu'il avait également quelques contacts avec des camarades là bas. Coleen, naïve, se refusait à comprendre mais lorsque son époux la força à tout quitter brutalement, il y avait de quoi vous mettre la puce à l'oreille. Néanmoins, remercions la magie des transports en commun qui pouvaient vous mener où bon vous semble en à peine quelques heures. Sans bagage, quelques papiers, et les MacKensie atterrirent en Italien pour essayer de changer de vie... et cela plus vite que prévu. Tout se stresse provoqua l'accouchement de la futur Erlina. A peine descendu à ce que l'on appelait encore un aéroport que Coleen eut de violentes contradictions qui l'obligèrent à vider ses entrailles dans le premier hôpital de Venise ( car cela fut leur destination), et un beau bébé prématuré, et un! Voilà comment notre Erlina arriva dans notre beau monde le 27 Janvier 2176...
C'était la grande débâcle depuis peu. La mafia du coin avait décidé de mettre les bouchées double, de prendre le pouvoir et d'imposer sa propre loi. Il fallait être complètement cinglé pour aller contre leur grès. Déjà que la vie était bien noire et sombre auparavant, voilà que le pire avait frappé. Combien de personnes avaient dû crevé en tentant désespérément de jouer les rebelles et d'affronter la mafia? Beaucoup... beaucoup trop même. Kenneth n'avait pas été assez fou pour montrer le bout de son nez dans cette affaire mais assez malin pour céder ce qu'avait besoin les "envahisseurs". Mais si dehors c'était la guerre, il y en avait une autre qu'il vivait de l'intérieur avec sa propre gosse.
Quand vous voyez une petite fille débarquée dans votre existence, vous avez la fâcheuse manie de croire que tout serait rose, une gamine adorable et capricieuse, de jolies bouclettes, des poupées partout, vous pensez que vous devrez être sur son dos pour repousser les mecs salaces qui en voudraient à sa pureté... bref... jouer les papa poules. Quelle erreur. Erlina n'avait jamais fait les choses comme on aurait pu docilement s'y attendre. Toute petite, elle était très énergique et avait la sale manie de casser n'importe quelle chose que l'on pouvait lui mettre dans les mains. Toutefois, elle apprit à parler sans difficultés mais elle ne parlait pas beaucoup si ce n'était pour dire des grossièretés. L'école? Un calvaire. Ses professeurs ne la considéraient pas comme une élève très futée, juste dans la moyenne et sans plus. Cela était sans compter le fait qu'elle était une des rares élèves à ne pas avoir un nom italien et sujette aux moqueries de gamins, elle ne faisait aucun effort pour se socialiser. A vrai dire, cela avait été tout le contraire. Si une autre gamine venait à se moquer d'elle, elle lui arrachait les couettes, un garçon? Elle le frappait à coup de pied. Sa violence avait été particulièrement mal vue, à tel point que même sa pauvre mère ne comprenait pas pourquoi sa fille se comportait ainsi. A cette période, Kenneth représentait alors l'autorité de la famille, il n'hésitait jamais à se montrer dur, n'avait pas peur d'avoir recours au châtiment corporel mais rien de bien traumatisant à vrai dire. Il réussit toutefois à trouver un point commun avec sa fille : la mécanique. Avec les nouvelles technologies, tout était devenu particulièrement compliqué dans le domaine, surtout que beaucoup de chose était informatisé. Si on ne connaissait pas les bases, laissez faire les professionnels. Bon ok, elle avait juste dix ans à l'époque, elle apprenait en regardant son père bricoler. Il était souvent le nez dans une vieille bécane pourri du siècle dernier, racontant que les sensations sur ses engins valaient largement plus sur les hybrides d'aujourd'hui qui ne faisaient aucun bruit de moteur. Seulement voilà, une passion était une chose mais l'agressivité de Erlina n'avait été jamais réglée. La seule solution qu'il trouva fut de l'envoyer dans une école militaire, où plutôt quelque chose qui s'en approchait. C'était particulièrement strict pour les gamins à problèmes, et il y avait fort à parier que c'était également sous le joug de la mafia. Quand on voyait le genre de sujet de mathématique qu'on leur fournissait... Calculer combien doivent toutes ses familles au grand parrain sachant que... blablablabla... On lui apprit la discipline, à obéir, à écouter, à se débrouiller également.. les cours de sport étaient particulièrement intensif aussi, assez pour canaliser la rage de Erlina au point à ce qu'elle s'assagissent de façon spectaculaire. Piquer des crises? Elle ne le faisait presque plus, à la place, elle dédaignait les gens... allez savoir si c'était un bien pour un mal. Lorsque tout avait pété à Venise, notre petite rebelle avait quatorze ans. Elle se souvenait presque avec dégoût de la cohue qui s'abattait dans les rues, les tirs de flingues, les cris, un vrai bordel... Son père lui avait interdit de quitter la maison mais pensez-vous sérieusement qu'elle aurait écouté? Elle vola la moto de son paternel et partit simplement dévaler les routes. Curieusement, les images de sang et d'horreur que l'on pouvait voir ne la perturbèrent pas plus que cela... c'était le chaos mais cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle se sentait moche de ne rien ressentir, vraiment moche. A qui elle devait tout cela? La mafia? Mais c'était tellement prévisible qu'un jour où l'autre cela allait péter qu'elle ne leur en voulait même pas de rajouter un peu plus de merde dans sa vie. La seule chose qu'elle fit dans cet enfer, c'était conduire sa bécane, regarder le monde défilé et accélérer. Là, c'était une véritable jouissance spirituelle. La vitesse, les cris qui s'étouffaient tout autour de soi, on oubliait tout simplement...alors que tout foutait le camp. C'était un vrai paradoxe. Lorsqu'elle rentra, elle se fit véridiquement jeter par ses parents mais elle s'en moquait... elle savait raisonnablement qu'ils avaient juste été inquiet comme des parents normaux. Et puis... qu'elle importance, hein?
C'était un temps pourri ce jour là, le 21 Novembre. Erlina se tenait droite, imperturbable, devant deux stèles avec le nom de ses parents inscrits. Elle se demandait ce qu'elle foutait là, elle se demandait pourquoi il pleuvait ce jour là... pourquoi elle ne se rendait même pas compte que ses yeux versaient des larmes. Elle n'avait même pas eu la bonne idée de porter un parka afin de se protéger de la pluie, ni même un parapluie d'ailleurs... La plupart des amis s'était déjà barré, et les mecs qui devaient bouchés le trou où reposait les cercueils attendaient depuis quelques minutes, râlant quelque peu d'ailleurs. Du travail, ils en avaient encore un paquet qui les attendaient, leur boulot n'avait jamais été aussi fructueux. La seule idée qui traversait l'esprit d'Erlina était pourquoi toute cette mascarade, ils ne restaient pas grand chose des corps de ses vieux, autant les incinérés, c'était plus simple. Il paraissait que cela faisait mieux de faire les choses à l'ancienne. Alors pourquoi elle restait là? Pourquoi ses jambes lui disaient, "ne part pas immédiatement" ? Elle était en colère, cela bouillonnait à l'intérieur... en colère contre qui? La société? Les responsables? Ses parents? Elle peut-être? Un peu de tout, un peu de rien...
Comme à son habitude, Erlina n'en faisait qu'à sa tête. Ce soir là, ces parents avaient décidés de se faire plaisir et d'aller regarder une pièce de théâtre, rien d'exceptionnel en soi. Ils avaient envie de sauver les apparences, de jouer les petits bourgeois. Notre demoiselle était encore étudiante, elle faisait dans l'informatique et elle se démerdait plutôt pas mal. Majeure et vaccinée, elle n'en faisait toujours qu'à sa tête, et si ses parents se la jouaient cultivés, elle, elle préférait se dévergonder. Squattant chez un ami, elle s'adonnait au plaisir de la chair après s'être enguirlandée avec ce dernier, comme quoi, le lit était toujours le lieu de toutes les réconciliations. Elle avait peut-être un sale caractère, mais elle savait toujours se faire pardonner. Le plus risible était de savoir que si elle s'était rendue chez son camarade s'était seulement pour réparer son matériel informatique. Outre ce détail peu palpitant, l'ironie du sort valu qu'à l'instant où elle atteignait l'extase, ses parents, eux, avaient été pris dans une toute autre explosion. Une voiture piégée tout près du théâtre qui guettaient la sortie de ses spectateurs...et voilà plusieurs victimes et blessés de fait. Plusieurs heures plus tard, un unique coup de fil et on vous annonce le décès de vos parents. On peut s'attendre à ce que vous veniez identifier simplement les corps, mais Erlina n'avait pas bougé le petit doigt. Elle était simplement partie faire le tour de la ville sur sa moto.
A partir de cette nouvelle, trois jours passèrent avant l'enterrement. Il s'en était suivi alors toute la sérénade habituelle de condoléances, puis des histoires de papiers, d'héritages, de dettes, de loyer... finalement tout tournait autour du pognons même dans des moments pareils. Cependant, la vie ne s'arrêtait pas là. Elle avait des études à terminer... et elle devait également trouver un job, de quoi dépendre de personne. Les temps seraient sacrément durs...
[ Turlututu ] " Une moto qui passe à la vitesse de l'éclair en plein cœur de la nuit... il parait que hier dans l'après-midi c'était la même chose. "
[ BG] " Ouais! Les flics auraient tentés de l'arrêter pour excès de vitesse mais la personne qui conduisait était vraiment cinglés et faisait de drôle de chose avec sa bécane, elle se faufilait vraiment partout. "
[Erlili] " Il paraît qu'on ne sait pas qui sait, un homme ou une femme... allez savoir. On ne voit jamais son visage et il porte un drôle de casque sur la tronche ".
[ Turlututu ] " Son engin fait un bruit pas possible également, et même avec ça, cette personne arrive à se faire la malle sans discuter. On dit même qu'elle aurait une voix électronique, un truc trop bizarre... "
[Raven] " Ha ouais? Tu crois? ça craint! "
[ Turlututu ]" Mais non! C'est trop cool! "
[ BG]" Tu crois qu'elle fait partie de la mafia? "
[ Turlututu ]" Sans déconner, on s'en fout de ça. On l'a jamais chopé! Personne sait qui sait, je trouve ça trop fort. "
[ BG]" Ouais...comment on l'appelle déjà? Black truc muche. "
[Raven]" Black Horse. C'est à chier comme nom. "
[Erlili]" ça donne un genre. "
[Raven]" Tu parles... c'est vilain c'est tout. "
[Erlili]" On sait ce qu'il fait ce motard? "
[ BG]" Pas vraiment. C'est ça le pire. C'est pour ça que je pense que ce fou bosse pour la mafia. "
[ Turlututu ]" Mais non crétin! Par contre, je l'ai déjà vu! "
[Erlili]" Ha ouais? Où ça? "
[Raven]" T'es encore en train de mitonner. "
[ Turlututu ]" Bon... un peu, mais je l'ai croisé. C'est déjà pas mal non? J'ai cru voir un coli sur sa moto mais j'ai peut-être halluciné... vu à la vitesse à laquelle Black Horse roule. "
[Raven]" Sans déconner, on peut vraiment pas croire à tout ce que tu racontes. J'ai des trucs à foutre moi, je me casse. "
[ BG]" Turlututu, tu lui as fait peur! Hahahaha! Comment tu veux emballer après ça? "
[Erlili]" Et donc... c'était quoi ton hypothèse? "
[ Turlututu ]" BG la ramène pas sérieux! Comme si j'avais envie de plaire à Raven.. quoiqu'il en soit, elle doit magouiller des trucs bizarres... franchement, j'aimerais trop rencontrer Black Horse. "
[ BG]" Pour que le motard te roule dessus, ça serait trop fort. Bon baaa les gars, moi je file."
[ Turlututu ]" Ouais c'est ça! Fuis! Bon... Erlili, je te vois demain, hein? "
[Erlili]" Je sais pas. J'ai quelque chose à faire dans l'après-midi . "
[ Turlututu ]" Sérieux? Haaaaaaa! Bon baaaa on se verra le soir! "
[Erlili]" A demain. "
[ Turlututu ]" A demain. "
Erlina ferma alors son ordinateur, elle avait reçu un message et du boulot l'attendait. Son petit passage sur la toile lui permettait de penser à autre chose mais les affaires étaient les affaires. Jetant un petit coup d'œil par la fenêtre, elle entendait déjà le boucan des rues... sur la table, elle saisit son casque de moto... il était jaune et bizarre... elle devait récupérer un colis... Black Horses était dans la place...
Amy Allesandreli
[ MULTI-FONCTION ] { ~ Oh, un sachet blanc, du sucre! ♥ ~ }
Messages : 244 Date d'inscription : 15/04/2010 Age : 31 Localisation : Lost Faite-vous partie d'un sous-groupe ? :
Police record ~ ♥ Inventaire de poche ♥: ♥ Petites choses en plus ♥: ♥ Répondeur téléphonique ♥:
Sujet: Re: Black Horse sur les routes [FINI] Mer 23 Juin - 22:39
Bonjour et Bienvenue sur Infam Industry ♥
Oh, ton personnage est vraiment intéressant *_* et je n'ai rien dire alors écoute ma grande je vais te valider.
Et juste, j'ai vu que... t'as "deux avatars" bon, comme Selty a pas de visage je te comprends un peu... si tu en as vraiment besoin de je t'accorde le droit d'avoir deux avatars, c'est pas beau la vie ?
Validée ~> Scapins dannati
Voilà, amuse-toi bien, n'hésite pas à faire une fiche de relation et poser des demandes de RP. :3
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Sujet: Re: Black Horse sur les routes [FINI]
Black Horse sur les routes [FINI]
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