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 Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »

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AuteurMessage
Amy Allesandreli

Amy Allesandreli

[ MULTI-FONCTION ]
{ ~ Oh, un sachet blanc, du sucre! ♥ ~ }


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Localisation : Lost
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Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   Vide
MessageSujet: Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »    Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   Icon_minitime1Jeu 24 Juin - 8:21

Kaleidoscope


    Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   Fddfgf10
      Prénom(s) Amy ; Belinda
      Nom Allesandreli
      Surnom Bel Bel
      Date de Naissance et âge 22 ans - 25 Juillet 2179
      Nationalité Italienne. Avec peut-être de lointaine origines belges.
      Groupe Civile speranza
      Manie, habitude, tic Le sucre. Manger des gaufres avec du miel, des crèpes plongées dans du chocolat, des glaces, du sucre, des bonbons, des gâteaux, des cupcakes, ah, merveille, merveille.
      Profession Amy n'a pas vraiment d'emploi fixe, elle sert juste de "couverture" à Adriaan pour parfois faire passer de la drogue, etc etc. Sinon elle est employée dans un petit restaurant comme serveuse où elle s'occupe plus particulièrement de cuisiner des desserts. Mais ça reste quand même une activité peu employée. Ou même parfois elle fait la baby Sitter, parce qu'elle aime bien les enfants.


Ce sera comme quand on rêve et qu'on s'éveille


Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   Bel5df10

Amy regardait le miroir, sourcils froncés. Il était sale, il était cassé. D'ailleurs c'était elle qui l'avait cassé. Sept ans de malheur disait-on hein. Pour l'instant ce n'étaient pas vraiment ces superstitions auxquelles elles ne croyait pas qui la préoccupaient, mais plutôt le fait qu'elle n'arrivait pas à bien voir dans ce miroir brisé qui réfléchissait plusieurs fois son visage. Son visage poupin, son visage d'enfant. Elle se poka les joues. Elle les trouvait trop grosses. Soupirant son regard vint se perdre sur son reflet, ses sourcils fins et courbés, presque invisibles. Son petit nez retroussé qui ressemblait à celui d'un enfant, ses lèvres légèrement pulpeuses mais tout aussi petites. Elle attrapa un baton de rouge à lèvre qu'elle pressa doucement sur sa bouche tendue. Elle prit une teinte d'un rouge rose assez suggestif. Amy esquissa un sourire en coin. Puis elle attrapa son masquara qui vint se perdre dans ses longs cils bruns. Elle regardait ses yeux. Des yeux verts, ronds, taquins, brillants de malice. Puis elle s'attaqua à ses cheveux et passa un bandeau rouge sur sa tête, puis sur sa nuque et le noua pour former deux noeuds papillons de chaque côté de son visage. Ses mains tentèrent d'arranger un peu le tout, lisser sa frange sur son front, adoucir ses boucles blondes. Aah, quelle galère c'était d'avoir des cheveux courts quand on boucle comme ça. Mais tout bien réfléchit des cheveux longs ne lui auraient jamais allés.

Amy cligna des yeux, se demanda si ce maquillage ne la faisait pas passer pour une gamine qui aurait voulu faire "comme les grands". Parce qu'elle avait le physique d'une gamine, un visage poupon, qu'on qualifierait plus d'"adorable" et "mignonne" que de "belle" ou même "jolie". Non, elle n'était pas belle, elle était "chou". Avec son petit uniforme brun, sa petite cravate, ses fringues juste "pratiques", ou bien ses petites robes volantes ou à chemise, jupes à froufrous. Elle ne portait jamais rien de mode, oh, elle haïssait la mode. Elle portait ce genre de vêtements vieillots, ou ce genre de vêtements qui faisaient quasi militaires. Pourquoi porter un slim quand on peut mettre ce gros pantalon bien ample hein, je vous le demande.

La seule façon de se rendre compte de l'âge de la demoiselle était de se mettre en face d'elle et constater, qu'en effet, elle avait quand même une taille supérieure à celle d'une enfant. Et encore, elle n'était pas bien grande, un mètre 60 à tout casser. Elle était petite et avec légers quelques kilos en trop. Quelle plaie ! Amy s'observa, se tourna, elle se trouvait un peu grosse, tiens encore une façon de la différencier d'une gamine, sa poitrine, avec qui dame nature avait peut être été bien généreuse. C'est vrai qu'elle en avait à revendre. Bon, pas au point d'en tomber par terre en avant, mais bon. Elle tourna, elle en avait des fesses aussi...et son ventre n'était pas spécialement plat. En tout cas ses formes était développées, c'est le moins que l'on puisse dire, très loin de l'anorexie dirons nous. Forcément Amy, à force de dévorer toute la journée toutes les sucreries imaginables, on finit par en payer le prix.

Oh, mais on ne pouvait pas qualifier Amy de volupteuse, sulfureuse, non, elle ressemblait bien plus à une de ces douces adolescentes d'antant, du temps des poètes souffrants et romantiques, du temps des jeunes filles de campagne, pures et taquines, du temps où l'on pouvait encore se coucher dans l'herbe, laisser le soleil éclairer ses cheveux de rayons mieilleux sans être inquiétés de ce révolver qui se posait sur notre tempe.

Cependant elle allait, et la mazurque lente
La portait dans son rhythme indolent comme un vers,
- Rime mélodieuse, image étincelante, -
Et son âme d'enfant rayonnait à travers
La sensuelle ampleur de ses yeux gris et verts.




Ce sera comme quand on ignore des causes


Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   Bel61510

Quand on la rencontre pour la première fois on ne sait pas bien à quoi s'attendre avec Amy. On croit voir en elle une jeune fille tout en fleur, pure, naïve... parce que la demoiselle se montre candide, enfantine, douce, souriante. Oh, un vrai petit ange descendu en enfer. Et il semble si facile de la briser, comme une feuille. Avec ses sourires, ses yeux qui sans y penser semblent éveiller le désir d'un baiser, sa candeur, son petit coeur.

Que de fausses idées sur la blondinette... Il y a déja une chose qu'il faut savoir avec elle : Amy est susceptible, extrêmement susceptible, orgeuilleuse et par dessus le marché, colérique. Il est très facile de la faire démarrer au quart de tour, elle s'énerve, piaille, devient même méchante et cruelle, laissant de côté son habituelle gentillesse. Colérique comme pas deux, c'est assez facile de prévoir ses colères, ce qui est plus étonnant c'est jusqu'où elle peut monter parfois. Amy a beau avoir la force d'une mouche, quand elle est en rogne, elle est en rogne. Il y a des tas de choses qu'elle ne supporte pas. Mais ce qu'elle supporte le moins c'est qu'on piétine son égo et sa fierté. Parce que, voyons ! Il n'y a rien qu'Amy ne puisse pas faire ! ça l'énerve qu'on la prenne pour une gamine fragile, pour un petit ange à protéger, elle est assez forte pour se débrouiller toute seule. Attention, si vous avez eu le malheur de l'énerver ne vous attendez pas à ce qu'elle rumine et boude toute seule dans son coin, non, c'est à ces moments là qu'elle agit, tente de prouver sa valeur, et elle peut se mettre à faire n'importe quoi et y aller jusqu'au bout tant elle est têtue, se retrouvant dans des situations assez pitoyables à chaque fois, et à chaque fois c'est Adriaan qui doit venir la ramasser.

Impulsive, ça oui, imprévisible, aussi, immature, sûrement un peu aussi. Oh, mais c'est qu'elle ne se laisse pas faire la petiote. C'est une très grave erreur que de penser qu'on peut manipuler Amy. La jeune fille peut être qualifiée de tout, sauf crédule. Vous croyez avoir trouvé une bonne poire de qui profiter et tout d'un coup vous vous retrouvez avec un révolver sur la tempe et le sourire mielleux de la blondinette qui resplendit devant vous. Un petit ange ? C'est loin de ça, Amy est loin d'être naïve et stupide, candide certes mais certainement pas stupide. Il ne faut pas croire qu'on peut la posséder d'un claquement de doigt comme ça, le seul qui peut se vanter d'une telle chose est sûrement Adriaan, et encore, pas sûr que ça soit une bonne chose.

Et pourtant Amy est gentille, généreuse, elle a des manières et toujours ces attitudes enfantines attendrissantes. Mais il y a ça : Amy avait décidé que ça serait elle qui dirigerait sa vie. Et quiconque l'en empêchera, quiconque se mettra sur son chemin devra en payer les conséquences. Oh, la petite est peut être douce mais pas au point de se laisser faire. Elle se débattrait jusqu'à la mort, mais ne se laisserait jamais faire par qui que ça soit... sauf que... ce n'est pas gagné pour l'instant, à cause de cette seule personne qui commande sa vie... mais les autres hein, elle les réduirait en bouillie.

Mais Amy n'est pas de ceux qui mentent. De ceux qui manipulent à tout va. De ceux qui se font des masques. Amy est incapable de mentir, de jouer un rôle... ce n 'est pas qu'elle ne veut pas, c'est juste qu'elle n'est pas du tout crédible. Une abominable actrice si vous préférez. Mais elle est comme ça. Fière et franche.

Non, aucune hésitation à appuyer sur la gâchette s'il le faut. Amy baigne dans un milieu mal fâmé à cause de son frère de coeur, Adriaan, dealeur. La drogue n'a jamais été son trip et Amy déteste ça, surtout quand il faut qu'elle fasse lieu de couverture. Qui soupçonnerait une si charmante jeune femme de dealer de l'héroïne n'est ce pas ? Mais elle déteste encore plus quand il faut qu'elle reste à la maison parce que tout ça est "trop dangereux", quoi ? Il n'y a rien de trop dangereux pour elle.

Amy a deux passions dans la vie : le sucre et la bière. Le sucre, les gaufres, tous ces charmants desserts dont elle connait les recettes par coeur, et la bière, l'alcool. Aaah, la bonne bière qu'elle peut avaler par litre quand elle se sent d'attaque. Elle a finalement tellement bu d'alcool dans sa vie qu'elle ne l'a pas facile, elle peut avaler des litres de Vodka et être à peine pompette.

Ce qu'elle aime ? Le sucre, la liberté et l'alcool. N'est ce pas un mélange assez atroce ? En tout cas il fait d'Amy une jeune fille pétillante et pleine de vie malgré les murs noirs dans lesquels elle vit.



Ce sera si fatal qu'on en croira mourir


Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   75440410

    Ce qu'il pense précisement de la Mafia
    Bof, ces gens font leur travail après tout. Amy n'en a pas spécialement peur, de toute façon elle ne craint rien, mais ce qu'elle craint c'est qu'Adriaan finisse par y plonger. Mais d'un côté, la mafia, quand même... ça a un côté si excitant.
    A t-il déjà eu affaire à la Mafia Les conséquences, ce qu'il a subi, pourquoi? Oui, quand elle était petite. La mafia "persecutait" son père adoptif, conséquences ? Dettes, problèmes, trop de problèmes.


Ce sera comme quand on a déjà vécu



« Je n'ai finalement gardé que très peu de souvenirs de mon père et ma mère. Il me semble qu'à l'époque ils étaient comme des dieux à mes yeux. C'est normal parait-il, une mère est Dieu dans les yeux de son enfant à ce qu'on dit. Moi c'est comme si j'avais été au paradis, comme si j'avais été un petit ange. Jusqu'à ce que je le rencontre. C'est comme si c'était juste à ce moment là que j'avais commencé à vivre. A vivre et souffrir. Peut-être que les deux sont indisociables finalement. »


Is it any wonder why I'm scared,
If I was a little younger would I care,
feeling like the walls are growing stronger,
i don't know if this cage can hold me any longer


Amy B. Allesandreli est née à Rome, l'été de 2179. D'un père avocat et d'une mère au foyer. Enfin... Olivia Allesandreli était bien obligée d'être une femme au foyer, souffrante d'une maladie pulmonaire que même les outils et les techniques de l'époque ne pouvait soigner mais qu'apaiser. Cela lui interdisait le stress et autres efforts trop intenses. Mais, oh, Olivia et Ritcher le voulaient tant ce bébé, elle était prête à prendre tous les risques. Et finalement, Amy arriva, sans trop d'encombres, sans trop de problèmes, un beau jour ensoleillé. Le bébé du soleil que disait son père.

Beau compte de fée n'est ce pas ? Et cela dura, pendant cinq ans. Cinq ans où la vie d'Amy fût juste belle, calme. Où la petite fille vivait à l'abris du monde extérieur, choyée par une famille qui tenait relativement bien debout, bercée par de très vieilles histoires, mais baignant dans une telle modernité... Bref, une vie normale, banale. Cette vie aurait pu continuer relativement longtemps. Oh, c'était quasiment tout tracé, une jeune fille avec des beaux parents, elle aurait grandit, flirté, fait ses études, se serait mariée sans se poser trop de questions... oui, c'était tout tracé.

« Mais il y a eu ça.
Il y a eu lui. »


En 2184 il y eu une tragédie en Grèce. Un violent crash d'avion. Plusieurs morts, beaucoup de morts. Les parents d'Amy avaient toujours adoré la Grèce, avaient toujours voulu se rendre en lune de miel là bas, juste une fois. Il avait fallu qu'ils choisissent le seul avion sur les centaines, les milliers, qui allait s'écraser un beau jour sur le territoire héllénique. Amy n'était pas à bord, elle était gardée par une nourrice en Italie, elle avait cinq ans. Elle ne comprenait pas. On lui dit soudain que ses parents ne reviendraient pas. On le lui répétait, et la petite s'obtinait à dire que papa et maman avaient promis qu'ils lui rameneraient un cadeau, ils le lui avaient promis. Et ses parents ne lui mentaient pas. N'est ce pas ?

N'est ce pas ?

La pauvre gamine s'entêtait à attendre désespéremment le retour de ses parents. Mais ils ne revinrent jamais...

Ritcher et Olivia Allesandreli étaient juste partis.


« Par contre le souvenir clair et net que j'ai gardé, c'était celui de ce jour là. Il faisait tout aussi beau que le jour où je suis née. Les gens étaient tous habillés de noir, et moi aussi on m'en avait vêtue. Avec cette petite robe sombre à froufrous je regardais, je levais les yeux vers leurs visages blancs, déconcertés.ça me semblait iréel. Papa et Maman avaient rejoints le ciel m'expliquaient ils. Mais moi je voyais qu'ils rejoignaient la terre s'ils étaient vraiment dans ces boîtes informes. Je me suis mise à pleurer, à essayer de les empêcher de mettre mes parents sous terre, mais que voulez vous qu'une gamine fasse contre des adultes. Je me souviens surtout d'une chose. La vision de lui. La première fois que je l'ai vu. Il était habillé dans un petit costard noir, et ils me fixait de ses yeux verts. Puis plus rien. »


On devait se décider : où irait la petite ? Elle n'avait pas plus de famille proche que ça... les parents d'Amy avaient des amis très proches, les Gabrieli. Ils avaient sûrement été si proches qu'ils prirent l'enfant de leurs défunts amis pour s'en occuper, pour l'adopter. Les Gabrieli étaient néerlandais.

« Je suis partie aux pays-bas deux jours plus tard. J'avais encore tellement de tristesse dans le coeur que je ne voulais pas comprendre pourquoi j'allais là bas, heureusement ils parlaient Italien, je n'étais donc pas complètement perdue. Mais... de Rome, une ville de modernité, je suis passée à la Hollande dans un petit patelin reculé. Je ne savais pas qu'il y avait encore de l'herbe comme ça quelque part. Le début a été très dur, parce que je ne connaissais pas ces gens qui se disaient mes nouveaux parents. Et je m'isolais pour aller pleurer. »


    « Hey. »

Amy releva la tête, le visage humide et salé. C'était le garçon de l'enterrement qu'elle avait vu. Et aussi le fils de ses nouveaux parents. Il avait des cheveux blonds cendrés, et il était visiblement plus âgée qu'elle... mais surtout il lui tendait un mouchoir. La blondinette le lui arracha des mains et se nicha le visage dedans.

    « ... je m'appelle Adriaan... »

« Adriaan. C'était la première fois que je lui parlais. Finalement il devait un peu être comme mon "frère" aux yeux de l'état. Mon frère... Je ne sais pas pourquoi mais c'est à partir de ce moment que j'ai commencé à devenir quelqu'un... à vivre.... à quitter cet état divin dans lequel j'étais plongée. Il m'avait tiré sur terre. Sur la vraie terre. »

La famille Gabrieli était une famille à problèmes. Nous ne nous attarderons pas sur les détails mais le père d'Adriaan était en gros un policier, trainant du côté de la mafia puis il finit par être corrompu par l'état pour les trahir. Bref, un gros bordel qui faisait que cet homme oscillait des deux côtés du fil sur lequel il tentait de se tenir debout. Les problèmes furent nombreux, trop nombreux, magouilles, embrouilles, trop de choses, trop. Qui faisaient que la famille Gabrieli n'avait pas forcément le temps et l'énergie pour élever deux gamins. Trop occupés, trop surchargés, trop menacés de chaque côtés.

Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   Nether12

Amy et Adriaan le voyaient bien ça. Aussi les deux enfants finirent par apprendre à se débrouiller tout seul et s'autonomiser. Adriaan était plus âgé qu'Amy, de deux ans son ainé. Même s'il n'était pas un très grand garçon bien fort il pouvait encore lui apprendre des choses. A partir du moment où Amy vécu en Hollande ce fut lui, ce fut lui qui lui apprit tout. Nottamment à apprendre à parler hollandais, et puis, il savait en faire des choses. Lors de ses moments de peur, ce n'était pas les parents qu'Amy allait voir, mais Adriaan. Lors de ses moments de joie ce n'étaient pas les parents, mais Adriaan. Quand elle avait une bonne note à l'école c'était Adriaan. C'était toujours Adriaan. Le seul qui fasse finalement véritablement attention à elle. Et ils ne voyaient pas le temps passer, ils ne voyaient pas les problèmes de la famille Gabrieli se multiplier à travers leur petite bulle qu'ils s'étaient construits. Oui, Adriaan fut pour Amy un véritable frère de coeur.

I don't want this moment
To ever end
Where every thing's nothing, without you
I wait here forever just to,
To see you smile
'Cause it's true
I am nothing without you



Leur quotidien ne pouvait pas se résumer, chaque jour ils inventaient quelque chose de différent. Adriaan lui faisait découvrir tellement de nouvelles choses. Ecole, puis ils passaient la journée ensemble, puis ils tentaient d'éviter les parents, puis ils se faisaient à manger eux mêmes...ils ne pouvaient compter que sur eux mêmes, et l'un sur l'autre évidemment. Les seuls moments où ils existaient aux yeux de la famille Gabrieli étaient les moments où ils avaient besoin d'eux. C'est à dire les faire travailler, leur donner des tâches à accomplir. Ce n'était tout de même pas de l'esclavagisme, et les deux enfants s'en sortaient plutôt bien.

« C'était une bulle de paradis au milieu de l'enfer.

Mais ça commença. L'adolescence.

Ma relation avec Adriaan a commencé nettement à changer. On jouait de moins en moins, et on parlait de plus en plus. On devenait tout doucement de jeunes adultes si vous préférez. Et puis... je ne sais pas, j'ai sentit que son regard sur moi commençait à changer, bizarrement. Mais ça ce n'était rien...ce qu'il y avait c'était qu'on était bien plus plongés dans les problèmes de la famille, on comprenait bien plus de choses, bref, on y avait un accès direct. C'est plus facile de cacher des choses à des enfants, mais quand ils commencent à devenir adolescents ça devient bien compliqué. Adriaan a commencé à multiplier les disputes avec ses parents, plus les années passaient plus il se montrait rebelle. Plus il devenait beau et sombre aussi d'ailleurs...

Et ils commença à me parler de partir d'ici. Je ne le prenais pas au sérieux. J'aurais dû. Parce qu'un jour Adriaan en a eu vraiment marre. Il avait 17 ans. Moi j'en avais 15. Quand je le connais aussi bien je me demande comment il a fait pour tenir aussi longtemps avec le caractère qu'il a.
    « Amy, bordel, c'est cette nuit qu'il faut se barrer, j'ai tout, j'ai de l'argent, on peut s'acheter des billets de train, ou pour l'étranger, on peut les laisser, on peut commencer une vie rien que tous les deux et les laisser dans leur merde ! »
    « ... Non mais... Adriaan... t'es fou... ce sont tes parents, tu vas pas les laisser, et en plus ils comptent sur toi... c'est pas possible. »
    « Viens Amy, allez, fais pas ta rebelle. »
    « Arrête, fous moi la paix, t'as qu'à partir tout seul si tu veux fuir les problèmes, moi je reste ici. »

J'ai bien cru que ça serait notre dernier dialogue. »

le lendemain, Adriaan Gabrieli n'était plus là. Il n'avait rien laissé, pas même un mot, pas même un indice, il s'était évaporé. Amy cru rêver, et le chercha, peut-être était-il juste allé bouder vers le lac ? Non il n'y était pas, peut être en ville, nulle part, peut-être au grenier, nulle part, Adriaan n'était nulle part. Il venait de la laisser seule. Seule avec les problèmes de la famille. Ils avaient toujours été deux pour se soutenir... et d'un coup... Elle ne comptait finalement pas plus que ça à ses yeux n'est ce pas... Une larme perla sur la joue d'Amy mais elle l'essuya violemment d'un coup de manche, le coeur contracté par la douleur, la colère et la tristesse. Et puis merde, elle n'avait pas besoin de lui, elle n'avait pas besoin de ce crétin qui l'avait laissé.

Oh, Amy veut se montrer si forte. Amy ne veut jamais laisser paraitre la moindre faiblesse. Et elle réussissait. Aux yeux de tous ce n'était qu'Adriaan qui avait fugué, Amy qui se montrait un peu déprimée par ce départ mais sans plus... alors qu'au fond d'elle... elle était si ravagée... complètement détruite qu'il l'ai laissée. Complètement seule.

Mais Adriaan ne revint pas. Amy ne le savait pas, mais l'enfer, le vrai enfer, c'est l'attente et l'absence.

Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   10572511

Et elle ne devait pas flancher, parce que les problèmes de la famille Gabrieli revinrent en masse. Le départ d'Adriaan n'avait fait que d'attiser les choses, il travaillait avant, et la famille commença à avoir rapidement des dettes plus que conséquentes. Finalement ils n'étaient rien sans Adriaan eux non plus. La seule différence c'était que ce n'était pas lui qui leur manquait, mais ce qu'il faisait pour la famille.

Oh mais il y a toujours des solutions n'est ce pas ?
    « Amy. Puisqu'Adriaan n'est pas là et a décidé de nous laisser tu vas nous aider n'est ce pas ? Après tout vous êtiez tellement proches.. c'est un peu de ta faute s'il est partit n'est ce pas ? Oui hein. Donc tu vas nous aider à réparer ça... on va te faire travailler ... ne t'affole pas d'accord, mais ce travail ça rapporte beaucoup tu sais... ça nous serait vraiment très utile... tu sais, tu en as entendu parler de ce métier... où on va voir les hommes... »


« Ils avaient décidé de me faire me prostituer. J'étais folle, folle de rage. J'ai toujours avoir beau être adorable il y a cette colère qui vient d'un coup à chaque fois que quelque chose ne me plait pas. Et là pour le coup c'était pas mal. Je m'imaginais déja entre les bras d'un homme, à devoir écarter les jambes. Quelle horreur. Je leur répétais que jamais je ne le ferai, jamais je ne pourrais accomplir une chose pareille. Ils me disaient qu'ils n'avaient pas trop le choix... que JE n'avais pas le choix. Au cas contraire je devenais une gêne. Mais le pire dans tout ça, c'était qu'Adriaan n'était pas là. J'avais 15 ans, j'étais faible, je ne comprenais plus rien. J'étais perdue. Et j'allais tomber plus bas que bas.

you never dreamed you'd have to live your life so guarded,
cause they'll find a way to make you feel discarded,
things have changed you've become a complication,
can make it through another days
humiliation


Ils avaient fait leur petit programme, ces gens qui se disaient être mes parents. Et cette nuit là, je pleurais, je pleurais toutes les larmes de mon corps, je me retenais depuis trop longtemps, mais cette fois ci c'était trop, parce que le lendemain j'avais rendez vous avec un homme. Je ne pouvais pas dormir, je tentais d'élaborer des stratégies pour m'échapper. Mais rien. Rien, j'étais juste une grosse incapable sans Adriaan finalement. Un vrai pantin sans coeur. Je gémissais son nom dans mon oreiller.
    « T'es pitoyable Amy à chialer comme ça »

J'ai sursauté comme jamais, cette voix, je la connaissais, bon Dieu, il m'avait tant manqué. »


Adriaan Gabrieli se tenait là, dans la chambre d'Amy. Tout ce qui lui vint à l'esprit c'est juste d'aller lui sauter dessus, et pleurer au creux de son épaule. ça semblait irréaliste, Amy avait l'impression de voir un fantôme. Mais non, Adriaan était là, il était bien là et était revenu pour elle, visiblement.
    « HéHey... tu croyais vraiment que je m'étais barré comme ça en te laissant ? Non... je me suis éloigné... j'ai un peu regardé comment ça se passait pour toi.. je me doutais un peu d'un truc du genre et puis voilà... Mais maintenant je te laisse plus le choix, tu viens avec moi. Tente pas de résister sinon je t'assomme et te porte jusqu'à l'aéroport. »

« Je hoquetais.
    « L'aéroport ? »
    « Ouais, on se barre, on part en Italie ce soir. »

L'Italie. C'était parfait. On était souvent retournés en Italie depuis que j'ai commencé à vivre aux pays bas. La famille Gabrieli est à moitié Italienne et avait souvent des affaires à traiter là bas. C'était le seul moyen, on ne pouvait pas aller vivre dans un pays qu'on ne connaissait pas. Et il me semblait que si l'on restait en Hollande ils finiraient par nous retrouver. »[/color]


Ainsi fût fait. En quelques minutes Amy était prête. Et en quelques minutes ils avaient quitté ce goulag qui leur servait de maison. En quelques minutes ils avaient décidé d'être libres et avaient réussi. En quelques minutes ils étaient tous les deux seuls dans ce vaste monde.

Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   10650310

« Je me souviens, Adriaan et ses poches pleines d'argent, je ne savais pas où il avait trouvé cet argent et honnêtement je n'avais pas envie de le savoir pour l'instant. Va savoir si c'était magique ou machiavélique ce qu'on était en train de faire. Je me souviens qu'on a prit un taxi, puis la navette, pourenfin arriver à l'aéroport à Amsterdam. Adriaan prenait les billets pendant que moi je commencais à comater toute seule sur un siège parce que j'avais sommeil. Quelle pitié, j'avoue qu'à l'époque je n'étais capable de rien sans lui.

Puis on s'est envolés, et on est enfin arrivés sur le sol Italien. Oh, j'y étais souvent retournée depuis la mort de mes parents mais cette fois ci ça me semblait vraiment différent. Par contre ce dont j'avais un peu peur c'est ce qu'on avait entendu aux infos, comme quoi un parrain était en train de prendre le contrôle de Venise... mais l'autre blond là, il n'avait pas peur, ça non, et on est partis directement là bas. Dans cette ville maudite où à l'époque on pouvait encore y rentrer et en sortir quand on le voulait, à peu près. Puis ça s'est gâté... »

Forcément, deux adolescents tout seuls, sans personne pour subvenir à leurs besoins... oh, les deux blondinets étaient autonomes depuis toujours, mais cette fois ci ce n'était pas de la rigolade. Adriaan commença à faire des petits boulots, autant qu'il le pouvait, Amy allait souvent faire du baby sitting, ou s'occupait un peu du studio dans lequel ils avaient aménagé... ainsi pendant plusieurs mois ce fut la vie au jour le jour, ils prirent ce qu'elle voulait bien leur apporter alors que leur existence menaçait à tout moment de s'effondrer... Le problème est que l'état de la ville empira.

Venise devint la ville du diable, et ce n'était même plus de l'argent que devaient se soucier les deux adolescents, mais de leur vie.

« Et comment fait-on pour vivre dans une ville où l'on est menacé à chaque coin de rue? Il faut être plus fort, il faut jouer le jeu. Ici les plus gros poissons mangent les petits, ce qu'Adriaan comprit tout de suite d'ailleurs. Il a finit par choisir une autre voie, mauvaise pour certains, judicieuses pour d'autres, il finit par s'intéresser à la drogue, et à commencer à en acheter, à en revendre. Et ça lui rapportait en plus. Non pas qu'il ne savait pas ce que c'était avant, après tout, les pays-bas sont réputés pour ça, la légalisation de certaines drogues. ça fusait là bas, même en province. »


Mais là ce n'était pas des petits pétards que le blond finit par revendre, et ainsi il commença son petit commerce bien tranquillement. La ville était brisée, les gens étaient brisés, ils ne demandaient que ça : de la drogue, pour s'évader, pour rêver, pour croire qu'ils pouvaient enfin se libérer de l'emprise du parrain... que d'illusions. Et sûrement que le Hollandais l'avais bien comprit.

« Au début je l'ai très mal pris qu'il se mette à vendre de la drogue, hee, quand votre frère de coeur vous annonce tout d'un coup qu'il est un dealeur (parce qu'il me l'avait caché au début, le fourbe) ça fait quand même quelque chose. On était partis de cette maison de folie, de mafieux, pour y retomber comme des insectes qui ne pourraient jamais se défaire d'une toile d'araignée. Non vraiment, j'ai été en rogne contre lui. Même si ça commençait à nous rapporter beaucoup plus d'argent qu'avant je m'en moquais, il restait un bel imbécile.

Bon, forcément il a bien fallu finir par l'accepter, qu'Adriaan était un pauvre petit vendeur de drogue. Tche. Et puis les années ont passées, et il est devenu un type plutôt important dans le milieu...enfin chaque année il est plus populaire quoi. ça m'énerve d'ailleurs. Je n'aime pas ce milieu, je n'aime pas l'idée qu'il vende et prenne de la drogue. Mais le pire c'est qu'il m'en propose, il m'incite à en consommer l'animal.

J'ai essayé de lui échapper, de partir, mais toujours il s'est opposé, toujours il a réussi à m'empêcher de fuir, physiquement et psychologiquement d'ailleurs. C'est comme s'il me séquestrait quand même. C'est... maintenant je n'arrive plus à comprendre notre relation. C'est comme si... Adriaan voulait que je lui appartienne totalement, et que moi je ne voulais pas. Moi je veux m'enfuir, me libérer, il m'étouffe comme ça.
Il me propose de la drogue, tu parles d'un grand frère protecteur ! Ce type est d'une mesquinerie... Bref, il me propose de la drogue et moi je refuse, et tout en même temps je ne sais pas pourquoi mais ça me fait tant envie. Comme si je désire qu'il me fasse partager des choses, son monde,... En fait... Adriaan est comme la drogue... je sais qu'il ne faut pas y toucher, et je le fuis comme la peste, parce que sinon je ne pourrais plus jamais m'en défaire, il faut que je tienne... car si j'y touche, je me sentirais si bien sur le moment, mais j'en souffrirais tellement...

Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   Nether14

Et lui il m'incite, il essaye de m'appater, c'est comme si... comme s'il essayait de me tuer avec mon amour.

Et pourtant je suis toujours là avec lui. Je reste à ses côtés... enfin, même si c'est lui qui m'y oblige un peu... il arrive à me convaincre que je ne suis rien sans lui, que je ne peux rien faire s'il n'est pas là... je ne sais pas, j'ai peur de tenter, la dernière fois j'avais 15 ans mais quand même... Et puis du coup il me fait travailler pour lui, je dois lui servir de couverture, et blabla, tss. C'est dans ces moments là parfois que je lui fais payer ce qu'il me fait. Que je joue celle qui a oublié la commande. Ahaha, oui, je dois aller livre une gaufre avec plein de jolis petits sachets blancs dedans, et oh, j'oublie et je vais me balader autre part. Et lui après il s'en prend plein la gueule.

Comment ça je suis aussi mesquine que lui ? Non, c'est lui le perfide dans l'histoire !

Moi je ne suis qu'une fille amoureuse du l'impossible et de la liberté.

Et souffrante d'un syndrome de Stockholm assez conséquent.

Ou finalement peut-être que je ne suis vraiment rien sans lui... »


Adorée, adorable, une Heureuse, la Fée,
La Reine, aussi la Sainte, elle était tout cela,
Elle avait tout cela.
Cet homme vint, vola
Son coeur, son âme, en fit sa maîtresse et sa chose




Ce sera une si belle fin


    Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   Kh05_l10
      Votre pseudo Line
      Age, sexe 2 ans, Pingouin
      Avatar de votre personnage Belgique d'Axis Powers Hetalia
      Comment avez-vous connu le forum ? Je faisais du vélo quand j'ai été prise par une tornade, et dans la tornade un cheval m'a hurlé d'aimer les fraises, et depuis je viens ici.
      Qu'aimez-vous/Détestez-vous dedans ? Virez l'admin. 8D
      Autres ?

      Les citations de ma fiche, pas du tout dans l'ordre :
      Kaleidoscope - Paul Verlaine
      Initium - Paul Verlaine
      Tomorrow - SR-71
      Amoureuse du diable - Paul Verlaine
      With me - Sum 41
      Silent Hill

      Autrement, je voudrais présenter mes excuses à Audy qui est obligée de lire ça, parce que cette fiche craint, en plus je me suis pas relue. Et puis à Nia, parce que j'ai sauvagement utilisé son perso alors que je sais absolument pas le jouer et que j'ai dû le faire atrocement OOC. Je m'excuse aussi auprès de Paul Verlaine pour avoir cruellement coupé ses poèmes et mit quelques phrases ici et là... voilà.
      Voilà, pardon à vous trois ;A;
      *sort*



Dernière édition par Amy Allesandreli le Dim 27 Juin - 0:20, édité 3 fois
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Dimitri A. Visconti

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Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   Vide
MessageSujet: Re: Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »    Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   Icon_minitime1Sam 26 Juin - 11:52

... je.... JE.............. Tu sais déjà tout le bien que je pense de ta fiche.

Pour la peine, j'te viole è_é

Validée, gnagnagna.


LA MODO A SA COULEEEEUR !!! /s'enfuit
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Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »

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Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   88x3102 Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   859317fezsk Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   101018060222390881 Amy ● « On obtient toujours plus avec un sourire et un flingue que juste avec un sourire. »   1010091045401001816895729
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